Rogers Sugar Inc. : Rapport intermédiaire sur les résultats du premier trimestre 2011


MONTREAL, QUEBEC--(Marketwire - 1 fév. 2011) - Rogers Sugar inc. (TSX:RSI)

Conversion du fonds en Rogers Sugar inc. Le 1er janvier 2011. Hausse du volume des exportations et des ventes aux secteurs industriel et à la consommation

Message à l'intention des porteurs de parts. Au nom du conseil des fiduciaires, c'est avec plaisir que je vous présente les résultats financiers consolidés non vérifiés de Rogers Sugar Income Fund (le « Fonds ») pour le trimestre terminé le 31 décembre 2010.

Le volume du premier trimestre s'est établi à 159 697 tonnes métriques, contre 156 413 tonnes métriques pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent, soit une hausse d'environ 3 300 tonnes métriques. Le volume des ventes à l'exportation s'est accru de 6 000 tonnes métriques surtout en raison des ventes de sucre aux États-Unis sur lesquelles le Fonds a versé des droits (palier II) sur le marché américain. Ces ventes ont permis de remplir les engagements conclus aux États-Unis lors de l'exercice précédent aux termes du programme relatif aux droits (palier II) sur le marché américain. Le volume des ventes au secteur industriel a progressé de près de 3 400 tonnes métriques en raison du calendrier des livraisons. Par ailleurs, le volume des ventes à la consommation a augmenté de 2 300 tonnes métriques, augmentation attribuable à la conclusion d'autres contrats au cours de l'année civile 2010. Le volume des ventes de produits liquides s'est contracté de quelque 8 400 tonnes métriques par suite du recul continu du volume des ventes dans ce secteur, facteur attribuable à la valeur du sucre brut supérieure à celle du sirop de maïs à haute teneur en fructose.

Du fait de l'adoption de nouvelles conventions comptables à l'égard des instruments financiers dérivés, le 1er octobre 2006, les résultats d'exploitation du Fonds peuvent faire l'objet d'importantes fluctuations. Ces fluctuations découlent de l'évaluation à la valeur de marché de l'ensemble des instruments financiers dérivés et des instruments dérivés intégrés à des instruments non financiers à la fin de la période considérée. Ce bénéfice comptable ne traduit pas tous les facteurs et tendances qui influent sur l'industrie. Le Fonds a par conséquent établi une marge brute ajustée et un résultat ajusté pour refléter le rendement qu'il dégage de la période considérée, lesquels sont comparables au bénéfice présenté au cours des périodes antérieures. Tous ces ajustements non conformes aux PCGR sont expliqués en détail dans le rapport de gestion du trimestre terminé le 31 décembre 2010. Par conséquent, le Fonds traite des marges brutes ajustées, lesquelles reflètent le bénéfice d'exploitation sans tenir compte de l'incidence de l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés et des instruments dérivés incorporés dans des instruments non financiers. À la fin du premier trimestre, un gain à la valeur de marché de 14,4 millions de dollars avant les impôts a été inscrit, augmentant ainsi du même montant le bénéfice avant les impôts. La plus grande partie de ce gain est attribuable au prix plus élevé du sucre brut actuellement en vigueur sur le marché. Ces imputations liées à l'évaluation à la valeur de marché sont des montants hors trésorerie; elles n'ont donc pas d'incidence sur les liquidités distribuables.

Pour le trimestre à l'étude, la marge brute ajustée a régressé d'environ 0,1 million de dollars par rapport à celle du trimestre correspondant de l'exercice précédent. La marge brute ajustée par tonne métrique s'est établie à 165,43 $, contre 169,26 $ pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent. Le recul de la marge brute ajustée s'explique par les primes sur le sucre brut versées sur près de 35 000 tonnes métriques de sucre de canne brut acquises à un prix au comptant, pendant le trimestre. Les coûts supplémentaires ont plus qu'annulé les avantages positifs d'une bonne composition du chiffre d'affaires et de la hausse du prix du sucre brut relativement aux ventes de betteraves à sucre de Taber au Canada.

Le BAII ajusté de 19,8 millions de dollars a été de 0,1 million de dollars inférieur à celui du trimestre correspondant de l'exercice précédent. Cette baisse du BAII ajusté s'explique entre autres par le recul des coûts de distribution imputable à la diminution des expéditions de Vancouver vers Taber.

Pour le trimestre, les liquidités distribuables ajustées se sont élevées à 18,3 millions de dollars, en regard de 18,8 millions de dollars pour l'exercice 2010. Cette diminution est essentiellement attribuable à une charge d'impôt sur le bénéfice pour la période considérée à l'égard de la société en exploitation. Au cours du premier trimestre, le Fonds a distribué 10,1 millions de dollars.

La campagne de coupe en tranches de betteraves de Taber a pris fin le 30 décembre 2010. Selon les estimations actuelles, la production totale de betteraves à sucre devrait atteindre 86 000 tonnes métriques, lorsque la campagne de jus concentré sera achevée au printemps 2011, soit quelque 22 000 tonnes métriques de plus que l'an dernier.

À l'heure actuelle, les réserves de sucre brut sont très basses en raison d'une récolte en sol brésilien moins fructueuse en 2010 ainsi que des récoltes plus faibles que prévu en Australie et en Amérique centrale. Par conséquent, les prix du sucre brut ont grimpé considérablement, et des primes importantes relatives aux prix du sucre brut (cours n° 11) sont imputées à l'égard des livraisons de sucre brut à échéance rapprochée. Pour l'exercice 2011, plus de 75 % des besoins en stocks de sucre brut de Lantic avaient déjà été achetés au début de l'exercice. Les 25 % de stocks restants ont fait l'objet de contrats en décembre 2010, mais des primes sur le prix du sucre brut ont été appliquées sur le prix du sucre. Par conséquent, les primes auront une incidence négative sur les marges brutes par tonne métrique si Lantic est dans l'incapacité d'accroître ses marges sur les ventes.

À l'usine de Taber, près de la moitié du volume de sucre de betterave du Canada restant destiné à la vente a fait l'objet d'une précouverture d'une valeur avoisinant les 20 cents la livre. Dans l'éventualité où les prix du sucre brut restent fermes pour le reste de l'exercice à l'étude, Lantic profitera de la hausse de la valeur du sucre brut sur près de 10 000 tonnes, soit le volume restant dont le prix n'a pas été encore fixé par les clients.

Le 1er novembre 2010, le Tribunal canadien du commerce extérieur (le « TCCE ») a reconduit les droits antidumping à l'égard des importations de sucre raffiné en provenance des États-Unis, mais a retiré ces droits visant les importations provenant des pays de l'Union européenne. Nous avons été très déçus de la décision rendue en ce qui concerne l'Union européenne. Le 1er décembre 2010, après examen des motifs du retrait de ces droits invoqués par le TCCE, l'Institut canadien du sucre, au nom des raffineurs canadiens, a porté en appel la décision du TCCE concernant l'Union européenne. Nous prévoyons que la décision de cet appel ne sera rendue que dans plusieurs mois.

Le 1er janvier 2011, le Fonds a été converti en société par actions conventionnelle, dont la dénomination est Rogers Sugar Inc. Bien que nous regrettions la décision du gouvernement de modifier le traitement fiscal des fiducies de revenu canadiennes, nous sommes venus à la conclusion, après un examen minutieux, qu'en raison de son intention annoncée en octobre 2006 d'imposer les fiducies de revenu à compter du 1er janvier 2011, il serait dans le meilleur intérêt des porteurs de parts de profiter des règles de transition tandis qu'elles sont offertes, et ce, sans que le Fonds et les porteurs de parts ne subissent de répercussions fiscales défavorables. Chaque part de fiducie a été convertie en action de la nouvelle société, Rogers Sugar Inc, à raison de une part de fiducie contre une action. Le conseil d'administration de Rogers Sugar Inc. a l'intention de payer un dividende trimestriel de 8,5 cents l'action, lequel, sur une année, équivaut aux intérêts annuels, après impôts, versés par le Fonds aux porteurs de parts canadiens.

