MONTREAL, QUEBEC--(Marketwire - 2 mai 2012) - Rogers Sugar Inc. (TSX:RSI)
Message aux actionnaires : Au nom du conseil d'administration, je suis heureux de présenter les résultats financiers intermédiaires consolidés condensés non audités de Rogers Sugar Inc. (la « Société ») pour le trimestre et le semestre clos le 31 mars 2012.
Le volume du deuxième trimestre s'est établi à 146 494 tonnes métriques, en regard de 155 500 tonnes métriques au trimestre correspondant de l'exercice précédent, soit une baisse d'environ 9 000 tonnes métriques. Le volume de 319 248 tonnes métriques produit depuis l'ouverture de l'exercice a augmenté de près de 4 100 tonnes métriques par rapport à celui de l'exercice précédent. Le volume des ventes industrielles a diminué d'approximativement 14 600 tonnes métriques pour le trimestre à l'étude et de quelque 19 300 tonnes métriques depuis l'ouverture de l'exercice. Comme il a été mentionné au dernier trimestre, la perte de volume des ventes industrielles est attribuable à l'activité concurrentielle et le volume sera moins élevé pour l'exercice 2012 que pour l'exercice 2011, une grande part du volume des ventes industrielles étant maintenant contractualisée pour l'exercice. Le volume de produits liquides a également diminué d'environ 1 900 tonnes métriques au cours du trimestre en raison de la perte de volume attribuable à l'activité concurrentielle. Depuis l'ouverture de l'exercice, le volume a augmenté de près de 800 tonnes métriques. Le volume des ventes à la consommation s'est contracté d'approximativement 700 tonnes métriques pour le trimestre à l'étude et a diminué de 3 300 tonnes métriques depuis l'ouverture de l'exercice. La variation du volume au cours du trimestre et depuis l'ouverture de l'exercice est liée principalement au calendrier des promotions à l'intention de clients de détail. Le volume des ventes à l'exportation s'est accru de quelque 8 200 tonnes métriques pour le trimestre et d'environ 25 800 tonnes métriques depuis l'ouverture de l'exercice.
L'accroissement du volume des ventes à l'exportation pour le trimestre à l'étude et depuis l'ouverture de l'exercice est attribuable surtout au sucre vendu dans le cadre d'un contingent spécial de 136 078 tonnes métriques ouvert aux États-Unis à compter du 3 octobre 2011 par le département de l'agriculture des États-Unis, dont 25 000 tonnes métriques ont été attribuées spécifiquement au Canada, et les 111 078 tonnes métriques restantes ont été attribuées aux fournisseurs mondiaux selon le principe de premier arrivé, premier servi. La Société, grâce à ses raffineries de sucre de canne, a réussi à expédier approximativement 10 000 tonnes métriques en regard du contingent global avant sa date de fermeture le 25 octobre 2011. Étant l'unique producteur de sucre raffiné d'origine canadienne à Taber, en Alberta, la Société a été en mesure d'expédier quelque 17 600 tonnes métriques avant la date de fermeture du contingent le 30 novembre 2011. Le volume envoyé aux États-Unis a été vendu essentiellement au cours du premier trimestre, et la petite portion restante a été vendue au deuxième trimestre. De plus, le calendrier de livraison du volume par rapport à notre contingent annuel aux États-Unis a été retardé du premier trimestre au deuxième trimestre et pour le reste de l'exercice, faisant ainsi augmenter les ventes au cours du deuxième trimestre par rapport à l'exercice précédent.
Le 2 octobre 2011, date d'ouverture de notre nouvel exercice financier, la Société a adopté les Normes internationales d'information financière (les « IFRS »). En vertu de ces normes, nous devons retraiter notre bilan d'ouverture au 1er octobre 2010 et présenter des états financiers comparatifs en IFRS pour 2011. Toutes ces modifications sont expliquées en détail dans les états financiers intermédiaires non audités du premier et du deuxième trimestres.
En tenant compte de l'incidence de l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés et des instruments dérivés incorporés dans des instruments non financiers à la fin de chaque période, notre bénéfice comptable ne donne pas une représentation complète des facteurs et des tendances qui influent sur l'industrie. Comme pour les périodes antérieures, nous avons donc établi une marge brute ajustée et un résultat ajusté pour refléter le rendement de la Société au cours de la période compte non tenu de l'incidence de l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés et des instruments dérivés incorporés dans des instruments non financiers. À la clôture du deuxième trimestre, le résultat comptable tenait compte d'une perte de 5,1 millions de dollars avant l'impôt sur le résultat liée à l'évaluation à la valeur de marché pour le trimestre et d'une perte de 19,3 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice liée à l'évaluation à la valeur de marché, et cette dernière a été ajoutée au résultat ajusté. Les raisons principales de cette perte relative à l'évaluation à la valeur de marché sont la concordance du règlement des instruments financiers dérivés et de la variation du prix du sucre brut.
