Dépôt prochain du premier budget Marois : Il faut maintenir le Programme de soutien aux installations sportives et récréatives


MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwire - 12 nov. 2012) - L'Association québécoise du loisir municipal (AQLM), qui représente les professionnels en loisir de près de 300 municipalités au Québec, souhaite vivement que le Programme de soutien aux installations sportives et récréatives soit maintenu et même renforcé dans le budget qui sera bientôt soumis à l'Assemblée Nationale. Instauré en 2006, le Fonds pour le développement du sport et de l'activité physique à l'origine de ce programme a déjà contribué au financement de plus de 400 projets, mais l'état général des infrastructures récréatives et sportives reste fort préoccupant.

Dans son discours inaugural, la première ministre Pauline Marois a insisté sur l'importance de faire de la population québécoise l'une des plus en forme du monde, soulignant par là que la forme physique est un déterminant majeur de la santé et que mettre l'accent sur l'activité physique est l'un des meilleurs moyens de prévention, garantissant de substantielles économies au système de santé. Or, les équipements sportifs et récréatifs sont indispensables à l'exercice d'activités physiques et même à l'acquisition de saines habitudes de vie.

Fin septembre, l'Union des municipalités du Québec (UMQ) attirait l'attention sur l'état désolant des infrastructures municipales. Elle évaluait l'ampleur des travaux de réfection de l'ensemble des équipements publics municipaux à environ 14 milliards pour les trois prochaines années, tout en indiquant que « les équipements culturels, récréatifs et sportifs, qui n'ont pas été beaucoup choyés par les investissements passés, doivent être ciblés ». Selon une étude de Deloitte citée par l'UMQ, près de 43% des équipements culturels, récréatifs et sportifs sont à réhabiliter, dont 15% sont dans un état de dégradation notable ou accéléré.

L'AQLM redoute que, à des fins de recherche d'équilibre budgétaire, le gouvernement ne sabre dans les crédits du Fonds pour le développement du sport et de l'activité physique. Au moment où l'on déplore que les gens, les jeunes en particulier, ne s'alimentent pas bien, ne bougent pas suffisamment et sont trop gros, il serait catastrophique de reculer dans l'ambitieuse entreprise qui consiste à réparer, restaurer, mettre à niveau et moderniser des équipements en demande, qui répondent déjà à de multiples besoins de la population, dans une perspective de sécurité et d'utilité accrues.

Le Programme de soutien aux installations sportives et récréatives s'est avéré indispensable jusqu'à maintenant, mais il n'a pu répondre qu'à une partie des demandes de financement. Plusieurs projets, pourtant justifiés amplement, sont en suspens ou en veilleuse. Tous les acteurs du milieu sont prêts à mettre l'épaule à la roue, mais l'aide gouvernementale est essentielle.

À l'instar de Sports Québec, l'un de ses principaux partenaires, l'AQLM insiste pour que les ressources financières prévues à destination du développement des installations sportives soient maintenues. «Les municipalités sont appelées à s'adapter à de nouvelles normes de sécurité et à de nouvelles exigences de leurs partenaires, tout en s'efforçant de répondre à une pluralité de besoins émergents» rappelle Marie-France Delage, présidente de l'AQLM.

Renseignements:

Source :
Association québécoise du loisir municipal
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