AU NOM DU CONSEIL DES FIDUCIAIRES,

(s) Stuart Belkin 

Stuart Belkin, président du conseil des fiduciaires

Calgary (Alberta) – le 1er février 2011

RAPPORT DE GESTION

Le présent rapport de gestion doit être lu à la lumière des états financiers non vérifiés et des notes y afférentes contenus dans le présent rapport trimestriel. Les états financiers consolidés trimestriels ainsi que l'ensemble des montants indiqués dans le présent rapport de gestion n'ont pas été examinés ni vérifiés par les vérificateurs externes du Fonds.

Dans le cadre de l'analyse de nos résultats, en plus des mesures financières calculées et présentées conformément aux principes comptables généralement reconnus (les « PCGR »), nous recourons également à un certain nombre de mesures financières non conformes aux PCGR. Par « mesure financière non conforme aux PCGR », on entend une mesure quantitative du rendement historique, de la situation financière ou des flux de trésorerie d'une entreprise qui exclut (ou inclut) des montants, ou fait l'objet d'ajustements ayant pour effet d'exclure (ou d'inclure) des montants, qui sont pris en compte dans la plupart des mesures directement comparables calculées et présentées conformément aux PCGR (ou qui en sont exclus). Les mesures financières non conformes aux PCGR ne faisant l'objet d'aucune définition normalisée, il pourrait s'avérer impossible de les comparer avec les mesures financières non conformes aux PCGR présentées par d'autres entreprises exerçant les mêmes activités, ou des activités similaires. L'investisseur est prié de lire intégralement les états financiers consolidés ainsi que les rapports du Fonds mis à la disposition du public, et de ne pas se fier qu'à une seule mesure financière.

Le Fonds utilise ces mesures financières non conformes aux PCGR à titre de complément de nos résultats présentés selon les PCGR. Ces mesures permettent de présenter nos activités sous un angle différent et, conjuguées à nos résultats établis selon les PCGR et aux rapprochements entre ces mesures financières non conformes aux PCGR et les mesures financières correspondantes conformes aux PCGR, elles font ressortir de manière plus nette les facteurs et tendances touchant notre entreprise.

Le présent rapport de gestion traite des mesures financières non conformes aux PCGR, et précise notamment les raisons pour lesquelles la direction estime que ces mesures fournissent des renseignements utiles sur notre situation financière, sur nos résultats d'exploitation et sur nos flux de trésorerie, le cas échéant, et, dans la mesure où cela est important, les autres fins visées par le recours à ces mesures. Il fournit par ailleurs les rapprochements des mesures financières non conformes aux PCGR et des mesures financières conformes aux PCGR les plus directement comparables.

Le présent rapport comporte des énoncés prospectifs qui reflètent les prévisions actuelles du Fonds et de Lantic Inc. (le « Fonds » ou la « Société ») à l'égard du rendement et d'événements futurs. L'utilisation du temps futur et de termes tels que « pouvoir », « devoir », « anticiper », « avoir l'intention de », « prévoir », « planifier », « croire » et d'autres expressions semblables vise à signaler des énoncés prospectifs. Ces énoncés comportent des risques et des incertitudes, connus ou inconnus, et d'autres facteurs en conséquence desquels les résultats ou les événements réels pourraient différer sensiblement de ceux qui sont prévus dans les énoncés prospectifs. Sans prétendre en faire la liste complète, le Fonds prévient l'investisseur que les énoncés portant sur les sujets suivants sont des énoncés prospectifs ou sont susceptibles d'en être : les prix futurs du sucre brut, le prix du gaz naturel, l'ouverture de contingents spéciaux de sucre raffiné aux États-Unis, les prévisions sur la production de betteraves, la situation à l'égard des contrats de travail et des négociations collectives, le niveau de ses distributions futures et l'état d'avancement des réglementations et des enquêtes gouvernementales. Les énoncés prospectifs sont fondés sur des estimations faites et des hypothèses posées par le Fonds en fonction de son expérience et de sa perception des tendances passées, de la conjoncture et de l'évolution prévue de la situation, ainsi que sur d'autres facteurs que le Fonds a jugé pertinents et raisonnables dans les circonstances, mais rien ne garantit que ces estimations et ces hypothèses se concrétisent. Ces énoncés prospectifs pourraient faire en sorte que le rendement et les résultats réels diffèrent de façon importante de ceux qui sont indiqués dans les énoncés prospectifs, les résultats passés ou les prévisions courantes.

Des renseignements supplémentaires sur le Fonds et Lantic Inc., y compris la notice annuelle, les rapports trimestriels et annuels ainsi que des informations supplémentaires, peuvent être obtenus dans le site Web de SEDAR, à l'adresse www.sedar.com.

Le présent rapport de gestion est daté du 1er février 2011.

Contrôles internes de communication de l'information

Conformément au Règlement 52-109 sur l'attestation de l'information présentée dans les documents intermédiaires des émetteurs, le chef de la direction et le chef des finances ont conçu, ou ont fait concevoir sous leur supervision, des contrôles et procédures de communication de l'information.

En outre, le chef de la direction et le chef des finances ont conçu, ou ont fait concevoir sous leur supervision, un processus de contrôle interne à l'égard de l'information financière (le « CIIF ») afin de fournir une assurance raisonnable à l'égard de la fiabilité de l'information financière et de l'établissement des états financiers à des fins de publication de l'information financière.

Le chef de la direction et le chef des finances ont évalué les modifications apportées au processus de CIIF de la Société au cours du trimestre terminé le 31 décembre 2010 afin de déterminer si elles ont eu, ou pourraient vraisemblablement avoir, des répercussions importantes sur ce processus. Ils n'ont décelé aucun changement de ce genre lors de leur évaluation.

Résultats d'exploitation

Résultats consolidés Pour les trimestres terminés les 31 décembre  
(en milliers de dollars, sauf les données sur le volume et par part de fiducie) 2010 (non vérifié)   2009 (non vérifié)  
         
Volume (tonnes métriques) 159 697   156 413  
Revenues 151 438  $ 143 456  $
Marge brute 39 892   28 463  
Frais de vente et d'administration 4 769   4 746  
Distribution 1 655   1 867  
Amortissement 188   143  
Bénéfice avant les intérêts et la charge d'impôts (« BAII ») 33 280  $ 21 707  $
Intérêts, déduction faite des intérêts créditeurs et autres charges 2 103   2 779  
Charge d'impôts 5 158   2 376  
Bénéfice net 26 019  $ 16 552  $
Bénéfice net par part de fiducie – de base 0,30  $ 0,19  $

Dans le cours normal des activités, le Fonds a recours à des instruments financiers dérivés sous forme de contrats à terme normalisés sur le sucre, de contrats de change à terme, de contrats à terme normalisés sur le gaz naturel et de swaps de taux d'intérêt. La société exploitante du Fonds vend du sucre raffiné en dollars américains à certains clients. Ces contrats de vente sont considérés comme comportant un dérivé incorporé si la monnaie fonctionnelle du client n'est pas le dollar américain, le dérivé incorporé étant la monnaie d'origine de l'opération, c'est-à-dire le dollar américain. Les instruments financiers dérivés et les dérivés incorporés sont évalués à la valeur de marché à chaque date de clôture. Le montant des gains ou des pertes non réalisés est imputé à l'état consolidé des résultats, et un montant compensatoire correspondant est porté au bilan.

La direction estime que les résultats financiers du Fonds sont plus utiles pour elle, les investisseurs, les analystes et les autres parties intéressées lorsqu'ils sont présentés après ajustement pour tenir compte des gains ou des pertes découlant des instruments financiers dérivés et des dérivés incorporés, puisque les résultats financiers ajustés apportent une compréhension plus complète des facteurs et tendances susceptibles d'influer sur l'entreprise. Cette mesure n'est pas conforme aux PCGR.