Pour le trimestre à l'étude, la marge brute ajustée a progressé de près de 9,1 millions de dollars par rapport à celle du trimestre correspondant de l'exercice précédent. La marge brute ajustée par tonne métrique s'est établie à 157,45 $, contre 90,08 $ pour le deuxième trimestre de l'exercice précédent. L'augmentation de la marge brute ajustée est principalement attribuable à la composition du chiffre d'affaires et du volume moins élevé des ventes industrielles et des produits liquides, et à un volume d'exportation plus élevé à l'égard duquel un taux plus élevé de marge a été réalisé, ainsi qu'à l'incidence défavorable des primes payées pour des stocks de sucre brut au cours du trimestre correspondant de l'exercice 2011. Depuis l'ouverture de l'exercice, la marge brute ajustée a progressé de 20,3 millions de dollars comparativement à la période correspondante de l'exercice précédent, alors que la marge brute ajustée par tonne s'établissait à 190,62 $ comparativement à 128,66 $ pour l'exercice 2011. L'augmentation était encore une fois attribuable à une composition du chiffre d'affaires favorable et à la marge brute du volume d'exportation plus élevé, ainsi qu'à l'incidence défavorable des primes payées pour des stocks de sucre brut au cours de l'exercice 2011.
Le BAII ajusté de 16,7 millions de dollars a excédé de 9,9 millions de dollars celui du trimestre correspondant de l'exercice précédent surtout en raison de l'augmentation de la marge brute de vente moyenne, de l'accroissement des stocks de produits finis qui a fait accroître les coûts de production répartis, et de la dépréciation des charges administratives d'environ 0,8 million de dollars attribuable essentiellement à la diminution des coûts du régime de retraite et des frais juridiques. Le BAII ajusté depuis l'ouverture de l'exercice de 47,6 millions de dollars a dépassé de 20,6 millions de dollars celui de l'exercice précédent en raison de l'accroissement de la marge brute réalisée sur le volume d'exportation aux États-Unis en regard du contingent spécial des États-Unis pour les livraisons du premier trimestre et pour les raisons susmentionnées pour le trimestre à l'étude.
Pour le trimestre à l'étude, les flux de trésorerie disponibles se sont établis à 12,8 millions de dollars comparativement aux 3,6 millions de dollars de l'exercice 2011. Les flux de trésorerie disponibles depuis l'ouverture de l'exercice se sont établis à 34,5 millions de dollars, un accroissement de 12,6 millions de dollars en regard de la période correspondante de l'exercice précédent. La hausse de 9,2 millions de dollars pour le trimestre à l'étude est principalement attribuable à la meilleure rentabilité découlant de l'augmentation de la marge brute ajustée et de la diminution des charges administratives, quelque peu contrebalancées par des dépenses d'investissement plus élevées. L'augmentation de 12,6 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice est attribuable surtout aux meilleurs bénéfices d'exploitation contrebalancés en partie par le paiement de 2,7 millions de dollars en charges financières différées lors de l'émission des nouvelles débentures convertibles, aux cotisations plus élevées du régime de retraite et à la hausse de l'impôt sur le résultat en trésorerie. Avant le 1er janvier 2011, date à laquelle la structure de la Société est passée d'une fiducie de revenu à une société par actions, la Société payait très peu d'impôt sur le résultat.
Un nouveau contrat de trois ans a été signé avec les producteurs de betteraves à sucre de l'Alberta. Cette nouvelle entente entraînera une stabilité de la production de betteraves à sucre au cours des trois prochaines années. Ce printemps, la plantation est prévue sur une superficie totale de 30 000 acres, ce qui devrait permettre de produire quelque 100 000 tonnes métriques de betteraves à sucre dans des conditions normales de croissance, de récolte et de traitement.
En outre, une nouvelle convention collective de cinq ans a été signée avec les employés syndiqués de l'usine de Taber, remplaçant celle qui venait à échéance en mars 2012. La nouvelle convention a été signée à des taux concurrentiels.
En raison de la perte de volume des ventes industrielles et des produits liquides, le volume de ventes total devrait être légèrement inférieur à celui de la période correspondante de l'exercice précédent, puisque cette perte de volume sera contrebalancée en partie par des ventes à l'exportation dans le cadre du contingent spécial attribué par les États-Unis qui s'élèvent à environ 28 000 tonnes métriques. Une perte de près de 30 000 tonnes métriques a été enregistrée pour le volume des ventes industrielles et des produits liquides par suite de la négociation de contrats intervenant avec les principaux clients en décembre 2011 et du déplacement de la production de produits contenant du sucre vers des usines à l'étranger par certains clients. Comme la majorité des contrats intervenant avec les principaux clients ont maintenant été conclus pour l'exercice 2012, un tel volume ne pourra pas être compensé pour le présent exercice. Par ailleurs, la Société a déjà signé des contrats de volume additionnel avec des comptes existants et nouveaux pour l'exercice 2013, puisque de regagner des volumes au niveau national demeure une priorité élevée.
Le Conseil d'administration a approuvé aujourd'hui, pour être en vigueur dès maintenant, une augmentation au dividende annuel, de 2 cents par action, soit 5.9%. Cette augmentation fait passer le dividende annuel de 34 cents par action à 36 cents par action. Elle témoigne de la force de l'entreprise et de ses résultats financiers réalisés au cours des dernières années.
AU NOM DU CONSEIL D'ADMINISTRATION, |
SIGNE |
Stuart Belkin, président du conseil d'administration |
Vancouver (Colombie-Britannique) - Le 2 mai 2012 |
RAPPORT DE GESTION
Le présent rapport de gestion daté du 2 mai 2012 de Rogers Sugar Inc. (« Rogers ») devrait être lu en tenant compte des états financiers intermédiaires consolidés condensés non audités et des notes y afférentes pour le trimestre clos le 31 mars 2012, de même que des états financiers consolidés audités et du rapport de gestion de l'exercice clos le 1er octobre 2011. Les états financiers consolidés condensés trimestriels et les montants indiqués dans le présent rapport de gestion n'ont pas été examinés ni vérifiés par nos auditeurs externes.
