Rogers Sugar présente ses résultats du quatrième trimestre de l’exercice 2021, solide performance des secteurs du sucre et des produits de l’érable grâce à la demande stable des clients


MONTRÉAL, 25 nov. 2021 (GLOBE NEWSWIRE) -- Rogers Sugar Inc. (« RSI », « notre », « nos », « nous » ou « Rogers ») (TSX : RSI) présente aujourd’hui ses résultats du quatrième trimestre de l’exercice 2021 qui montrent qu’elle a dégagé un BAIIA ajusté consolidé de 24,8 millions de dollars et de 91,0 millions de dollars pour le trimestre à l’étude et l’exercice écoulé, respectivement.

« Nous sommes satisfaits des résultats qu’ont obtenu nos deux secteurs d’activité au quatrième trimestre, puisque nous avons atteint nos cibles en matière de volume tout en rehaussant nos marges globales sur les ventes », a indiqué Mike Walton, président et chef de la direction de Rogers et Lantic Inc. « En 2021, notre équipe a su produire d’excellents résultats financiers alors que nous avons surmonté les conditions de récolte défavorables en Alberta et les répercussions persistantes de la pandémie mondiale sur la demande des clients et la chaîne d’approvisionnement. Cette performance témoigne de la collaboration et du dévouement de notre personnel, ainsi que de la flexibilité en matière d’exploitation dont nous avons fait preuve pour veiller à combler les besoins de nos clients. »

« Au cours du prochain exercice, nous nous attendons à une meilleure performance financière pour nos deux secteurs d’activité, soutenue par des conditions d’exploitation normales en Alberta et le retour à une composition des ventes plus habituelle et rentable. Ainsi, nous pourrons continuer de créer de la valeur pour nos actionnaires. »

Principaux résultats consolidés du quatrième trimestre de l’exercice 2021
(non audité)
T4 20212) T4 20202) Exercice 20213) Exercice 20203) 
Résultats financiers (en milliers de dollars)        
Produits243 231 246 212 893 931 860 801 
Marge brute ajustée1)31 020 40 065 120 811 126 118 
BAIIA ajusté1)24 786 31 231 91 022 92 259 
Bénéfice net16 140 12 952 47 527 35 419 
de base par action0,16 0,13 0,46 0,34 
dilué par action0,15 0,12 0,44 0,34 
Bénéfice net ajusté1)9 620 14 551 33 866 35 245 
Bénéfice net ajusté de base par action1)0,09 0,14 0,33 0,34 
Flux de trésorerie disponibles sur douze mois1)45 505 46 537 45 505 46 537 
Dividendes par action0,09 0,09 0,36 0,36 
         
Volumes        
Sucre (en tonnes métriques)214 753 225 396 779 505 761 055 
Sirop d’érable (en milliers de livres)11 678 13 181 52 255 53 180 

 

 1)Se reporter à la rubrique « Mise en garde concernant les mesures non conformes aux PCGR » du présent communiqué de presse pour obtenir les définitions et un rapprochement avec les mesures conformes aux PCGR.
 2)Le quatrième trimestre de l’exercice 2021 compte 13 semaines alors que le quatrième trimestre de l’exercice 2020 compte 14 semaines.
 3)L’exercice 2021 compte 52 semaines alors que l’exercice 2020 compte 53 semaines.
   