La direction utilise les résultats ajustés non conformes aux PCGR de la société exploitante pour mesurer et évaluer le rendement de l'entreprise au moyen de sa marge brute ajustée, de son BAII ajusté et de son bénéfice net ajusté. En outre, la direction estime que ces mesures sont importantes pour les investisseurs et parties qui évaluent notre rendement à la lumière de nos résultats antérieurs. La direction a également recours à la marge brute ajustée, au BAII ajusté et au bénéfice net ajusté lorsqu'elle discute des résultats avec le conseil d'administration, le conseil des fiduciaires du Fonds, les analystes, les investisseurs, les banques et d'autres parties intéressées.

Les résultats d'exploitation devront donc être ajustés en fonction de ce qui suit :

Gain (perte) Pour les trimestres terminés les 31 décembre    
(en milliers) 2010 (non vérifié)     2009 (non vérifié)    
Ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché (sauf le swap de taux d'intérêt) 18 182   $ 5 354   $
Cumul des écarts temporaires (4 708 )   (3 365 )  
Total de l'ajustement du coût des ventes 13 474   $ 1 989   $

Une part importante de l'ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché ci-dessus se rapporte aux fluctuations du prix du sucre brut, lequel a considérablement augmenté au cours du trimestre. Par conséquent, un gain de 15,6 millions de dollars a été comptabilisé contre un gain de 5,0 millions de dollars pour le trimestre comparable de l'exercice précédent. Compte tenu de la hausse continue des prix de l'énergie, un gain découlant de l'évaluation à la valeur de marché d'un montant de 3,2 millions de dollars sur les contrats de change à terme sur le gaz naturel a été enregistré au premier trimestre de l'exercice à l'étude, contre une perte minime inscrite au trimestre comparable de l'exercice précédent. Les contrats de change à terme et les dérivés incorporés touchés par les fluctuations des taux de change se sont traduits par la comptabilisation d'une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de (0,7) millions de dollars pour le trimestre, contre un gain lié à l'évaluation à la valeur de marché de 0,4 millions de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent. Le total de l'ajustement net du coût des ventes a traduit un gain de 13,5 millions de dollars par rapport à un gain de 2,0 millions de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent.

De plus, le Fonds a inscrit un gain découlant de l'évaluation à la valeur de marché de 1,0 million de dollars pour le trimestre, en regard d'un gain de 0,4 million de dollars pour l'exercice précédent, sur l'évaluation à la valeur de marché d'un swap de taux d'intérêt dans les intérêts débiteurs à court terme par suite d'une fluctuation, dans l'ensemble, des taux d'intérêt.

Le tableau suivant présente les résultats consolidés ajustés (non conformes aux PCGR) compte non tenu des résultats de l'évaluation à la valeur de marché indiqués précédemment :

Résultats consolidés Pour les trimestres terminés les 31 décembre    
  2010 (non vérifié)     2009 (non vérifié)    
Marge brute selon les états financiers 39 892   $ 28 463   $
Ajustement selon le tableau précédent (13 474 )   (1 989 )  
Marge brute ajustée 26 418     26 474    
BAII selon les états financiers 33 280     21 707    
Ajustement selon le tableau précédent (13 474 )   (1 989 )  
BAII ajusté 19 806     19 718    
Bénéfice net selon les états financiers 26 019     16 552    
Ajustement du coût des ventes selon les données susmentionnées (13 474 )   (1 989 )  
Ajustement au titre de l'évaluation à la valeur de marché du swap de taux d'intérêt (961 )   (397 )  
Impôts futurs sur ajustement précédents 3 712     710    
Bénéfice net ajusté 15 296   $ 14 876   $
Bénéfice net par part de fiducie — de base, selon les états financiers 0,30   $ 0,19   $
Ajustement lié aux éléments ci-dessus (0,13 )   (0,02 )  
Bénéfice net ajusté par part de fiducie, de base 0,17   $ 0,17   $

Le volume du trimestre a augmenté d'environ 3 300 tonnes métriques par rapport à celui du trimestre correspondant de l'exercice 2010. Le volume des ventes industrielles s'est accru d'approximativement 3 400 tonnes métriques en raison du calendrier de livraisons. Le volume des ventes à la consommation a augmenté de près de 2 300 tonnes métriques par suite de la signature d'un compte important en avril 2010. Le volume des ventes à l'exportation s'est accru d'environ 6 000 tonnes métriques en raison des ventes de sucre aux États-Unis aux termes du programme relatif aux droits (palier II) sur le marché américain. Ces ventes ont permis de remplir les engagements conclus aux États-Unis lors de l'exercice précédent aux termes du programme relatif aux droits (palier II) sur le marché américain. Le volume des ventes de produits liquides s'est contracté de quelque 8 400 tonnes métriques par suite du recul continu du volume des ventes dans ce secteur, facteur attribuable à la valeur du sucre brut supérieure à celle du sirop de maïs à haute teneur en fructose.

Les produits du trimestre ont été de 8,0 millions de dollars supérieurs à ceux du trimestre correspondant de l'exercice précédent, cette progression étant attribuable à la hausse du prix mondial du sucre brut au cours de l'exercice 2011 par rapport à celui du trimestre correspondant de l'exercice 2010. Le prix mondial du sucre brut a atteint un sommet de plus de 34 cents la livre en décembre 2010.

Comme il a déjà été mentionné, la marge brute de 39,9 millions de dollars du trimestre ne reflète pas la marge du Fonds d'un point de vue économique, car elle inclut un gain de 13,5 millions de dollars au titre de l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés expliquée précédemment. Par conséquent, le présent rapport traite des résultats de la marge brute ajustée.

Pour le trimestre à l'étude, la marge brute ajustée a régressé de 0,1 million de dollars par rapport à celle du trimestre correspondant de l'exercice précédent. Les marges brutes ajustées par tonne métrique s'étaient établies à 165,43 $, contre 169,26 $ pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent, soit en baisse de 3,83 $ la tonne métrique. La régression des marges brutes s'explique essentiellement par le versement de primes élevées à l'égard des stocks de sucre brut achetés sur le marché au comptant au cours du trimestre et s'est traduite par l'annulation des avantages découlant d'une meilleure composition du chiffre d'affaires et du prix supérieur du sucre relativement aux ventes de betteraves à sucre au Canada de Taber. La grande partie du sucre brut est achetée d'avance en vertu de contrats à long terme, mais une partie du volume n'est pas visée par l'engagement compte tenu du fait que le volume de ventes total et les récoltes de betteraves de Taber sont incertains. À l'automne 2010, les réserves de sucre brut étaient basses, et d'importantes primes ont été imputées à la valeur normale des prix du sucre brut (cours n11) relativement aux cargaisons achetées sur le marché au comptant. Au cours du trimestre, le Fonds a engagé des coûts de plus de 2,0 millions de dollars à l'égard de ces primes sur le sucre brut, ce qui représente environ 12,50 $ la tonne métrique de sucre vendue pendant le trimestre.

Les frais d'administration et de vente correspondaient à ceux du trimestre correspondant de l'exercice 2010. La baisse de 0,2 million de dollars des frais de distribution à l'exercice 2011 s'explique principalement par le calendrier des expéditions de Vancouver vers Taber.

Les intérêts débiteurs du trimestre comprennent un gain au titre de l'évaluation à la valeur de marché de 1,0 million de dollars, contre un gain de 0,4 million de dollars pou l'exercice 2010, relativement au swap de taux d'intérêt de 70,0 millions de dollars, de cinq ans, conclu en juillet 2008. Sans cet ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché, les intérêts débiteurs du trimestre auraient été inférieurs d'environ 0,1 million de dollars en raison des emprunts moins importants effectués au cours du trimestre.

Résultats trimestriels

Le tableau qui suit présente les principales informations financières tirées des états financiers consolidés et les mesures non conformes aux PCGR du Fonds pour les huit derniers trimestres.

