Selon un sondage, le nombre de conducteurs canadiens qui textent en conduisant augmente


OTTAWA, 27 mai 2020 (GLOBE NEWSWIRE) -- La Fondation de recherche sur les blessures de la route (FRBR) annonce la publication d’un nouveau feuillet d’information intitulé Sondage sur la sécurité routière 2019 : Attitudes et pratiques liées à la distraction au volant, 2004 à 2019. Celui-ci résume les tendances quant aux attitudes et aux pratiques relatives à la distraction au volant, à partir des données du Sondage sur la sécurité routière mené par la FRBR et commandité par Bière Canada et Desjardins. Les résultats révèlent une augmentation préoccupante du pourcentage de conducteurs déclarant avoir texté en conduisant.

Près de 1 conducteur canadien sur 10 (9,7 %) a déclaré avoir texté au volant en 2019. Cela représente une augmentation par rapport à 2018, 7,5 % des conducteurs ayant alors fait une telle déclaration, et une augmentation de 102 % depuis 2010. Le nombre de conducteurs ayant déclaré avoir parlé au téléphone tenu en main tout en conduisant a également augmenté, passant de 9,3 % en 2018 à 11,7 % en 2019. Par contre, le nombre de ceux ayant parlé au téléphone en mode mains libres a diminué, passant de 36,5 % à 32 %.

« À la suite des résultats du sondage de 2018, qui montraient que le niveau de préoccupation des conducteurs relativement à l’envoi de textos au volant avait diminué légèrement, ce nouveau feuillet d’information fournit une importante mise à jour basée sur les données du sondage de 2019 », affirme Ward Vanlaar, chef de l’exploitation de la FRBR.

Le sondage de 2019 a montré que l’âge était un facteur déterminant de la tendance à la distraction au volant. Pour chaque augmentation de tranche d’âge de 10 ans, les conducteurs étaient 44 % moins susceptibles que la tranche précédente de texter, 38 % moins susceptibles d’utiliser un téléphone tenu en main et 28 % moins susceptibles d’utiliser un téléphone en mode mains libres. Les hommes avaient 62 % plus de chances que les femmes d’utiliser un téléphone en le tenant et 50 % plus de chances de le faire en mode mains libres.

« Bien que l’âge et le sexe puissent être des prédicteurs stables de la distraction au volant si l’on considère le nombre estimé de conducteurs canadiens qui adoptent ce comportement, il est clair que la distraction au volant est un problème courant, quels que soient l’âge et le sexe, ajoute Craig Lyon, chercheur principal à la FRBR. En effet, le groupe démographique le moins susceptible de texter en conduisant (c’est-à-dire, les femmes âgées de 45 ans et plus) représentait tout de même 172 309 conducteurs. »

Tout aussi préoccupante est l’augmentation en 2019 du nombre de Canadiens qui ont déclaré avoir utilisé leur téléphone en mode mains libres tout en conduisant, par rapport à 2010. Même si ce comportement est moins distrayant que d’échanger des messages textes, il représente tout de même une exigence cognitive considérable et détourne ainsi l’attention du conducteur de sa tâche principale. Craig Lyon conclut : « La FRBR continue de surveiller ce problème afin de s’assurer que des données fiables sont disponibles pour orienter les efforts d’éducation et de sensibilisation ».

Feuillet d’information à télécharger (versions française et anglaise) :

Sondage sur la sécurité routière 2019 : Attitudes et pratiques liées à la distraction au volant, 2004 à 2019

Road Safety Monitor 2019: Distracted Driving Attitudes and Practices, 2004-2019

À propos du sondage
Ces résultats sont fondés sur le Sondage sur la sécurité routière, un sondage annuel public mené par la FRBR. En 2019, 1 200 Canadiens y ont répondu. Sa marge d’erreur est de plus ou moins 2,8 %, 19 fois sur 20. La majorité des choix de réponses utilisaient une échelle à six valeurs, 1 étant le niveau le moins élevé d’accord, de préoccupation ou de soutien et 6, le niveau le plus élevé.

À propos de la Fondation de recherche sur les blessures de la route
La mission de la Fondation de recherche sur les blessures de la route est de réduire le nombre de décès et de blessures sur la route. Organisation indépendante et sans but lucratif, la Fondation se veut un institut national de recherche sur la sécurité routière. Depuis sa création en 1964, elle s’est bâti une renommée internationale grâce à de nombreuses études sur les causes de collisions et à ses programmes et politiques visant l’amélioration du bilan routier à ce chapitre.

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Sondage sur la sécurité routière 2019 : Attitudes et pratiques liées à la distraction au volant, 2004 à 2019