L'AEMQ s'oppose au moratoire du Gouvernement dans le domaine de l'uranium

L'Association juge abusive la démarche du ministre Blanchet


ROUYN-NORANDA, QUÉBEC--(Marketwire - 28 mars 2013) - L'Association de l'exploration minière du Québec (AEMQ) s'oppose vigoureusement à la démarche annoncée aujourd'hui par le Gouvernement du Québec dans le dossier de la filière uranifère au Québec.

L'AEMQ considère que l'annonce faite aujourd'hui par le ministre du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parc, Yves-François Blanchet, représente de facto l'imposition d'un moratoire sur toute activitée d'exploration et de développement qui recèle un potentiel de développement pour l'essor de nos régions-ressources.

« Avec ce long processus d'études préparatoires et de consultations préliminaires devant conduire à une enquête pilotée par le BAPE, le ministre tente de déguiser sa volonté claire de mettre fin aux activités de cette nature au Québec. Ces gestes vont, une fois de plus, contribuer à repousser des investissements dont nous avons tant besoin », a déclaré monsieur Philippe Cartier, président de l'AEMQ.

L'Association considère cette initiative inutile puisque l'ensemble des activités concernant le secteur de l'uranium au Canada sont déjà strictement encadrées par le gouvernement fédéral.

L'AEMQ juge inacceptable de bloquer le développement de cette filière prometteuse pour le Québec dont le mode de développement pourrait s'inspirer de la Saskatchewan, leader mondial du secteur depuis 50 ans, générant annuellement plus d'un milliard $ en valeur de production, et ce en parfait accord avec les principes du développement durable.

« Le ministre dit vouloir favoriser le développement minier en imposant des moratoires et en fragilisant l'exploration faisant ainsi fuir les investisseurs et perdre des emplois à nos régions-ressources. Cette vision du développement fut adoptée par la Colombie Britannique il y a quelques décennies. Après des millions dépensés et 15 ans d'effort à rétablir sa réputation, cette province peine encore à relancer l'essor de son secteur minier. Est-ce bien cela que l'on veut pour le Québec? » a ajouté Mme Valérie Fillion, directrice générale de l'AEMQ.

À propos de l'Association de l'exploration minière du Québec (AEMQ)

L'Association de l'exploration minière du Québec (AEMQ) est une association professionnelle et industrielle à but non lucratif formée en vertu de la troisième partie de la Loi sur les compagnies. L'AEMQ représente les principaux intervenants œuvrant dans le domaine de l'exploration minière au Québec. L'Association fut fondée en 1975 par la volonté des travailleurs du secteur de l'exploration minière du Québec (prospecteurs, géologues, géophysiciens, entrepreneurs, promoteurs, directeurs d'exploration) dans le but d'accroître l'intensité de l'exploration et d'appuyer le développement de l'entrepreneuriat minier québécois. L'AEMQ regroupe plus de 1725 membres individuels (prospecteurs, géologues, géophysiciens, courtiers, fiscalistes, avocats, etc.) et 247 membres corporatifs (sociétés juniors et majeures d'exploration minière, firmes d'ingénieurs-conseils en géologie, géophysique, entreprises de forages, sociétés de services, équipementiers, etc.). Elle est dirigée par un conseil d'administration de vingt personnes issues des différentes composantes de l'exploration minière.

Le siège social de l'AEMQ est situé au 132, avenue du Lac, bureau 203, Rouyn-Noranda (Québec) J9X 4N5

Pour plus de renseignements visitez le site de l'AEMQ www.aemq.org.

Renseignements:

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