  TRIMESTRES  
  2011 (non vérifié) 2010 (non vérifié) 2009 (non vérifié)  
(en milliers de dollars, sauf les données sur le volume, sur le ratio de la marge et sur l es renseignements par part de fiducie) T1 T4 T3 T2   T1 T4 T3 T2  
Volume TM 159 697 192 171 180 462 153 103   156 413 187 538 167 612 159 700  
Produits 151 438 163 264 156 302 143 851   143 456 154 596 128 478 121 849  
Marge (perte) brute 39 892 53 237 17 335 (11 396 ) 28 463 40 559 28 236 9 329  
BAII (perte) 33 280 44 773 10 362 (17 638 ) 21 707 32 434 20 447 (116 )
Bénéfice net (perte) 26 019 33 710 7 088 (12 136 ) 16 552 24 004 16 952 727  
Ratio de la marge brute par TM 249,80 277,03 96,06 (74,43 ) 181,97 216,27 168,46 58,42  
Par part de fiducie                    
Bénéfice net (perte)                    
  De base 0,30 0,39 0,08 (0,14 ) 0,19 0,27 0,19 0,01  
  Dilué(e) 0,25 0,32 0,08 (0,14 ) 0,17 0,23 0,17 0,01  
Mesures non conformes aux PCGR                    
Marge brute ajustée 26 418 23 098 21 215 15 573   26 474 33 208 24 320 15 985  
BAII ajusté 19 806 14 634 14 242 9 331   19 718 25 083 16 531 6 540  
Bénéfice net ajusté 15 296 12 136 11 151 6 548   14 876 18 638 12 578 5 732  
Ratio de la marge brute ajustée par TM 165,43 120,20 117,56 101,72   169,26 177,07 145,10 100,09  
Bénéfice net ajusté par part de fiducie                    
  De base 0,17 0,14 0,13 0,08   0,17 0,21 0,14 0,07  
  Dilué(e) 0,16 0,13 0,12 0,08   0,15 0,18 0,13 0,07  

Habituellement, le premier trimestre (soit la période allant d'octobre à décembre) de l'exercice est le meilleur trimestre en ce qui a trait aux marges brutes ajustées et au bénéfice net ajusté en raison de la combinaison favorable des produits vendus. Cela est attribuable à la hausse des ventes de produits de boulangerie et de pâtisserie au cours de cette période de l'année. En revanche, le deuxième trimestre (soit la période allant de janvier à mars) est généralement celui où le volume est le plus bas, ce qui donne lieu à des diminutions des produits d'exploitation, des marges brutes ajustées et du bénéfice net ajusté.

Liquidités

Les liquidités distribuables générées par la société exploitante, Lantic, sont versées au Fonds sous forme de dividendes et de remboursements de capital sur les actions ordinaires de Lantic, et de versements d'intérêts sur les billets subordonnés de Lantic qui sont détenus par le Fonds, et ce, après la constitution de provisions suffisantes pour les dépenses en immobilisations et les besoins en fonds de roulement. Les sommes reçues par le Fonds sont utilisées pour verser des distributions à ses porteurs de parts.

Les liquidités distribuables normalisées, au sens qu'en donne l'Institut Canadien des Comptables Agréés (l'« ICCA ») dans son bulletin d'interprétation publié en juillet 2007, sont définies comme étant la mesure conforme aux PCGR des flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation, rajustés pour tenir compte des dépenses en immobilisations, des restrictions auxquelles sont soumises les distributions, restrictions découlent du respect des clauses restrictives de nature financière en vigueur au moment de la présentation de l'information financière ainsi que des participations minoritaires.

Les liquidités distribuables normalisées se présentent comme suit :

  Pour les trimestres terminés les 31 décembre     Montants cumulatifs pour la période des cinq derniers exercices terminée le 30 septembre    
(en milliers) 2010 (non vérifié)     2009 (non vérifié)     2010 (non vérifié)    
Flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation (8 224 ) $ 659   $ 295 806   $
Dépenses en immobilisations (1 445 )   (1 312 )   (37 937 )  
Restrictions liées au financement            
Liquidités distribuables normalisées (9 669 ) $ (653 ) $ 257 869   $

Pour les périodes présentées ci-dessus, les distributions n'ont été soumises à aucune restriction découlant du respect de clauses restrictives de nature financière.

Les flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation se sont établis, au premier trimestre de 2011, au montant négatif de 8,2 millions de dollars, contre 0,7 million de dollars au cours du trimestre correspondant de l'exercice 2010. Au cours du premier trimestre de chaque exercice, toutes les betteraves à sucre sont récoltées et livrées à l'usine de Taber afin qu'elles y soient transformées, ce qui entraîne une augmentation considérable du volume des stocks à la fin de ce premier trimestre. Par ailleurs, le prix du sucre brut a clôturé à plus de 32 cents à la fin du trimestre, ce qui s'est traduit par un accroissement de 49,6 millions de dollars de la valeur des stocks au premier trimestre de l'exercice 2011, contre 29,7 millions de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent. Cet accroissement par rapport à l'exercice précédent s'explique essentiellement par des récoltes de betteraves à sucre plus abondantes et par la montée des prix du sucre brut. Il est contrebalancé en partie par une diminution plus importante des débiteurs attribuable au volume important des ventes à l'exportation, par rapport au volume visé par les droits (palier II), qui a été enregistré en septembre 2010 et que ces débiteurs ont été recouvrés au cours du premier trimestre de l'exercice considéré.

Dans l'ensemble, les dépenses en immobilisations ont été supérieures à celles de l'exercice précédent, en raison principalement du calendrier des projets comparativement à celui de l'exercice 2010.

Les liquidités distribuables normalisées ne représentent pas des liquidités disponibles à des fins de distribution en raison essentiellement de facteurs temporels des variations des éléments hors caisse du fonds de roulement, à l'ajustement lié au moment de l'évaluation à la valeur de marché des instruments dérivés, aux instruments financiers sans effet sur la trésorerie et à d'autres éléments de financement.

Le bulletin d'interprétation de l'ICCA fournit des informations supplémentaires que les administrateurs du Fonds jugent appropriées pour déterminer l'ampleur des distributions en espèces. Il permet en outre d'utiliser une mesure comprenant d'autres éléments que ceux qui sont inclus dans les liquidités distribuables normalisées. Ces mesures supplémentaires peuvent avoir une incidence sur les distributions du Fonds, et elles doivent, par conséquent, être prises en compte dans le calcul du montant réel des liquidités disponibles aux fins de distribution. Toutes ces mesures sont désignées et expliquées séparément, et elles donnent lieu aux liquidités distribuables ajustées.

Les liquidités distribuables ajustées se présentent comme suit :

  Pour les trimestres terminés les 31 décembre     Montants cumulatifs pour la période des cinq derniers exercices terminée le 30 septembre    
(en milliers de dollars) 2010 (non vérifié)     2009 (non vérifié)     2010 (non vérifié)    
Liquidités distribuables normalisées selon les données susmentionnées (9 669 ) $ (653 ) $ 257 869   $
Ajustements                  
  Variation des éléments hors caisse du fonds de roulement 38 658     21 198     19 172    
  Ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés (14 435 )   (2 386 )   7 545    
  Montant hors caisse au titre des instruments financiers 3 672     656     (21 307 )  
  Projets d'immobilisations 45         6 299    
  Rachat de parts de fiducie, montant net         (5 312 )  
  Intérêts débiteurs sur la composante capitaux propres des débentures convertibles non garanties         (2 983 )  
  Frais de financement reportés         (7 188 )  
Liquidités distribuables ajustées 18 271   $ 18 815   $ 254 095   $
Distributions déclarées 10 066   $ 10 042   $ 194 071   $

Les liquidités distribuables ajustées ont diminué de 0,5 million de dollars au cours du trimestre comparativement au trimestre correspondant de 2010. Cette baisse est essentiellement attribuable à l'impôt exigible de Lantic, lequel devrait se résorber au cours des prochains trimestres.