La direction est responsable de la préparation du présent rapport de gestion, lequel a été examiné et approuvé par le comité d'audit et par le conseil d'administration de Rogers.
Transition aux IFRS
Rogers a adopté les Normes internationales d'information financière (les « IFRS ») en date du 2 octobre 2011. Par conséquent, les états financiers intermédiaires non audités de Rogers et les notes y afférentes pour le trimestre clos le 31 mars 2012, y compris l'information comparative, ont été établis conformément à l'IAS 34, Information financière intermédiaire et à l'IFRS 1, Première adoption des IFRS, lesquelles énoncent les exigences relatives à la première adoption des IFRS. Ces normes nous imposent de retraiter le bilan d'ouverture au 1er octobre 2010 (la « date de transition ») et d'établir des états financiers comparatifs en IFRS pour 2011 à présenter avec nos résultats de 2012. Sauf indication contraire, l'information présentée pour le trimestre et le semestre clos le 31 mars 2012 et au 1er octobre 2011 a été retraitée en fonction des différences relatives aux IFRS dans les états financiers intermédiaires et dans le présent rapport de gestion.
Des rapprochements détaillés des modifications apportées au compte consolidé de résultat pour le trimestre et le semestre clos le 2 avril 2011 et aux états consolidés de la situation financière en date du 2 avril 2011 sont présentés à la note 18 afférente aux états financiers intermédiaires non audités ci-joints. La transition aux IFRS n'a pas eu d'incidence importante sur les opérations, les décisions stratégiques, les flux de trésorerie et le programme d'investissements de Rogers. Il est considéré que les IFRS sont les principes comptables généralement reconnus du Canada (« PCGR ») des émetteurs assujettis canadiens.
Mesures non conformes aux PCGR
Lors de l'analyse de nos résultats, en plus des mesures financières calculées et présentées conformément aux PCGR, nous recourons également à un certain nombre de mesures financières non conformes aux PCGR. Par mesure financière non conforme aux PCGR, on entend une mesure numérique du rendement historique, de la situation financière ou des flux de trésorerie d'une société qui exclut (inclut) des montants, ou fait l'objet d'ajustements ayant pour effet d'exclure (d'inclure) des montants, qui sont inclus (exclus) dans la plupart des mesures directement comparables calculées et présentées conformément aux PCGR. Les mesures financières non conformes aux PCGR ne faisant pas l'objet d'une définition normalisée, il pourrait être impossible de les comparer avec les mesures financières non conformes aux PCGR présentées par d'autres sociétés exerçant les mêmes activités ou des activités similaires. Les investisseurs sont priés de lire intégralement nos états financiers consolidés ainsi que nos rapports mis à la disposition du public, et de ne pas se fier à une seule mesure financière.
Nous utilisons ces mesures financières non conformes aux PCGR à titre de complément de nos résultats présentés en vertu des PCGR. Elles permettent de présenter nos activités sous un angle différent et, conjuguées à nos résultats formulés en vertu des PCGR et aux rapprochements avec les mesures financières correspondantes conformes aux PCGR, elles font ressortir de manière plus nette les facteurs et tendances touchant nos activités.
Dans le présent rapport de gestion, nous traitons des mesures financières non conformes aux PCGR, en décrivant notamment les raisons pour lesquelles nous estimons que ces mesures fournissent des renseignements utiles sur notre situation financière, nos résultats opérationnels et nos flux de trésorerie, le cas échéant, et, dans la mesure où cela est important, les autres fins visées par le recours à ces mesures. Les rapprochements des mesures financières non conformes aux PCGR et des mesures financières conformes aux PCGR les plus directement comparables sont présentés dans le présent rapport de gestion.
Énoncés prospectifs
Le présent rapport comporte des énoncés prospectifs qui reflètent les prévisions actuelles de Rogers et de Lantic Inc. (collectivement la « Société ») à l'égard du rendement et d'événements futurs. L'utilisation de termes comme « pouvoir », « devoir », « anticiper », « avoir l'intention de », « prévoir », « planifier », « croire », et d'autres expressions semblables vise à signaler des énoncés prospectifs. Ces énoncés comportent des risques et des incertitudes, connus ou inconnus, et d'autres facteurs susceptibles de faire en sorte que les résultats réels ou les événements pourraient différer sensiblement des attentes exprimées dans les énoncés prospectifs. Sans prétendre en faire la liste complète, la Société prévient les investisseurs que les énoncés portant sur les sujets suivants sont des énoncés prospectifs ou sont susceptibles d'en être : les prix futurs du sucre brut, le prix du gaz naturel, l'ouverture de contingents spéciaux de sucre raffiné aux États-Unis, les prévisions sur la production de betteraves, la situation à l'égard des contrats de travail et des négociations collectives, le niveau de ses dividendes futurs et l'état d'avancement des réglementations et des enquêtes gouvernementales. Les énoncés prospectifs sont fondés sur des estimations faites et des hypothèses posées par la Société en fonction de son expérience et de sa perception des tendances passées, de la conjoncture et d'événements futurs prévus, ainsi que sur d'autres facteurs que la Société a jugé pertinents et raisonnables dans les circonstances, mais rien ne garantit que ces estimations et ces hypothèses s'avéreront exactes. Ces énoncés prospectifs pourraient faire en sorte que le rendement et les résultats réels diffèrent de façon importante de ceux qui sont indiqués dans les énoncés prospectifs, les résultats passés ou les prévisions courantes.