  • Le quatrième trimestre de l’exercice 2021 et l’exercice 2021 comptent respectivement 13 semaines et 52 semaines alors que les périodes correspondantes de l’exercice précédent comptent respectivement 14 semaines et 53 semaines. L’incidence de la semaine supplémentaire au cours de l’exercice 2020 s’est traduite par des volumes de ventes d’environ 15 000 tonnes métriques de sucre et d’environ un million de livres de sirop d’érable.
  • Le BAIIA ajusté consolidé du quatrième trimestre de 2021 s’est établi à 24,8 millions de dollars, ce qui représente une baisse de 6,4 millions de dollars par rapport au trimestre correspondant de l’exercice précédent. Cette baisse est attribuable au recul du BAIIA ajusté du secteur du sucre, compte tenu d’écarts non récurrents d’environ 6,0 millions de dollars, qui a été partiellement neutralisé par la hausse du BAIIA ajusté du secteur des produits de l’érable.
  • Le BAIIA ajusté de l’exercice 2021 s’est établi à 91,0 millions de dollars, ce qui représente une baisse de 1,3 % par rapport à l’exercice 2020 attribuable en grande partie au recul du BAIIA ajusté du secteur du sucre, partiellement neutralisé par la hausse du BAIIA ajusté du secteur des produits de l’érable.
  • Les volumes de ventes dans le secteur du sucre se sont amoindris de 4,7 % pour s’établir à 214 753 tonnes métriques au quatrième trimestre de 2021. Compte tenu de l’incidence d’environ 15 000 tonnes métriques reliée à la semaine d’exploitation supplémentaire en 2020, les volumes du quatrième trimestre de 2021 auraient plus élevés que ceux du même trimestre de l’exercice précédent. Pour l’ensemble de l’exercice 2021, les volumes de ventes se sont chiffrés à 779 505 tonnes métriques, ce qui représente une augmentation de 2,4 % par rapport à l’exercice 2020, malgré la semaine d’exploitation de moins en 2021.
  • Le BAIIA ajusté du secteur des produits de l’érable s’est établi à 4,2 millions de dollars au quatrième trimestre, ce qui constitue une hausse de 0,9 millions de dollars ou de 27,8 % par rapport au trimestre correspondant de l’exercice précédent, attribuable à la diminution des charges d’exploitation et des charges administratives et de vente, ainsi qu’à la baisse des frais de distribution.
  • Les flux de trésorerie disponibles de la période de douze mois close le 2 octobre 2021 se sont élevés à 45,5 millions de dollars, ce qui est légèrement inférieur au solde de 46,5 millions de dollars de l’exercice précédent.
  • Au quatrième trimestre de 2021, nous avons versé 0,09 $ par action à nos actionnaires, ce qui représente une somme de 9,3 millions de dollars.
  • Le 6 août 2021, le Tribunal canadien du commerce extérieur a rendu une décision visant à maintenir ses ordonnances à l’égard du sucre subventionné et faisant l’objet de dumping en provenance des États-Unis, de l’Union Européenne et du Royaume-Uni. Les mesures antidumping et les droits compensateurs continueront de s’appliquer au sucre importé de ces régions. Les futurs tarifs applicables aux mesures antidumping et aux droits compensateurs sont en cours de révision par l’Agence des services frontaliers du Canada. Une décision est attendue plus tard au courant de l’année 2022.
  • Le 23 août 2021, nous avons annoncé que John Holliday, président et chef de la direction de RSI et de Lantic, prenait sa retraite. Mike Walton, qui occupait jusque-là les fonctions de chef de l’exploitation de Lantic et de président de TMTC, lui succédera le 4 octobre 2021 à titre de président et chef de la direction de RSI et de Lantic. M. Holliday demeurera en poste à titre de conseiller pendant les prochains mois.
  • Le 27 octobre 2021, après plusieurs mois de négociations, nous avons conclu une entente visant le renouvellement, pour une période de cinq ans, de la convention collective des employés syndiqués avec le principal syndicat de notre usine de Montréal.
  • Le 23 novembre 2021, nous avons prorogé l’échéance de notre facilité de crédit renouvelable jusqu’au 23 novembre 2026 et avons apporté des modifications à notre facilité de crédit renouvelable de façon à réduire de 65 millions de dollars le montant pouvant être emprunté, qui est passé de 265 millions de dollars à 200 millions de dollars.
  • Le 24 novembre 2021, le conseil d’administration a déclaré un dividende trimestriel de 0,09 $ par action, lequel sera payable au plus tard le 1er février 2022.