Les variations des éléments hors caisse du fonds de roulement lié à l'exploitation représentent les variations, par rapport au trimestre précédent, des actifs à court terme, comme les débiteurs, et les stocks et des passifs à court terme, comme les créditeurs. Les variations de ces éléments s'expliquent principalement par le calendrier de recouvrement des débiteurs, de la réception du sucre brut et du règlement des passifs. Les variations à la hausse ou à la baisse de ces comptes ne constituent donc pas des liquidités disponibles aux fins de distribution. Ces augmentations et diminutions sont financées à même les liquidités disponibles et les facilités de crédit d'un montant de 200,0 millions de dollars dont dispose la Société. Les augmentations et les diminutions de la dette bancaire à court terme sont également attribuables au moment où surviennent les événements susmentionnés et, par conséquent, ne représentent pas des liquidités disponibles aux fins de distribution.
Les ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et aux instruments financiers s'expliquent principalement par les gains et les pertes non réalisés sur les instruments financiers dérivés, et ils ne constituent donc pas des montants hors trésorerie, sauf en ce qui a trait aux appels de marges relatifs aux positions nettes sur le sucre et aux contrats sur le gaz naturel.

La somme dépensée à l'égard des projets d'immobilisations a trait à l'achèvement de la nouvelle presse à pulpe de betterave de l'usine de Taber ainsi qu'au projet lié au dispositif de récupération de chaleur à Montréal entrepris l'an dernier.

Excédent des flux de trésorerie et du bénéfice net sur les distributions versées

Le tableau qui suit présente l'excédent des flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation et du bénéfice net sur les distributions versées au cours de la période des trois derniers exercices terminée le 30 septembre et au cours des premiers trimestres terminés les 31 décembre 2010 et 2009 :

  Pour les trimestres terminés les 31 décembre     Exercices terminés les 30 septembre    
(en milliers de dollars) 2010 (non vérifié)     2009 (non vérifié)     2010 (vérifié)   2009 (vérifié)   2008 (vérifié)    
Flux de trésorerie liés (insuffisance liée) aux activités d'exploitation (8 224 ) $ 659   $ 83 203 $ 69 791 $ 23 372   $
Bénéfice net 26 019     16 552     45 214   42 537   48 134    
Distributions versées 10 066     10 042     40 186   40 206   40 082    
(Insuffisance) excédent des flux de trésorerie lié(e) aux activités d'exploitation par rapport aux distributions en espèces versées (18 290 )   (9 383 )   43 017   29 585   (16 710 )  
Excédent du bénéfice net par rapport aux distributions en espèces versées 15 953   $ 6 510   $ 5 028 $ 2 331 $ 8 052   $

Au premier trimestre de l'exercice 2011, la valeur des stocks a augmenté de 49,6 millions de dollars en raison de la hausse du prix du sucre brut et de l'abondance de la récolte de betteraves de Taber. Au premier trimestre de tous les exercices, le stock augmente du fait que les betteraves de Taber sont récoltées pendant ce trimestre, ce qui explique l'insuffisance des flux de trésorerie par rapport aux distributions en espèces versées de chacun des trimestres susmentionnés. Cette insuffisance a été financée à même les soldes d'encaisse disponibles et les emprunts à court terme.

Obligations contractuelles

Il n'y a aucun changement important par rapport au tableau des obligations contractuelles présenté dans le rapport de gestion figurant dans le rapport annuel du 30 septembre 2010.

Au 31 décembre 2010, les sociétés exploitantes avaient des engagements visant l'acquisition d'un total de 1 691 000 tonnes métriques de sucre brut sur lesquelles le prix de seulement 96 000 tonnes métriques avait été fixé pour un engagement total de 78,0 millions de dollars.

Sources de financement

Lantic dispose des marges de crédit autorisées totalisant 200,0 millions de dollars pour financer son exploitation. À la fin du trimestre, une tranche de 70,0 millions de dollars a été prélevée sur la facilité de crédit liée au fonds de roulement.

À la fin du trimestre, le niveau des stocks était élevé comparativement à celui de la période terminée le 30 septembre 2010, en raison de la hausse du prix du sucre brut et de la récolte de betteraves de Taber du premier trimestre.

Les besoins en liquidités pour financer le fonds de roulement et les dépenses en immobilisations devraient être comblés par des sources de crédit disponibles et des rentrées de fonds liées à l'exploitation.

Titres en circulation

Le 1er janvier 2011, le Fonds a été converti en société par actions, et toutes les parts de fiducie en circulation ont été converties en action de Rogers Sugar Inc., société remplaçante de Rogers Sugar Income Fund à raison de une action pour chaque part. Au 25 janvier 2011, 87 534 113 actions ordinaires étaient en circulation.

Modifications de conventions comptables et principales estimations comptables

Nos conventions comptables et principales estimations comptables sont demeurées essentiellement les mêmes que celles qui ont été présentées dans le rapport de gestion figurant dans le rapport annuel du 30 septembre 2010.

Normes internationales d'information financière (« IFRS »)

En février 2008, le Conseil des normes comptables (le « CNC ») a confirmé que les entreprises ayant une obligation publique de rendre des comptes seront tenues d'adopter les IFRS aux fins de communication de l'information financière intermédiaire et annuelle pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011. La Société sera tenue de commencer à présenter son information financière selon les IFRS pour le trimestre se terminant le 31 décembre 2011, et elle devra dresser un bilan d'ouverture et fournir de l'information conformément aux IFRS pour les périodes correspondantes présentées.

La Société a commencé à planifier le passage des PCGR du Canada en vigueur aux IFRS en dressant un plan d'exécution de projet et en mettant sur pied une équipe de projet. Cette équipe est chapeautée par des dirigeants des services financiers, lesquels dirigeants assurent la gouvernance, la gestion et le soutien du projet dans son ensemble. Elle informe, chaque trimestre, le comité de vérification sur l'avancement du projet et elle analyse les principales constatations ainsi que les exigences comptables futures.

Le plan d'exécution du projet comporte trois phases : l'évaluation initiale, l'évaluation et la conception détaillées et la mise en œuvre. La Société a terminé la phase d'évaluation initiale, qui comprenait un examen général des principales différences entre les PCGR du Canada en vigueur et les IFRS. L'évaluation initiale comportait également des séances de formation à l'intention des membres de l'équipe du projet ainsi que des discussions avec les vérificateurs externes de la Société.

La Société en est maintenant à la phase d'évaluation et de conception détaillées. Cette phase comporte une étude exhaustive de l'incidence des différences entre les PCGR du Canada et les IFRS qui ont été signalées durant la phase d'évaluation initiale. Les solutions élaborées pour résoudre les difficultés soulevées par ces différences progressent selon le plan établi. Certaines des différences importantes entre les PCGR du Canada et les IFRS qui ont été relevées jusqu'à maintenant et qui font actuellement l'objet d'une évaluation sont présentées ci-après :

  • Norme comptable internationale (« IAS ») 16, Immobilisations corporelles. Aux termes des IFRS, les composantes des immobilisations corporelles dont les durées d'utilité diffèrent doivent être relevées aux fins du calcul de l'amortissement. À l'heure actuelle, la Société procède à l'examen de la division en composantes de nos immobilisations corporelles pour déterminer quelles seront les répercussions sur l'amortissement selon les IFRS.

  • IAS 23, Coûts d'emprunt. Aux termes des IFRS, les coûts d'emprunt engagés durant la période au cours de laquelle une immobilisation admissible est en construction doivent être incorporés comme composante du coût de l'actif. Conformément aux conventions comptables du Fonds actuellement en vigueur, tous les coûts d'emprunt sont imputés aux résultats et inclus dans les intérêts débiteurs de la Société compte utiliser une exemption facultative afin de n'incorporer dans le coût de l'actif que les coûts d'emprunt des actifs dont la date de commencement pour l'incorporation dans le coût d'un actif est postérieure ou égale à la date de transition. Par conséquent, la Société ne prévoit pas apporter d'ajustement au bilan d'ouverture établi selon les IFRS pour les coûts d'emprunt engagés avant la date de transition.