Des renseignements supplémentaires concernant la Société, notamment dans la notice annuelle, dans les rapports trimestriels et annuels ainsi que d'autres informations complémentaires sont disponibles dans le site Web de SEDAR à l'adresse www.sedar.com.
Contrôles internes de communication de l'information
Conformément au Règlement 52-109 sur l'attestation de l'information présentée dans les documents intermédiaires des émetteurs, le chef de la direction et le chef des finances ont conçu, ou ont fait concevoir sous leur supervision, des contrôles et procédures de communication de l'information.
En outre, le chef de la direction et le chef des finances ont conçu, ou ont fait concevoir sous leur supervision, un processus de contrôle interne à l'égard de l'information financière (le « CIIF ») afin de fournir une assurance raisonnable à l'égard de la fiabilité de l'information financière et de l'établissement des états financiers à des fins de publication de l'information financière.
Le chef de la direction et le chef des finances ont évalué les modifications apportées au processus de CIIF de la Société au cours du trimestre clos le 31 mars 2012 afin de déterminer si elles ont eu, ou pourraient raisonnablement avoir, des répercussions importantes sur ce processus. Aucun changement de ce genre n'a été décelé lors de leur évaluation.
Résultats opérationnels
Résultats consolidés | Trimestre clos le | Semestre clos le | ||||||
(en milliers de dollars, sauf les données sur le volume et par action) | 31 mars 2012 (non audité) | 2 avril 2011 (non audité) | 31 mars 2012 (non audité) | 2 avril 2011 (non audité) | ||||
Volume (tonnes métriques) | 146 494 | 155 500 | 319 248 | 315 197 | ||||
Produits | 144 132 | $ | 149 418 | $ | 319 937 | $ | 300 856 | $ |
Marge brute | 17 923 | 11 686 | 41 577 | 51 705 | ||||
Charges administratives et de vente | 4 652 | 5 451 | 9 230 | 10 183 | ||||
Distribution | 1 688 | 1 723 | 3 995 | 3 378 | ||||
Bénéfice avant les intérêts et la charge d'impôt sur le résultat (BAII) | 11 583 | $ | 4 512 | $ | 28 352 | $ | 38 144 | $ |
Charge financière nette | 2 092 | 2 595 | 4 984 | 8 480 | ||||
Charge d'impôt sur le résultat | 2 963 | 421 | 6 960 | 5 590 | ||||
Bénéfice net | 6 528 | $ | 1 496 | $ | 16 408 | $ | 24 074 | $ |
Bénéfice net par action - de base | 0,07 | $ | 0,02 | $ | 0,18 | $ | 0,27 | $ |
Dans le cours normal des activités, la Société a recours à des instruments financiers dérivés sous forme de contrats à terme normalisés sur le sucre, de contrats de change à terme, de contrats à terme normalisés sur le gaz naturel et de swaps de taux d'intérêt. La Société vend du sucre raffiné en dollars américains à certains clients. Ces contrats de vente sont considérés comme comportant un dérivé incorporé si la monnaie fonctionnelle du client n'est pas le dollar américain, le dérivé incorporé étant la monnaie d'origine de l'opération, c'est-à-dire le dollar américain. Les instruments financiers dérivés et les dérivés incorporés sont évalués à la valeur de marché chaque date de clôture, le montant des profits ou pertes latents étant imputé au compte consolidé de résultat, et un montant correspondant étant porté à l'état de la situation financière.
La direction estime que les résultats financiers de la Société lui sont plus utiles ainsi qu'aux investisseurs, aux analystes et aux autres parties intéressées lorsqu'ils sont présentés après ajustement pour tenir compte des profits ou des pertes découlant des instruments financiers dérivés et des dérivés incorporés, puisque les résultats financiers ajustés apportent une compréhension plus complète des facteurs et des tendances susceptibles d'influer sur l'entreprise. Cette mesure n'est pas conforme aux PCGR.
La direction utilise les résultats ajustés non conformes aux PCGR de la société exploitante pour mesurer et évaluer la performance de l'entreprise au moyen de sa marge brute ajustée, de son BAII ajusté et de son bénéfice net ajusté. En outre, la direction estime que ces mesures sont importantes pour les investisseurs et pour les parties qui évaluent le rendement de la Société à la lumière de ses résultats antérieurs. Elle recourt par ailleurs à la marge brute ajustée, au BAII ajusté et au bénéfice net ajusté lorsqu'elle discute des résultats avec le conseil d'administration, les analystes, les investisseurs, les banques et d'autres parties intéressées.