Secteur du sucre

Principaux résultats du secteur du sucre pour le quatrième trimestre de l’exercice 2021
(non audité)
T4 20212) T4 20202) Exercice 20213) Exercice 20203) 
Résultats financiers (en milliers de dollars)        
Produits191 462 188 666 668 118 631 263 
Marge brute ajustée1)26 020 35 503 100 223 106 212 
Marge brute ajustée par tonne métrique ($/TM)1)121,16 157,51 128,57 139,56 
Charges administratives et de vente6 591 7 803 27 793 27 959 
Frais de distribution3 531 4 197 15 970 16 266 
BAIIA ajusté1)20 634 27 982 74 640 78 877 
         
Volumes (en tonnes métriques)        
Volume total214 753 225 396 779 505 761 055 


 1)Se reporter à la rubrique « Mise en garde concernant les mesures non conformes aux PCGR » du présent communiqué de presse pour obtenir les définitions et un rapprochement avec les mesures conformes aux PCGR.
 2)Le quatrième trimestre de l’exercice 2021 compte 13 semaines alors que le quatrième trimestre de l’exercice 2020 compte 14 semaines.
 3)L’exercice 2021 compte 52 semaines alors que l’exercice 2020 compte 53 semaines.
   

Au cours du quatrième trimestre, les produits ont augmenté de 1,5 % en comparaison de ceux de la période correspondante de l’exercice précédent en raison de la hausse des prix, et ce, malgré une semaine d’exploitation de moins.

Les volumes de ventes du secteur du sucre au quatrième trimestre de 2021 ont diminué de 4,7 %, soit 10 643 tonnes métriques, par rapport à ceux du trimestre correspondant de l’exercice précédent, en raison principalement du fait que le trimestre à l’étude comptait une semaine d’exploitation de moins; la semaine d’exploitation supplémentaire représente environ 15 000 tonnes métriques. La baisse des volumes de ventes des produits industriels et des produits de consommation par rapport au quatrième trimestre de l’exercice précédent a été compensée partiellement par une augmentation des volumes de ventes de produits liquides ainsi que des volumes d’exportations au cours de la même période.

  • La diminution des volumes de ventes de produits industriels est principalement attribuable à la semaine d’exploitation supplémentaire à l’exercice précédent, puisque la demande pour ces produits demeure vigoureuse. L’amenuisement des volumes de ventes des produits de consommation s’explique aussi en partie par la semaine d’exploitation supplémentaire à l’exercice 2020 et les différences de calendrier par rapport au moment auquel les détaillants, qui ont constitué un stock important de sucre, ont effectué des achats en 2021. Cette diminution des volumes de ventes a été annulée en partie par une augmentation des volumes de produits liquides.
  • Les volumes d’exportations ont augmenté de 1 459 tonnes métriques au cours du trimestre considéré par rapport à ceux du quatrième trimestre de 2020 même si le trimestre considéré comptait une semaine d’exploitation de moins. L’augmentation s’explique en majeure partie par la conjoncture favorable du marché aux États-Unis.

La marge brute ajustée du trimestre considéré a diminué de 9,5 millions de dollars en regard de celle du trimestre correspondant de l’exercice précédent. L’écart défavorable est principalement attribuable à un gain non récurrent de 3,1 millions de dollars comptabilisé au quatrième trimestre de 2020 lié au règlement de demandes de crédits carbone d’exercices précédents, à des charges non récurrentes de 2,9 millions de dollars liées aux passifs au titre des régimes de retraite futurs prévus dans la convention collective des employés de Montréal négociée récemment, à une réduction de 2,7 millions de dollars de la marge sur les ventes de sucre attribuable à la baisse des volumes de ventes et à une composition défavorable des ventes, marquée par l’absence de contingents tarifaires pour le sucre raffiné destiné aux États-Unis en 2020, ainsi qu’à un accroissement de 0,8 million de dollars des coûts de production essentiellement attribuable à l’usine de Taber.

La marge brute ajustée par tonne métrique s’est établie à 121,16 $ pour le quatrième trimestre, ce qui représente une baisse de 36,35 $ par tonne métrique par rapport à la même période de l’exercice précédent. Cette baisse s’explique principalement par les éléments non récurrents décrits précédemment. Compte non tenu de l’incidence de ces éléments, la marge brute ajustée par tonne métrique aurait diminué de 9,10 $ par tonne métrique, en raison essentiellement du repli de la marge sur les ventes de sucre et de la hausse des coûts de production.