  • IAS 36, Dépréciation d'actifs. Conformément aux IFRS, les actifs doivent être regroupés en unités génératrices de trésorerie (« UGT ») sur la base d'entrées de trésorerie indépendantes aux fins des tests de dépréciation, lesquels sont effectués en une seule étape. La Société a établi son regroupement d'unités génératrices de trésorerie devant être utilisées aux fins des tests de dépréciation du goodwill. Il a déterminé qu'il n'y avait aucune perte de valeur à l'égard du goodwill à la date de transition aux IFRS.

  • IAS 27, États financiers consolidés et individuels et Standing Interpretation Committee (« SIC ») 12, Consolidation — Entités ad hoc. Le modèle de consolidation des entités à détenteurs de droits variables (les « EDDV ») n'est pas reconnu aux termes des IFRS. La Société doit déterminer si Lantic Inc. peut être consolidée selon le modèle axé sur le contrôle de l'IAS 27 et du SIC 12. Lors de la transition aux IFRS, la Société pourrait devoir utiliser la méthode de la mise en équivalence pour sa filiale en propriété exclusive, Lantic, plutôt que la méthode de la consolidation.

  • IAS 17, Contrats de location. La Société a conclu divers contrats de location qui sont comptabilisés à titre de contrats de location-exploitation conformément aux PCGR du Canada. Il est sur le point d'évaluer si ces contrats devront ou non être reclassés comme contrats de location-financement selon les IFRS.

  • IAS 19, Avantages du personnel. Selon les IFRS, les coûts des services passés acquis aux termes d'un régime à prestations déterminées sont immédiatement comptabilisés en résultat net. La Société est censé comptabiliser, à la date de transition, le solde de l'ensemble des coûts des services passés acquis aux résultats non distribués. En outre, comme le permettent les IFRS, la Société est censé comptabiliser dans les autres éléments du résultat global les gains actuariels et les pertes actuarielles à mesure qu'ils surviendront, sans qu'il n'y ait d'incidence sur le résultat net.

  • IFRS 1, Première adoption des IFRS. La Société a l'intention de se prévaloir de l'exemption relative aux regroupements d'entreprises et de ne pas retraiter la comptabilisation des acquisitions d'entreprises antérieures. Par ailleurs, il n'a pas l'intention de se prévaloir de l'exemption permettant d'utiliser la juste valeur comme coût présumé, et compte plutôt continuer de présenter les immobilisations corporelles à leur coût initial.

Les travaux entrepris dans le cadre du plan de transition se poursuivent comme prévu, et la Société est d'avis qu'elle est en bonne voie de réaliser la transition vers les IFRS conformément au calendrier établi par le CNC. Les travaux achevés jusqu'ici laissent entrevoir que les répercussions sur les processus administratifs, les systèmes informatiques, les contrôles et procédures de communication de l'information financière et les contrôles internes à l'égard de l'information financière de la Société devraient être mineures. Ces conclusions provisoires peuvent toutefois changer à mesure que la Société progresse dans la réalisation de son plan de transition et qu'elle examine tout fait nouveau concernant les IFRS et devant conduire à la date du basculement aux IFRS de la Société.

Événements postérieurs à la date du bilan

Le 1er janvier 2011, le Fonds a été converti en société par actions, dont la dénomination est Rogers Sugar Inc. Toutes les parts de fiducie en circulation ont été converties en actions de la nouvelle société, à raison de une action pour chaque part. À cette date, la totalité des actifs du Fonds, tel que les actions ordinaires de Lantic Inc. et les billets existants ont été transférés à Rogers Sugar Inc. qui a par ailleurs pris en charge tous les passifs du Fonds, y compris les obligations à l'égard des débentures convertibles subordonnées non garanties existantes.

En outre, grâce à une modification apportée au plan d'arrangement, il a été possible de réduire le capital social de Rogers Sugar Inc. par le biais du déficit comptable au 1er janvier 2011, et ce, sans effectuer de paiements ni apporter de réductions à l'égard de son capital déclaré. Par conséquent, un montant de 284,1 millions de dollars sera porté en diminution du capital social de 560,5 millions de dollars et le déficit de 276,5 millions de dollars sera réduit à néant.

Le régime d'options d'achat de parts en vigueur sous Rogers Sugar Income Fund a été remplacé par le régime d'options sur actions de Rogers Sugar Inc., au 1er janvier 2011. De plus, à cette même date, toutes les options en circulation aux termes du régime d'options d'achat de parts ont été transférées au régime d'options sur actions de Rogers Sugar Inc., à raison de une action pour chaque part.

Le 1er février 2011, les actionnaires de Rogers Sugar Inc. devront se prononcer à l'égard d'une résolution spéciale visant à réduire le capital déclaré de Rogers Sugar Inc., d'un montant de 200,0 millions de dollars à compter de cette date. Si la résolution est adoptée, le capital déclaré sera réduit à 84,1 millions de dollars et le surplus d'apport augmentera de 200,0 millions de dollars pour s'établir à 204,7 millions de dollars.

Facteurs de risque

Les facteurs de risque ayant une incidence sur les affaires et les activités du Fonds sont décrits dans le rapport de gestion figurant dans notre rapport annuel pour l'exercice terminé le 30 septembre 2010. Ce document peut être consulté sur le site Web de SEDAR, à l'adresse www.sedar.com, ou sur l'un de nos sites Web, à l'adresse www.lantic.ca ou www.rogerssugar.com.

PERSPECTIVES

Les réserves mondiales de sucre brut sont actuellement très basses en raison d'une récolte en sol brésilien en 2010 plus faible que prévu et de récoltes actuelles en Australie, en Amérique centrale et dans d'autres pays producteurs, moins fructueuses que les prévisions initiales. Par conséquent, les prix du sucre brut ont grimpé considérablement, et des primes importantes au-delà des prix du sucre brut (cours n° 11) devront désormais être payées pour les expéditions des neuf prochains mois. Pour la portion restante de l'exercice 2011, l'achat de plus de 75 % des stocks de sucre brut nécessaires a été conclu plus tôt par voie de contrats à long terme. Le reste des stocks de sucre, soit près de 140 000 tonnes métriques, a été acheté en décembre 2010, mais des primes élevées ont été appliquées sur la valeur du sucre brut. Ces primes auront une incidence négative sur les marges brutes par tonne métrique si Lantic est incapable d'accroître ses marges sur les ventes.

En décembre 2010, nous avons également négocié de nouveaux contrats à long terme avec les fournisseurs de sucre brut qui couvrent environ 75 % de nos besoins estimatifs en sucre brut jusqu'en juin 2014. Ces contrats protégeront la Société contre les primes élevées qui pourraient lui être imposées si les réserves du marché mondial du sucre brut demeuraient aussi basses que maintenant.

Près de la moitié du volume restant de sucre de betterave du Canada destiné à la vente a fait l'objet d'une précouverture d'une valeur avoisinant les 20 cents la livre. Si les prix du sucre brut restaient élevés pour le reste de l'exercice à l'étude, Lantic profiterait de la hausse de la valeur du sucre brut sur près de 10 000 tonnes, soit le volume restant dont le coût n'a pas encore été établi par les clients.

Le 1er novembre 2010, le Tribunal canadien du commerce extérieur (le « TCCE ») a prolongé de cinq ans les droits antidumping contre les États-Unis, mais a retiré les droits antidumping et les droits compensateurs imposés sur les expéditions de sucre raffiné en provenance des pays de l'Union européenne. Après examen des motifs du retrait de ces droits invoqués par le TCCE, l'Institut canadien du sucre, représentant l'industrie canadienne du raffinage du sucre, a porté cette décision en appel le 1er décembre 2010. Le processus d'appel prendra plusieurs mois, et rien ne garantit que la décision du TCCE sera annulée.