Les résultats opérationnels devraient donc être ajustés en fonction de ce qui suit :
Bénéfice (perte) | Trimestre clos le | Semestre clos le | |||||||||
(en milliers) | 31 mars 2012 (non audité) |
2 avril 2011 (non audité) |
31 mars 2012 (non audité) |
2 avril 2011 (non audité) |
|||||||
Ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché (sauf le swap de taux d'intérêt) | 3 685 | $ | (10 889 | ) | $ | (1 530 | ) | $ | 7 293 | $ | |
Cumul des écarts temporaires | (8 827 | ) | 8 568 | (17 747 | ) | 3 860 | |||||
Total de l'ajustement du coût des ventes | (5 142 | ) | $ | (2 321 | ) | $ | (19 277 | ) | $ | 11 153 | $ |
Une part importante de l'ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché ci-dessus se rapporte aux fluctuations du prix du sucre brut au cours du trimestre. Un profit de 7,0 millions de dollars a donc été inscrit, comparativement à une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 10,7 millions de dollars constatée pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent. Depuis l'ouverture de l'exercice, un profit de 3,2 millions de dollars lié à l'évaluation à la valeur de marché a été enregistré en regard d'un profit de 5,0 millions de dollars lié à l'évaluation à la valeur de marché pour la période correspondante de l'exercice 2011. En ce qui concerne le gaz naturel, avec la récente baisse de prix, une perte de 0,5 million de dollars liée à l'évaluation à la valeur de marché a été comptabilisée pour le deuxième trimestre et depuis l'ouverture de l'exercice, contre un profit de 1,5 million de dollars et de 4,8 millions de dollars respectivement pour les périodes correspondantes de l'exercice précédent. Les contrats de change à terme et les dérivés incorporés touchés par les fluctuations des taux de change se sont traduits par la comptabilisation d'une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 2,9 millions de dollars pour le trimestre et de 4,2 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice. Pour la période correspondante de l'exercice précédent, l'effet de l'ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché s'est traduit par une perte liée à l'évaluation à la valeur de marché de 1,7 million de dollars pour le trimestre et de 2,4 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice. Le total de l'ajustement net du coût des ventes correspond à une perte de 5,1 millions de dollars pour le trimestre et de 19,3 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice, comparativement à une perte de 2,3 millions de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent et à un gain lié à l'évaluation à la valeur de marché de 11,2 millions de dollars pour la période correspondante depuis l'ouverture de l'exercice précédent.
De plus, la Société a inscrit dans les charges d'intérêts liés à des éléments à court terme un profit de 0,7 million de dollars pour le trimestre et de 1,5 million de dollars depuis l'ouverture de l'exercice sur l'évaluation à la valeur de marché d'un swap de taux d'intérêt, en regard d'un profit de 0,6 million de dollars et de 1,5 million de dollars pour le trimestre et la période correspondants de l'exercice précédent, puisque les pertes constatées au cours de trimestres antérieurs sont renversées en raison du passage du temps du swap. En outre, selon les IFRS, la caractéristique de conversion des débentures convertibles, lorsque la Société exerçait ses activités dans une structure de fiducie de revenu au cours de la période du 1er octobre 2010 au 31 décembre 2010, constituait un dérivé incorporé. Le montant de 3,8 millions de dollars, lequel correspond à la juste valeur de ce dérivé au début et à la fin de cette période de présentation de l'information et à la variation nette de la juste valeur entre chaque période de présentation de l'information, a été imputé au poste « Charges financières » au cours du premier trimestre de l'exercice 2011.
Le tableau qui suit présente les résultats consolidés ajustés (non conformes aux PCGR) compte non tenu de l'ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché susmentionné :
Résultats consolidés | Trimestre clos le | Semestre clos le | |||||||||||
31 mars 2012 (non audité) |
2 avril 2011 (non audité) |
31 mars 2012 (non audité) |
2 avril 2011 (non audité) |
||||||||||
Marge brute selon les états financiers | 17 923 | $ | 11 686 | $ | 41 577 | $ | 51 705 | $ | |||||
Ajustement selon le tableau précédent | 5 142 | 2 321 | 19 277 | (11 153 | ) | ||||||||
Marge brute ajustée | 23 065 | 14 007 | 60 854 | 40 552 | |||||||||
BAII selon les états financiers | 11 583 | 4 512 | 28 352 | 38 144 | |||||||||
Ajustement selon le tableau précédent | 5 142 | 2 321 | 19 277 | (11 153 | ) | ||||||||
BAII ajusté | 16 725 | 6 833 | 47 629 | 26 991 | |||||||||
Bénéfice net selon les états financiers | 6 528 | 1 496 | 16 408 | 24 074 | |||||||||
Ajustement du coût des ventes selon le tableau précédent | 5 142 | 2 321 | 19 277 | (11 153 | ) | ||||||||
Ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché des charges financières | (674 | ) | (557 | ) | (1 459 | ) | (1 518 | ) | |||||
Ajustement lié à la transition aux IFRS relativement à l'option des débentures convertibles | - | - | - | 3 782 | |||||||||
Impôt différé sur les ajustements ci-dessus | (1 155 | ) | (461 | ) | (4 624 | ) | 3 251 | ||||||
Bénéfice net ajusté | 9 841 | $ | 2 799 | $ | 29 602 | $ | 18 436 | $ | |||||
Bénéfice net par action - de base,selon les états financiers | 0,07 | $ | 0,02 | $ | 0,18 | $ | 0,27 | $ | |||||
Ajustement au titre des éléments ci-dessus | 0,03 | 0,01 | 0,14 | (0,06 | ) | ||||||||
Bénéfice net ajusté par action, de base | 0,10 | $ | 0,03 | $ | 0,32 | $ | 0,21 | $ |
Le volume total du trimestre s'est contracté d'environ 9 000 tonnes métriques par rapport à celui du trimestre correspondant de l'exercice 2011. Le volume des ventes industrielles a diminué d'approximativement 14 600 tonnes métriques en raison principalement de la perte de certaines activités au profit de la concurrence et de certains calendriers de livraisons. Le volume des produits liquides a également baissé de près de 1 900 tonnes métriques en raison aussi du marché concurrentiel. Le volume des ventes à la consommation a diminué de quelque 700 tonnes métriques en raison essentiellement du calendrier des promotions à l'intention de clients de détail. Le volume des ventes à l'exportation a progressé de quelque 8 200 tonnes métriques. Le département de l'agriculture des États-Unis a ouvert un contingent spécial de 136 078 tonnes métriques à compter du 3 octobre 2011, dont 25 000 tonnes métriques ont été attribuées directement au Canada, et les 111 078 tonnes métriques restantes ont été attribuées aux fournisseurs mondiaux selon le principe de premier arrivé, premier servi. La Société a réussi à expédier, grâce à ses raffineries de sucre de canne, approximativement 10 000 tonnes métriques dans le cadre du contingent global avant sa fermeture le 25 octobre 2011, et un volume additionnel de 17 600 tonnes métriques grâce à son usine de betteraves à sucre avant la fermeture du contingent spécial pour le Canada le 30 novembre 2011. Le volume expédié aux États-Unis a été vendu surtout au cours du premier trimestre, et la petite portion restante a été vendue au cours du deuxième trimestre. De plus, le calendrier de livraison pour le volume du contingent annuel aux États-Unis a été reporté du premier au deuxième trimestre ainsi que pour le reste de l'exercice.