Le BAIIA ajusté du quatrième trimestre a diminué de 7,3 millions de dollars par rapport à celui du trimestre correspondant de l’exercice précédent, ce qui est essentiellement attribuable à une baisse de la marge brute ajustée, atténuée par une baisse des charges administratives et de vente, et des frais de distribution. Pour le trimestre à l’étude, les charges administratives et de vente ont diminué de 1,2 million de dollars par rapport à celles du trimestre correspondant de l’exercice précédent du fait surtout d’une baisse des frais liés aux mesures instaurées pour assurer la santé et la sécurité en raison de la COVID-19 ainsi que d’une diminution des charges liées à la rémunération et aux avantages du personnel. Les frais de distribution ont reculé de 0,7 million de dollars étant donné que les frais contractés pour la reconfiguration de notre chaîne d’approvisionnement afin de mieux servir nos clients ont été inférieurs à ceux contractés au cours du quatrième trimestre de l’exercice précédent, ce qui s’explique principalement par l’augmentation du volume de production de notre usine à Taber.

Secteur des produits de l’érable

Principaux résultats du secteur des produits de l’érable pour le quatrième trimestre de l’exercice 2021
(non audité)
T4 20212) T4 20202) Exercice 20213) Exercice 20203) 
Résultats financiers (en milliers de dollars)        
Produits51 769 57 546 225 813 229 538 
Marge brute ajustée1)5 000 4 562 20 588 19 906 
Marge brute ajustée exprimée en pourcentage des produits1)9,7%7,9%9,1%8,7%
Charges administratives et de vente2 084 2 589 9 162 10 981 
Frais de distribution458 472 2 322 2 983 
BAIIA ajusté1)4 152 3 249 16 382 13 382 
         
Volumes (en milliers de livres)        
Volume total11 678 13 181 52 255 53 180 


 1)Se reporter à la rubrique « Mise en garde concernant les mesures non conformes aux PCGR » du présent communiqué de presse pour obtenir les définitions et un rapprochement avec les mesures conformes aux PCGR.
 2)Le quatrième trimestre de l’exercice 2021 compte 13 semaines alors que le quatrième trimestre de l’exercice 2020 compte 14 semaines.
 3)L’exercice 2021 compte 52 semaines alors que l’exercice 2020 compte 53 semaines.
   

Les produits du trimestre considéré ont reculé de 5,8 millions de dollars par rapport à ceux de la période correspondante de l’exercice précédent à cause de la baisse des volumes des ventes. Le recul s’explique principalement par les volumes plus importants à la période correspondante de l'exercice précédent en raison de l’accroissement de la demande associée à la pandémie de COVID-19.

La marge brute ajustée du trimestre à l’étude a augmenté de 0,4 million de dollars par rapport à celle de la période correspondante de l’exercice précédent, par suite d’une hausse de la marge sur les ventes, conjuguée à une réduction des dépenses qui est le résultat de l’amélioration de l’efficacité opérationnelle. Notre pourcentage de la marge brute ajustée reflète également l’amélioration de la rentabilité, puisqu’il a augmenté de 180 points de base pour se fixer à 9,7 % pour le trimestre considéré, comparativement à 7,9 % pour le trimestre correspondant de l’exercice précédent.

Le BAIIA ajusté du trimestre à l’étude a progressé de 0,9 million de dollars par rapport à celui de la période correspondante de l’exercice précédent, en raison essentiellement de l’augmentation de la marge brute et de la diminution des charges administratives et de vente. Les charges administratives et de vente du trimestre ont baissé de 0,5 million de dollars par rapport à celles du trimestre correspondant de l’exercice précédent, ce qui s’explique surtout par la réduction des dépenses de vente et de commercialisation et la baisse des charges liées à la rémunération et aux avantages du personnel.

PERSPECTIVES

La santé et la sécurité de nos employés demeurent primordiales pour nous. Nous suivons attentivement toutes les recommandations que les autorités de la santé publique émettent par rapport à la COVID-19 et nous avons mis en place des protocoles de protection rigoureux. Depuis le début de la pandémie de COVID-19, nos usines ont fonctionné sans arrêt significatif. Il demeure toutefois difficile d’estimer les répercussions sur les volumes de ventes, nos activités ou nos résultats financiers futurs en raison de l’incertitude et de la volatilité accrue de la demande. Nous surveillons de près la situation et nous demeurons prêts à nous adapter rapidement lorsque les circonstances changent.