La campagne de coupe en tranches de betteraves de Taber a pris fin le 30 décembre 2010 et, selon les prévisions, la production totale de sucre de betterave est maintenant estimée à 86 000 tonnes métriques, une fois que la campagne de jus concentré sera achevée au printemps 2011. Il est question de près de 22 000 tonnes métriques de plus que la production du dernier exercice.

Une partie considérable des besoins en gaz naturel pour l'exercice 2011 a fait l'objet d'opérations de couverture à des prix moyens comparables à ceux de l'exercice 2010. Les volumes restants ne faisant pas l'objet d'opérations de couverture devraient bénéficier de la baisse actuelle des prix du gaz naturel, ce qui devrait hausser les ratios de marge brute ajustée. En outre, nous avons pris certaines positions sur le marché à terme pour les exercices 2012 à 2014, dont certaines seraient à des prix supérieurs à ceux actuellement en vigueur sur le marché, mais à des prix identiques à ceux de l'exercice 2010 ou encore plus avantageux que ceux-ci. Nous continuerons de surveiller de près la dynamique du marché du gaz naturel en ayant comme objectif de réduire ces coûts de gaz naturel.

Dans le contexte financier actuel, le rendement des actifs des régimes de retraite peut varier par rapport à leur rendement historique. Jumelé au taux d'actualisation utilisé pour évaluer les obligations des régimes, ce rendement peut avoir des répercussions sur les charges au titre des régimes de retraite au cours des exercices à venir. Une évaluation actuarielle du régime a été terminée au cours de l'exercice 2010, tandis que les trois autres devront être finalisées pendant l'exercice 2011. Par suite de l'évaluation actuarielle de l'exercice 2010, les cotisations au régime ont subi une augmentation de près de 1,0 million de dollars et, selon les prévisions, les cotisations futures devraient augmenter après les trois autres évaluations actuarielles.

  31 décembre 2010     30 septembre 2010     31 décembre 2009    
                   
ACTIF                  
Actif à court terme                  
  Trésorerie et équivalents de trésorerie 19 046   $ 38 781   $ 6 672   $
  Débiteurs 47 722     58 231     42 161    
  Stocks 100 946     51 358     104 807    
  Charges payées d'avance 815     1 885     2 046    
  Impôts futurs 624     1 030     1 668    
  Instruments financiers dérivés (note 3) 176     24     1 276    
  169 329     151 309     158 630    
Immobilisations 181 148     183 361     186 220    
Actifs des régimes de retraite à prestations déterminées 19 224     19 672     17 749    
Instruments financiers dérivés (note 3) 23     1     22    
Autres actifs 464     510     676    
Écart d'acquisition 229 952     229 952     229 952    
  600 140   $ 584 805   $ 593 249   $
                   
PASSIF ET CAPITAUX PROPRES ATTRIBUABLES AUX PORTEURS DE PARTS                  
Passif à court terme                  
  Emprunts à court terme 70 000   $ 70 000   $ 82 000   $
  Créditeurs et charges à payer 41 918     42 716     38 560    
  Instruments financiers dérivés (note 3) 9 019     8 989     10 108    
  Obligation à court terme au titre de contrats de location-acquisition 82     82     21    
  121 019     121 787     130 689    
Avantages sociaux futurs 29 425     29 545     29 014    
Instruments financiers dérivés (note 3) 8 815     12 343     8 690    
Obligation à long terme au titre de contrats de location-acquisition 179     181     106    
Débentures convertibles subordonnées non garanties 130 803     130 599     131 592    
Impôts futurs 21 135     17 542     19 702    
  311 376     311 997     319 793    
CAPITAUX PROPRES ATTRIBUABLES AUX PORTEURS DE PARTS                  
Parts de fiducie (notes 4 et 6) 560 543     560 543     559 677    
Surplus d'apport 4 686     4 683     4 715    
Déficit (276 465 )   (292 418 )   (290 936 )  
  288 764     272 808     273 456    
  600 140   $ 584 805   $ 593 249   $
                   
                   
                   
  2010     2009  
Produits 151 438   $ 143 456 $
Coût des ventes 111 546     114 993  
Marge brute 39 892     28 463  
           
Charges          
  Frais de vente et d'administration 4 769     4 746  
  Distribution 1 655     1 867  
  Amortissement 188     143  
  6 612     6 756  
Bénéfice avant les intérêts et la charge d'impôts 33 280     21 707  
Intérêts sur les débentures convertibles 1 955     1 993  
Amortissement des frais de financement reportés 250     267  
Intérêts débiteurs (créditeurs) liés à des éléments à court terme (102 )   519  
  2 103     2 779  
Bénéfice avant la charge d'impôts 31 177     18 928  
           
Charge d'impôts          
  Impôts exigibles 1 159     267  
  Impôts futurs 3 999     2 109  
  5 158     2 376  
Bénéfice net et autres éléments du résultat étendu 26 019   $ 16 552 $
           
Bénéfice net par part de fiducie          
  De base 0,30   $ 0,19 $
  Dilué 0,25   $ 0,17 $
           
Renseignements supplémentaires :          
Charge afférente aux avantages sociaux futurs 1 357   $ 1 121 $
           
  2010    
  Nombre de parts de fiducie Parts de fiducie   Surplus d'apport   Déficit     Total    
Solde au début de la période 87 534 113 560 543 $ 4 683 $ (292 418 ) $ 272 808   $
                       
Distributions     (10 066 )   (10 066 )  
Rémunération à base d'actions   3       3    
Bénéfice net     26 019     26 019    
Solde à la fin de la période 87 534 113 560 543 $ 4 686 $ (276 465 ) $ 288 764   $
       
       
       
  2009    
  Nombre de parts de fiducie Parts de fiducie   Surplus d'apport   Déficit     Total    
Solde au début de la période 87 327 887 559 662 $ 4 712 $ (297 446 ) $ 266 928   $
                       
Distributions     (10 042 )   (10 042 )  
Rémunération à base d'actions   3       3    
Conversion de débentures convertibles en parts de fiducie (note 4) 2 830 15         15    
Bénéfice net     16 552     16 552    
Solde à la fin de la période 87 330 717 559 677 $ 4 715 $ (290 936 ) $ 273 456   $
       
       
       
  Pour les trimestres terminés les 31 décembre    
  2010 (non vérifié)     2009 (non vérifié)    
Flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation            
  Bénéfice net 26 019   $ 16 552   $
  Ajustements pour tenir compte des éléments suivants sans effet sur la trésorerie :            
    Amortissement 3 507     3 459    
    Amortissement des frais de financement reportés 250     267    
    Impôts futurs 3 999     2 109    
    Avantages sociaux futurs 328     123    
    Variation des instruments financiers dérivés (3 672 )   (656 )  
    Charge de rémunération à base d'actions 3     3    
    Autres        
  30 434     21 857    
Variation des éléments hors caisse du fonds de roulement            
  Débiteurs 10 509     7 476    
  Stocks (49 588 )   (29 671 )  
  Charges payées d'avance 1 070     287    
  Créditeurs et charges à payer (649 )   710    
  (38 658 )   (21 198 )  
  (8 224 )   659    
Flux de trésorerie liés aux activités de financement            
  Emprunts à court terme     12 000    
  Distributions aux porteurs de parts (10 066 )   (10 042 )  
  (10 066 )   1 958    
Flux de trésorerie liés aux activités d'investissement            
  Acquisitions d'immobilisations (1 445 )   (1 312 )  
Variation nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (19 735 )   1 365    
Trésorerie et équivalents de trésorerie au début de la période 38 781   $ 5 367   $
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la fin de la période 19 046   $ 6 672   $
Renseignements supplémentaires            
  Intérêts versés sur la dette 5 004     4 850    
  Impôts sur le bénéfice payés 206     775    
  Immobilisations comprises dans les créditeurs et charges à payer et obligation au titre de contrats de location-acquisition 381     498    
             

Rogers Sugar Income Fund (le « Fonds ») est une fiducie à capital variable, à but restreint, qui a été créée en vertu des lois de l'Ontario par une déclaration de fiducie modifiée et mise à jour en date du 3 février 2005 (la « déclaration de fiducie »). Un nombre illimité de parts de fiducie peut être émis aux termes de la déclaration de fiducie.