Le volume depuis l'ouverture de l'exercice s'est accru d'environ 4 100 tonnes métriques en raison principalement de l'augmentation du volume d'exportation de 25 800 tonnes métriques pour les raisons susmentionnées. Le volume des produits liquides a également augmenté d'approximativement 800 tonnes métriques depuis l'ouverture de l'exercice par suite essentiellement du volume élevé au cours du premier trimestre. Le volume des ventes industrielles a baissé de quelque 19 300 tonnes métriques essentiellement en raison de l'activité concurrentielle et de certains calendriers de livraisons alors que le volume des produits de consommation a diminué d'environ 3 300 tonnes métriques essentiellement du fait du calendrier des promotions à l'intention de clients de détail.
Les produits du trimestre ont diminué de 5,3 millions de dollars par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent en raison de la baisse du volume réalisé au cours de la période. Les produits depuis l'ouverture de l'exercice ont progressé de 19,1 millions de dollars en raison du volume additionnel des ventes jusqu'à présent et aux valeurs supérieures des ventes pour le volume d'exportation aux États-Unis.
Comme il a déjà été mentionné, la marge brute de 17,9 millions de dollars du trimestre et celle de 41,6 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice ne reflètent pas la marge de la Société d'un point de vue économique, car elle inclut une perte de 5,1 millions de dollars pour le trimestre et de 19,3 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice liée à l'évaluation à la valeur de marché des instruments financiers dérivés, expliquée ci-dessus. Par conséquent, le présent rapport traite des résultats de la marge brute ajustée.
Pour le trimestre à l'étude, la marge brute ajustée a progressé de 9,1 millions de dollars comparativement à celle du trimestre correspondant de l'exercice précédent. La marge brute ajustée par tonne métrique s'est établie à 157,45 $ contre 90,08 $ pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent, manifestant une hausse de 67,37 $ par tonne métrique. L'augmentation de la marge brute ajustée est surtout attribuable à la composition du chiffre d'affaires, aux volumes moins élevés des produits industriels et liquides, et au volume d'exportation plus élevé avec une augmentation de la marge brute ajustée, ainsi qu'aux importantes primes payées à l'égard de certains stocks de sucre brut achetés sur le marché au comptant au cours du trimestre correspondant de l'exercice 2011. La marge brute ajustée depuis l'ouverture de l'exercice a progressé de 20,3 millions de dollars en regard de la période correspondante de l'exercice précédent. La marge brute ajustée par tonne s'est établie à 190,62 $, contre 128,66 $ pour la période correspondante de l'exercice 2011. L'augmentation était encore une fois attribuable à une composition du chiffre d'affaires favorable et à la marge brute du volume d'exportation plus élevée, ainsi qu'à l'incidence défavorable des primes payées à l'égard de stocks de sucre brut au cours de l'exercice 2011.
Les charges administratives et de vente ont baissé de près de 0,8 million de dollars pour le trimestre et d'approximativement 1,0 million de dollars depuis l'ouverture de l'exercice par rapport aux périodes correspondantes de l'exercice 2011. La baisse survient principalement en raison d'une diminution de la charge de retraite d'environ 0,5 million de dollars et d'une diminution des frais juridiques de quelque 0,3 million de dollars, les frais ayant été engagés dans l'exercice 2011 pour la conversion de la structure de fiducie de revenu à la structure de société par actions actuelle.
Les coûts de distribution du trimestre sont les mêmes que ceux de l'an passé, mais ont augmenté de 0,6 million de dollars depuis l'ouverture de l'exercice essentiellement en raison des coûts d'expédition et d'entreposage engagés à l'égard des produits expédiés aux États-Unis au titre du contingent spécial au premier trimestre.
Les charges financières du trimestre et depuis l'ouverture de l'exercice comprennent un profit de 0,7 million de dollars et de 1,5 million de dollars lié à l'évaluation à la valeur de marché, en regard d'un profit de 0,6 million de dollars et de 1,5 million de dollars pour les mêmes périodes de l'exercice 2011, relativement au swap de taux d'intérêt conclu en juillet 2008. En outre, selon les IFRS, la caractéristique de conversion des débentures convertibles, lorsque la Société exerçait ses activités dans une structure de fiducie de revenu au cours de la période du 1er octobre 2010 au 31 décembre 2010, constitue un dérivé incorporé. Le montant de 3,8 millions de dollars, lequel correspond à la juste valeur de ce dérivé au début et à la fin de cette période de présentation de l'information et à la variation nette de la juste valeur entre chaque période de présentation de l'information, a été imputé au poste « Charges financières » au cours du premier trimestre de l'exercice 2011. Si ce n'était des ajustements ci-dessus, les charges d'intérêts du trimestre à l'étude auraient été inférieures de 0,4 million de dollars en raison d'une diminution du nombre de débentures convertibles en circulation. Depuis l'ouverture de l'exercice, les charges d'intérêts ont augmenté de 0,2 million de dollars en raison de la radiation des charges financières différées d'environ 0,6 million de dollars par suite du rachat anticipé des débentures convertibles de troisième série au cours du premier trimestre de l'exercice.