Au cours de l’exercice 2021, les résultats financiers de notre secteur du sucre ont été affectés par des situations qui, à notre avis, ne se reproduiront pas en 2022. Tout compte fait, nous croyons que ces situations ont eu une incidence négative qui s’est chiffrée à plus de 10,0 millions de dollars sur notre BAIIA ajusté de l’exercice 2021. Il s’agit notamment des effets défavorables des conditions météorologiques sur nos betteraves à sucre en Alberta, des coûts associés à la comptabilisation de la charge au titre des services passés dans le cadre de la nouvelle convention collective de la raffinerie de Montréal et des effets persistants des dépenses liées à la COVID-19 pour ce qui est des mesures de protection et de la logistique.

Conscients de la conjoncture inhabituelle qui a caractérisé l’exercice 2021, nous prévoyons, pour l’exercice 2022, une amélioration de la performance financière de nos deux secteurs d’activité soutenue par une forte demande de sucre et de sirop d’érable et par l’accroissement des marges dans les deux secteurs.

Secteur du sucre

Nous nous attendons à ce que le secteur du sucre fasse bonne figure au cours de l’exercice 2022. La demande sous-jacente reste forte dans toutes nos catégories de clients sur le marché domestique, tandis que nous nous attendons à un repli sur le marché d’exportation. Nous prévoyons également un retour à la normale des activités liées à la betterave à sucre à Taber en 2022. Jusqu’à présent, la saison des récoltes de 2021 a livré le volume attendu de betteraves à sucre. La transformation des betteraves à sucre se déroule actuellement comme prévu et elle devrait être terminée d’ici la fin du mois de février.

Nous prévoyons que le volume des ventes pour 2022 atteindra environ 770 000 tonnes métriques, soit une diminution de 9 500 tonnes métriques par rapport à 2021. Bien que nous prévoyions une croissance régulière du volume de ventes au Canada de 2 %, les occasions d’exportations ne seront pas aussi nombreuses qu’en 2021, ce qui entraîne une baisse des volumes. Dans l’ensemble, nous constatons les variations de volumes suivantes pour nos catégories de clients :

  • Le secteur des produits industriels, qui est notre secteur le plus important, devrait connaître une croissance modeste de 1 %, car la demande de produits contenant du sucre demeure stable au Canada et aux États-Unis.
  • Les volumes de ventes de produits liquides devraient progresser d’environ 2 % à 3 %, grâce à la demande continue des clients actuels et à l’acquisition de nouveaux clients.
  • Nous prévoyons également une croissance de 2 % à 3 % de notre secteur des produits de consommation, ce qui correspond davantage à la croissance normalisée que nous connaissions avant la pandémie de COVID-19.
  • Nous nous attendons à une baisse des ventes sur les marchés d’exportation en 2022, car nous ne prévoyons pas que les États-Unis fixeront des contingents tarifaires pour le sucre et parce que la conjoncture du marché des ventes de produits haut-de-gamme n’est pas aussi favorable.

Malgré la réduction du volume total, une tarification favorable contribuera à accroître la rentabilité par rapport à 2021.

Les programmes d’entretien des installations de Montréal et de Vancouver devraient suivre la tendance observée au cours des années précédentes et devraient se traduire par une légère augmentation des charges d’exploitation. Un retour à la normale et une amélioration de la qualité de la betterave à sucre par rapport à 2021 pour l’usine de Taber devraient permettre une diminution des charges d’exploitation.

Les dépenses affectées aux projets d’immobilisations devraient aussi être semblables à celles des dernières périodes. Pour l’exercice 2022, nous prévoyons consacrer environ 25,0 millions de dollars à différents projets d’immobilisations, environ un quart de ce montant devant être affecté à des projets générant un rendement du capital investi.

Secteur des produits de l’érable

Nous prévoyons que les résultats du secteur de l’érable pour l’exercice 2022 seront meilleurs que ceux de 2021. Nos perspectives sont fondées principalement sur la tendance à l’amélioration des marges sur ventes amorcée en 2021 et stimulée par la conclusion fructueuse des négociations contractuelles avec nos clients nouveaux et existants.

Les pressions concurrentielles dans le secteur acéricole et la volatilité du marché découlant de la pandémie de COVID-19 ont freiné l’amélioration de la marge en 2021. Nous prévoyons qu’en 2022, les nouvelles ententes négociées avec des clients nouveaux et existants déboucheront sur une augmentation des marges, tandis que les volumes demeureront stables, à environ 52 millions de livres.

