Groupe Nestlé au premier semestre 2002: Solide croissance et amélioration du bénéfice grâce à l'efficience opérationnelle et à des revenus exceptionnels

Vevey, le 21 août 2002  –  Au premier semestre de 2002, les ventes consolidées du groupe Nestlé ont aug­menté de 7,2 pour-cent, à CHF 44'219 millions. L'EBITA a progressé de 13,5 pour-cent, traduisant une amélio­ration de 60 points de base de la marge bénéficiaire, qui atteint 11,7 pour-cent. Le bénéfice net pour cette période a fortement augmenté, à CHF 5'656 millions, une croissance de 79 pour-cent qui reflète principalement l'effet ponctuel de l'introduction partielle d'Alcon en bourse, ainsi que d'autres cessions. Cet accroissement résulte en une marge nette de 12,8 pour-cent, à comparer avec les 7,6 pour-cent obtenus en janvier-juin 2001. Pour la même raison, le bénéfice net par action a augmenté à CHF 14.57.

 

Compte tenu de l'importance croissante de ses affaires d'eaux et de produits pour animaux de compagnie, Nestlé a maintenant décidé de leur consacrer des segments spécifiques, accroissant ainsi la transparence de ses rapports.

 

 

 

La croissance interne réelle, qui élimine l'effet des acquisitions, des changements de prix et de taux de change, a légèrement accéléré au deuxième trimestre et se situe, pour les 6 premiers mois, à 3,5 pour-cent. La croissance à deux chiffres enregistrée en Europe de l'Est a compensé le rythme plus lent de l'Europe occiden­tale, de même que l'excellent progrès réalisé en Amérique du Nord l'a fait par rapport à la performance plus hésitante de l'Amérique latine, où plusieurs pays font face à une récession économique sévère. La zone Asie, Océanie et Afrique a enregistré de fortes augmentations dans les pays d'Asie – à l'exception du Japon – et une croissance significative des ventes en Afrique. Nestlé Waters a réalisé une croissance interne réelle de 8,7 pour-cent, avec la poursuite d'une excellente progression et de gains de parts de marché aux États-Unis, tandis qu'Alcon a confirmé la continuation de sa forte progression, avec une croissance interne réelle de 8 pour-cent.

 

Les prix de vente et autres facteurs ont fait augmenter les ventes de 1,2 pour-cent. Le renforcement du franc suisse par rapport à toutes les devises a réduit les ventes consolidées de 6 pour-cent, tandis que les acquisi­tions, nettes de cessions, ont eu un effet positif de 8,5 pour-cent. À structure comparable et taux de change constants, les ventes ont augmenté de 4,7 pour-cent, une performance remarquable par rapport à toutes les valeurs de référence de l'industrie alimentaire.

 

 

 

Des améliorations de l'efficience opérationnelle ont amené une progression de 60 points de base de la marge EBITA, de 11,1 pour-cent durant le premier semestre de 2001, à 11,7 pour-cent pour janvier-juin 2002. Ce ré­sultat a été obtenu malgré la poursuite des investissements dans le projet GLOBE. En outre, les coûts de restructuration en 2002, de nature comparable à ceux encourus durant le premier semestre de 2001, sont comptabi­lisés sous Coûts de restructuration et affectent l'EBITA. Dans un environnement économique et monétaire diffi­cile, les programmes d'efficience opérationnelle du Groupe, de même que les prix en baisse de certaines matiè­res premières, ont conduit à une réduction du coût des produits vendus en pourcentage des ventes. Les dépen­ses de marketing et d'administration restent inchangées, à 35,3 pour-cent des ventes. A la suite des fortes ventes d'eaux et de l'acquisition de Schöller, les dépenses de distribution ont augmenté de 0,4 pour-cent des ventes.

 

Les postes hors exploitation (nets) ont totalisé CHF 2,6 milliards durant le premier semestre 2002. Les revenus proviennent essentiellement de l'introduction partielle en bourse d'Alcon, qui a généré un revenu extraordinaire de CHF 3,9 milliards et de la vente de FIS, avec un bénéfice sur cession de CHF 0,5 milliard, chiffres qui démontrent la valeur qui a été ajoutée à ces affaires sous la gestion de Nestlé. Les réductions résultent en pre­mier lieu d'altérations de la valeur du goodwill dans les secteurs des produits pour animaux familiers et des gla­ces, de coûts de restructuration liés à l'acquisition de Ralston Purina et d'altérations de la valeur d'actifs dans les domaines des produits pour animaux familiers, des glaces, des chocolats et des laits. Ces éléments ont totalisé CHF 1,9 milliards. Le coût financier net a modérément augmenté à CHF 427 millions, ce qui reflète une gestion réussie de la dette après l'acquisition, pour USD 10,3 milliards, de Ralston Purina. Des taux d'intérêt en baisse, ainsi que la force du franc suisse, ont également contribué à diminuer les coûts financiers découlant d'une dette largement libellée en dollars.

 

 

 

Nestlé continue de jouir d'une situation financière exceptionnellement saine. Le cash flow d'exploitation a aug­menté de façon significative, en ligne avec l'EBITA, malgré des taux de change défavorables. Le niveau des dépenses d'investissements est comparable à celui de la période correspondante de 2001. L'endettement net a baissé de CHF 19,4 milliards à la fin de 2001 à CHF 16,2 milliards, malgré le paiement du dividende et les CHF 1,5 milliards dépensés pour des acquisitions; la réduction de la dette résulte du cash flow disponible généré durant le premier semestre de 2002 et du produit de cessions. Le rapport dettes nettes / fonds propres s'est amélioré, passant de 56,6 pour-cent à la fin de 2001 à 45,9 pour-cent à fin juin 2002. Il convient de noter que la valeur des actions détenues en propre, CHF 2,6 milliards, n'est pas prise en compte pour le calcul de ce ratio.

 

 

 

Dans un environnement économique, financier et monétaire instable, prévoir des tendances a une valeur douteuse. Néanmoins, la grande étendue des affaires du Groupe, tant en termes de produits que sur le plan géographique, lui procure un certain degré de protection contre des conditions de marché difficiles. Avec sa santé financière robuste, ses fortes positions sur les marchés et sa capacité à réaliser des améliorations opé­rationnelles, Nestlé s'attend à continuer de progresser, tant en matière de ventes que de bénéfices, à taux de change constants, pour l'année 2002.

 

 

 

 

 

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