La charge d'impôt sur le résultat comprend un recouvrement d'impôt différé de 1,2 million de dollars pour le trimestre et de 4,6 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice pour l'ajustement lié à l'évaluation à la valeur de marché en regard d'un recouvrement de 0,5 million de dollars pour le trimestre et d'une charge de 3,3 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice pour les périodes correspondantes de l'exercice précédent. Selon un taux d'ajustement, la charge d'impôt sur le résultat s'est établie à 4,1 millions de dollars et à 11,6 millions de dollars respectivement pour le trimestre et depuis l'ouverture de l'exercice comparativement à une charge de 0,9 million de dollars et de 2,3 millions de dollars pour les périodes correspondantes de l'exercice précédent. L'augmentation de 3,2 millions de dollars du trimestre est causée surtout par la hausse du bénéfice ajusté avant les impôts sur le résultat découlant de la hausse des marges brutes. L'augmentation depuis l'ouverture de l'exercice de 9,3 millions de dollars est également attribuable en partie au rendement plus élevé depuis l'ouverture de l'exercice et au fait que, au cours du premier trimestre de l'exercice 2011, la Société a exercé ses activités dans une structure de fiducie de revenu, de sorte qu'elle n'a pas eu d'impôt à payer sur les produits d'intérêt qu'elle recevait de Lantic, car ils étaient distribués aux porteurs de parts. Dans la nouvelle structure de société par actions, tous les produits d'intérêt que reçoit Rogers sont intégralement imposables.
Tableau des résultats trimestriels
Le tableau qui suit présente de l'information financière choisie provenant des états financiers consolidés et des mesures non conformes aux PCGR de la Société pour chacun des huit derniers trimestres.
2012 (non audité) |
2011 (non audité) |
*2010 (non audité) |
|||||||
(en milliers de dollars, sauf les données sur le volume, sur le ratio de la marge et sur les données par action) | T2 | T1 | T4 | T3 | T2 | T1 | T4 | T3 | |
Volume (par tonne métrique) | 146 494 | 172 754 | 170 880 | 163 001 | 155 500 | 159 697 | 192 171 | 180 462 | |
Produits | 144 132 | 175 805 | 160 866 | 150 892 | 149 418 | 151 438 | 163 264 | 156 302 | |
Marge brute | 17 923 | 23 654 | 33 507 | 11 636 | 11 686 | 40 019 | 53 237 | 17 335 | |
BAII | 11 583 | 16 769 | 26 016 | 5 060 | 4 512 | 33 632 | 44 773 | 10 362 | |
Bénéfice net | 6 528 | 9 880 | 16 796 | 1 248 | 1 496 | 22 578 | 33 710 | 7 088 | |
Marge brute par tonne métrique | 122,35 | 136,92 | 196,08 | 71,39 | 75,15 | 250,59 | 277,03 | 96,06 | |
Par action | |||||||||
Bénéfice net | |||||||||
De base | 0,07 | 0,11 | 0,19 | 0,01 | 0,02 | 0,26 | 0,39 | 0,08 | |
Dilué | 0,07 | 0,10 | 0,16 | 0,01 | 0,02 | 0,22 | 0,32 | 0,08 | |
Mesures non conformes aux PCGR | |||||||||
Marge brute ajustée | 23 065 | 37 789 | 25 486 | 17 636 | 14 007 | 26 545 | 23 098 | 21 215 | |
BAII ajusté | 16 725 | 30 904 | 17 995 | 11 060 | 6 833 | 20 158 | 14 634 | 14 242 | |
Bénéfice net ajusté | 9 841 | 19 761 | 11 185 | 5 846 | 2 799 | 15 637 | 12 136 | 11 151 | |
Marge brute ajustée par tonne métrique | 157,45 | 218,74 | 149,15 | 108,20 | 90,08 | 166,22 | 120,20 | 117,56 | |
Bénéfice net ajusté par action | |||||||||
De base | 0,10 | 0,22 | 0,13 | 0,07 | 0,03 | 0,18 | 0,14 | 0,13 | |
Dilué | 0,10 | 0,19 | 0,11 | 0,07 | 0,03 | 0,15 | 0,13 | 0,12 |
* Les données trimestrielles présentées pour l'exercice 2010 ne rendent pas compte de l'incidence de l'adoption des IFRS.
Historiquement, le premier trimestre (d'octobre à décembre) de l'exercice est le plus performant en ce qui a trait aux marges brutes ajustées et au bénéfice net ajusté, en raison de la combinaison favorable des ventes de produits. Cette situation découle de l'augmentation des ventes de produits de boulangerie et de pâtisseries au cours de cette période de l'année. D'autre part, le deuxième trimestre (de janvier à mars) est celui dont le volume est traditionnellement le moins élevé, ce qui se traduit par une diminution des produits, des marges brutes ajustées et du bénéfice net ajusté.