Par ailleurs, nous sommes d’avis que l’optimisation continue de nos usines de fabrication et l’amélioration du fonctionnement découlant des investissements réalisés dans nos installations de Granby et de Dégelis devraient continuer à se traduire par une diminution des charges d’exploitation.

Les dépenses en immobilisations du secteur des produits de l’érable ont beaucoup diminué depuis 2021, étant donné que les dépenses engagées au cours des derniers exercices ont amélioré et accru la capacité de production. Nous nous attendons toujours à une croissance stable de la demande visant les produits dérivés de l’érable, quoique plus modérée que celle qui a été observée durant la pandémie de COVID-19.

Se reporter aux rubriques « Mise en garde concernant les énoncés prospectifs » et « Mesures non conformes aux PCGR ».

Le rapport de gestion et les états financiers consolidés audités de Rogers pour le quatrième trimestre de l’exercice 2021 peuvent être consultés sur www.LanticRogers.com.

Audioconférence et webémission

Rogers tiendra une audioconférence pour discuter des résultats du quatrième trimestre de l’exercice 2021 le 25 novembre 2021 à 8 h 00 (heure de l’Est). Si vous souhaitez y participer, veuillez composer le 1 888 400-2425. Pour écouter l’enregistrement de l’audioconférence qui sera disponible peu après sa conclusion, composez le 1 800 770-2030 suivi du code d’accès 9031006#. L’enregistrement sera disponible jusqu’au 5 décembre 2021. Il sera également possible d’écouter une émission audio webdiffusée en direct de l’audioconférence sur notre site à l’adresse www.LanticRogers.com.

À propos de Rogers Sugar

Rogers Sugar a été constituée en société sous le régime des lois du Canada. Elle détient la totalité des actions ordinaires de Lantic et ses bureaux administratifs sont situés à Montréal, au Québec. Lantic exploite des raffineries de sucre de canne à Montréal, au Québec, et à Vancouver, en Colombie-Britannique, ainsi qu’une usine de transformation du sucre de betterave à Taber, en Alberta, seule usine de transformation de la betterave au Canada. Lantic exploite également une installation de mélange à sec sur mesure et d’empaquetage de même qu’un centre de distribution à Toronto, en Ontario. Les produits du sucre de Lantic sont commercialisés sous la marque de commerce « Lantic » dans l’Est du Canada et sous la marque de commerce « Rogers » dans l’Ouest canadien. Ils comprennent le sucre cristallisé, le sucre à glacer, les cubes de sucre, la cassonade dorée et la cassonade brune, le sucre liquide ainsi que les sirops de spécialité. Lantic est propriétaire de la totalité des actions ordinaires de TMTC et son siège social est situé à Montréal, au Québec. TMTC exploite des usines d’embouteillage à Granby, à Dégelis, et à Saint-Honoré-de-Shenley, au Québec, ainsi qu’à Websterville, au Vermont. Les produits de TMTC, qui comprennent le sirop d’érable, le sucre d’érable et les produits dérivés du sirop d’érable, sont offerts par des distributeurs dans plus de 50 pays et sont aussi vendus au détail sous diverses marques, dont TMTC, Uncle Luke’s, Great Northern, Decacer et Highland Sugarworks.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur Rogers, veuillez consulter notre site Web à l’adresse www.LanticRogers.com.

Mise en garde concernant les énoncés prospectifs

Le présent rapport comporte des déclarations ou de l’information qui sont ou peuvent être des énoncés prospectifs ou de l’information prospective au sens des lois sur les valeurs mobilières canadiennes en vigueur. Les énoncés prospectifs peuvent inclure notamment des énoncés et des renseignements qui reflètent les prévisions actuelles de RSI à l’égard de la performance et d’événements futurs. L’utilisation de termes comme « pouvoir », « devoir », « anticiper », « avoir l’intention de », « supposer », « prévoir », « planifier », « croire », « estimer » et d’autres expressions semblables, et ou les tournures négatives de celles-ci, vise à signaler des énoncés prospectifs.