Le 29 septembre 2010, les porteurs de parts du Fonds ont approuvé la conversion du Fonds en société par actions conformément à un plan d'arrangement aux termes de l'article 192 de la Loi canadienne sur les sociétés par actions. Le plan d'arrangement a ensuite été approuvé par la Cour suprême de la Colombie-Britannique le 4 octobre 2010 et, par conséquent, le 1er janvier 2011, les parts de fiducie du Fonds ont été converties en actions de Rogers Sugar Inc., société remplaçante du Fonds, à raison de une part contre une action.

Note 1. Règles de présentation

Les présents états financiers consolidés intermédiaires non vérifiés ont été dressés conformément aux principes comptables généralement reconnus (les « PCGR ») du Canada. Ces états financiers ne comprennent pas tous les renseignements qu'exigent les PCGR du Canada et, par conséquent, ils doivent être lus à la lumière des états financiers consolidés et des notes y afférentes établis pour l'exercice terminé le 30 septembre 2010. Les présents états financiers n'ont pas fait l'objet d'un examen ni d'une vérification de la part des vérificateurs externes du Fonds.

Note 2. Conventions comptables

Les présents états financiers suivent les mêmes conventions comptables et méthodes d'application que les états financiers annuels les plus récents du Fonds, soit ceux de l'exercice terminé le 30 septembre 2010.

Note 3. Instruments financiers

Le tableau ci-après fournit le détail des gains ou des pertes inscrits au cours du trimestre, dans le cadre de l'évaluation à la valeur de marché de tous les instruments financiers dérivés et instruments dérivés incorporés. Les montants au titre des contrats sur le sucre brut (qui sont des instruments financiers dérivés) dans ce tableau sont présentés après compensation des marges de variation payées aux courtiers ou reçues de ces derniers à la fin de la période considérée. Les contrats à terme sur le gaz naturel et sur le sucre ont été évalués à la valeur de marché au moyen des valeurs à la cote publiées pour ces marchandises, alors que les contrats de change à terme ont été évalués à la valeur de marché au moyen des taux publiés par l'institution financière constituant la contrepartie à ces contrats. Le calcul de la juste valeur des contrats sur le gaz naturel, des contrats de change à terme et du swap de taux d'intérêt comprend un ajustement lié au risque de crédit du Fonds ou de la contrepartie, selon le cas.

  Actifs au titre des instruments financiers   Passifs au titre des instruments financiers   Gain (perte)
Coût des ventes
    Intérêts créditeurs (débiteurs)  
ÉVALUATION À LA VALEUR DE MARCHÉ Court
terme
  Long
terme
  Court
terme
  Long
terme
 
                Pour les trimestres terminés les 31 décembre  
                  2010     2009     2010   2009  
Contrats à terme standardisés sur le sucre et options sur le sucre 176 $ 23 $ $ $ 15 645 $   5 005 $   $ $
Contrats à terme normalisés sur le gaz naturel         5 018   6 435   3 249     (47 )      
Contrats de change à terme         1 043   19   88     321        
Instruments dérivés incorporés         1 272   165   (800 )   75        
Swap de taux d'intérêt         1 686   2 196           961   397  
  176 $ 23 $ 9 019 $ 8 815 $ 18 182 $   5 354 $   961 $ 397 $
                                     

Note 4. Parts de fiducie

Au cours du premier trimestre de 2010, des débentures convertibles subordonnées non garanties de deuxième série d'un capital de 15 $ ont été converties par leurs porteurs en un total de 2 830 parts de fiducie. Étant donné que cette conversion est une opération hors trésorerie, elle n'est pas inscrite à l'état des flux de trésorerie. Au 31 décembre 2010, 87 534 113 parts de fiducie étaient émises et en circulation.

Le 16 décembre 2010, le Fonds a obtenu de la Bourse de Toronto l'autorisation de procéder à une offre publique de rachat dans le cours normal des activités dans le but de racheter 6 414 297 parts de fiducie du Fonds, soit 10 % du flottant du Fonds, jusqu'à concurrence de 3,0 millions de dollars de capital des débentures convertibles subordonnées non garanties de troisième série à 5,9 % et jusqu'à 2,0 millions de dollars de capital des débentures convertibles subordonnées non garanties de quatrième série à 5,7 % du Fonds. L'offre a débuté le 21 décembre 2010, et pourrait se poursuivre jusqu'au 6 décembre 2011. Rogers Sugar Inc., société remplaçante du Fonds, poursuivra l'offre publique de rachat dans le cours normal des activités à compter du 1er janvier 2011.

Note 5. Informations sectorielles

Les produits proviennent de clients situés dans les zones géographiques suivantes :

  Pour les trimestres terminés les 31 décembre  
  2010   2009  
Canada 141 702 $ 137 732 $
États-Unis et autres pays 9 736   5 724  
  151 438 $ 143 456 $

Note 6. Événements postérieurs à la date du bilan

Le 29 septembre 2010, les porteurs de parts du Fonds ont approuvé la conversion du Fonds en société par actions conformément à un plan d'arrangement aux termes de l'article 192 de la Loi canadienne sur les sociétés par actions. Le plan d'arrangement a ensuite été approuvé par la Cour suprême de la Colombie-Britannique le 4 octobre 2010 et, par conséquent, le 1er janvier 2011, les parts de fiducie du Fonds ont été converties en actions de Rogers Sugar Inc., le successeur de Rogers Sugar Income Fund, à raison de une part contre une action.

Lors de l'assemblée extraordinaire tenue le 29 septembre 2010, les porteurs de parts ont non seulement approuvé le plan d'arrangement, mais ils ont également approuvé l'adoption d'un régime d'options sur actions pour Rogers Sugar Inc., lequel remplacera le régime d'options d'achat de parts de Rogers Sugar Income Fund. Au 1er janvier 2011, la totalité des options en circulation aux termes du régime d'options d'achat de parts de Rogers Sugar Income Fund a été transférée au régime d'options sur actions de Rogers Sugar Inc., à raison de une part pour une action.

Le 1er janvier 2011, tous les comptes du Fonds, tel que les actions ordinaires de Lantic Inc. et les billets existants ont été transférés à Rogers Sugar Inc. qui a par ailleurs pris en charge tous les passifs du Fonds, y compris les obligations à l'égard des débentures convertibles subordonnées non garanties existantes. En outre, grâce à une modification apportée au plan d'arrangement, les directeurs ont été en mesure de réduire le capital social de Rogers Sugar Inc. du montant de son déficit comptable au 1er janvier 2011, et ce, sans effectuer de paiement ni apporter de réduction à l'égard de son capital déclaré. Par conséquent, le capital déclaré s'élevant à 560 543 $ sera réduit pour s'établir à 284 078 $ et le déficit de 276 465 $ sera pour sa part réduit à néant.

En dernier lieu, le 1er février 2011, les actionnaires de Rogers Sugar Inc. se prononceront sur une résolution spéciale visant à réduire le capital déclaré de Rogers Sugar Inc., d'un montant de 200 000 $ à compter de la date du vote. Si la résolution est adoptée, le capital déclaré de Rogers Sugar Inc. sera réduit à 84 078 $ et le surplus d'apport passera de 4 686 $ à 204 686 $.

Renseignements: Rogers Sugar inc.
Monsieur Dan Lafrance, premier vice-président
Finances, chef des finances et secrétaire
514-940-4350
514-527-1610 (FAX)
www.rogerssugar.com
www.Lantic.ca