Sans prétendre en faire la liste complète, RSI prévient les investisseurs que les énoncés portant sur les sujets suivants sont des énoncés prospectifs ou sont susceptibles d’en être :

  • les prix futurs du sucre brut;
  • le prix du gaz naturel;
  • la création aux États-Unis de contingents sur les sucres destinés au raffinage, dits spéciaux;
  • les prévisions sur la production de betteraves à sucre;
  • la croissance de l’industrie acéricole et de l’industrie du sucre raffiné;
  • la situation à l’égard des contrats de travail et des négociations collectives;
  • le niveau de ses dividendes futurs;
  • l’état d’avancement des réglementations et des enquêtes gouvernementales;
  • les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur RSI et ses activités.

Les énoncés prospectifs sont fondés sur des estimations faites et des hypothèses posées par Rogers en fonction de son expérience et de sa perception des tendances passées, de la conjoncture et d’événements futurs prévus, ainsi que sur d’autres facteurs que nous jugeons pertinents et raisonnables dans les circonstances, notamment en ce qui concerne la poursuite de ses activités dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Toutefois, rien ne garantit que ces estimations et ces hypothèses s’avéreront exactes. Les énoncés prospectifs comportent des risques et des incertitudes, connus ou inconnus, et d’autres facteurs susceptibles de faire en sorte que les résultats réels ou les événements diffèrent sensiblement des attentes qui y sont exprimées. La performance et les résultats réels pourraient différer de façon importante de ceux indiqués dans les énoncés prospectifs, des résultats passés ou des attentes au cours de la période considérée. Le lecteur est invité à se reporter à la rubrique « Risques et incertitudes » qui figure dans le rapport de gestion du trimestre en cours pour obtenir plus d’informations sur les facteurs de risque et d’autres événements qui sont indépendants de la volonté de Rogers. Ces risques sont également décrits à la rubrique « Facteurs de risque » de la notice annuelle de Rogers.

Bien que Rogers estime que les attentes et les hypothèses sur lesquelles reposent les énoncés prospectifs soient raisonnables dans les circonstances actuelles, les lecteurs sont priés de ne pas se fier indûment à ces énoncés prospectifs, car rien ne garantit que ceux-ci se révéleront exacts. Les énoncés prospectifs aux présentes sont formulés à la date du présent communiqué de presse, et Rogers décline toute responsabilité quant à la mise à jour ou à la révision de ces énoncés par suite d’événements ou de circonstances postérieurs à la date des présentes, à moins qu’elle n’y soit tenue en vertu de la loi.

Mise en garde concernant les mesures non conformes aux PCGR

Lors de l’analyse de nos résultats, en plus des mesures financières calculées et présentées conformément aux IFRS, nous recourons également à un certain nombre de mesures financières non conformes aux PCGR. Par mesure financière non conforme aux PCGR, on entend une mesure numérique de la performance, de la situation financière ou des flux de trésorerie d’une société qui exclut (inclut) des montants, ou fait l’objet d’ajustements ayant pour effet d’exclure (d’inclure) des montants, qui sont inclus (exclus) dans la plupart des mesures directement comparables calculées et présentées conformément aux IFRS. Les mesures financières non conformes aux PCGR ne faisant pas l’objet d’une définition normalisée, il pourrait donc être impossible de les comparer avec les mesures financières non conformes aux PCGR présentées par d’autres sociétés exerçant les mêmes activités ou des activités similaires. Les investisseurs sont priés de lire intégralement nos états financiers consolidés audités ainsi que nos rapports mis à la disposition du public, et de ne pas se fier à une seule mesure financière.

Nous utilisons ces mesures financières non conformes aux PCGR à titre de complément de nos résultats présentés en vertu des IFRS. Elles permettent de présenter nos activités sous un angle différent et, conjuguées à nos résultats formulés en vertu des IFRS et aux rapprochements avec les mesures financières correspondantes conformes aux IFRS, elles font ressortir de manière plus nette les facteurs et tendances touchant à nos activités. Pour obtenir plus d’informations, il faut se reporter à la rubrique « Mesures non conformes aux PCGR » qui figure à la fin du rapport de gestion du trimestre en cours.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
M. Jean-Sébastien Couillard
Vice-président des finances, chef de la direction financière et secrétaire corporatif
Téléphone : 514 940-4350
Courriel : jscouillard@lantic.ca