Liquidités
Les flux de trésorerie générés par la société exploitante, Lantic, sont distribués à Rogers sous forme de dividendes et de remboursement de capital sur les actions ordinaires de Lantic, et de versements d'intérêts sur les billets subordonnés de Lantic détenus par Rogers, après la constitution de réserves raisonnables pour les dépenses d'investissement et les besoins en fonds de roulement. Les sommes reçues par Rogers sont utilisées pour verser des dividendes à ses actionnaires.
Les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles se sont établis à un montant positif de 38,1 millions de dollars pour le trimestre, contre un montant négatif de 28,7 millions de dollars pour le trimestre correspondant de l'exercice 2011. Les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles depuis l'ouverture de l'exercice se sont établis à un montant positif de 14,9 millions de dollars, contre un montant négatif de 36,8 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent. La raison principale de l'augmentation des flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles découle de la baisse des stocks de 29,2 millions de dollars du deuxième trimestre de l'exercice 2012, contre la hausse de 19,9 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice précédent en raison du calendrier de réception du sucre brut et de la valeur globale du sucre brut sur le marché. De plus, le bénéfice net a progressé d'environ 5,0 millions de dollars par rapport au deuxième trimestre de l'exercice précédent et les débiteurs ont diminué de près de 1,0 million de dollars, contre une hausse d'à peu près 9,8 millions de dollars au deuxième trimestre de l'exercice précédent. Cette variation des débiteurs est liée à la baisse du volume des ventes au deuxième trimestre de 2012 en regard de la période correspondante de l'exercice 2011. La montée des flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles depuis l'ouverture de l'exercice de 51,7 millions de dollars comparativement à l'exercice précédent est attribuable principalement à la faible hausse des stocks pour l'exercice 2012 de 7,1 millions de dollars, contre une hausse d'approximativement 69,5 millions de dollars pour la période correspondante de l'exercice 2011. La faible augmentation au cours de l'exercice 2012 s'explique par le calendrier de réception du sucre de canne brut et la fluctuation de la valeur du sucre brut sur le marché à la fin de chaque période correspondante. Cette augmentation a été contrebalancée en partie par des versements plus élevés d'impôt sur le résultat de quelque 11,2 millions de dollars.
Dans l'ensemble, les dépenses d'investissement ont été supérieures de 1,5 million de dollars pour le trimestre et de 0,6 million de dollars depuis l'ouverture de l'exercice comparativement à celles de l'exercice précédent, en raison essentiellement du calendrier des projets comparativement à celui de l'exercice 2011.
Dans le but de fournir des renseignements supplémentaires, la Société juge pertinent de calculer les flux de trésorerie disponibles générés par ses activités, mesure non conforme aux PCGR qui peut être comparée au niveau de dividendes versés par Rogers. Les flux de trésorerie disponibles s'entendent des flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles, exclusion faite de la variation des éléments hors trésorerie du fonds de roulement, des ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés ainsi que des montants hors caisse au titre des instruments financiers et des dépenses d'investissement.
Les flux de trésorerie disponibles s'établissent comme suit :
Trimestre clos le | Semestre clos le | ||||||||||||
(en milliers de dollars) | 31 mars 2012 (non audité) |
2 avril 2011 (non audité) |
31 mars 2012 (non audité) |
2 avril 2011 (non audité) |
|||||||||
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles | 38 126 | $ | (28 664 | ) | $ | 14 935 | $ | (36 788 | ) | $ | |||
Ajustements | |||||||||||||
Variation du fonds de roulement hors trésorerie | (23 536 | ) | 35 206 | 3 957 | 72 628 | ||||||||
Variation des impôts sur le résultat payables hors trésorerie | 638 | (2 491 | ) | 6 131 | (3 445 | ) | |||||||
Variation des intérêts à payer hors trésorerie | (1 510 | ) | (1 827 | ) | 196 | 363 | |||||||
Ajustements liés à l'évaluation à la valeur de marché et au moment de la constatation des instruments dérivés | 4 468 | 1 764 | 17 818 | (8 889 | ) | ||||||||
Montant hors trésorerie au titre des instruments financiers | (3 056 | ) | 443 | (2 909 | ) | 333 | |||||||
Dépenses d'investissement | (2 611 | ) | (1 090 | ) | (3 261 | ) | (2 635 | ) | |||||
Dépenses d'investissement en capital | 217 | - | 258 | 45 | |||||||||
Montant net de l'émission (du rachat) d'actions / de débentures convertibles | 90 | 275 | 81 | 275 | |||||||||
Charges financières différées | (16 | ) | - | (2 716 | ) | - | |||||||
Flux de trésorerie disponibles | 12 810 | $ | 3 616 | $ | 34 490 | $ | 21 887 | $ | |||||
Dividendes déclarés / distributions déclarées | 7 992 | $ | 7 545 | $ | 15 981 | $ | 17 611 | $ |
Les flux de trésorerie disponibles ont été supérieurs de 9,2 millions de dollars à ceux du trimestre correspondant de l'exercice 2011 et de 12,6 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice. Cette hausse est surtout attribuable à une augmentation du bénéfice net ajusté découlant des activités opérationnelles quelque peu contrebalancée par des dépenses d'investissement nettes plus élevées de 1,3 million de dollars. La hausse de 12,6 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice est aussi liée à l'augmentation du bénéfice net ajusté quelque peu contrebalancée par des cotisations au régime de retraite plus élevées de près de 2,5 millions de dollars, par des charges financières différées de 2,7 millions de dollars et de l'impôt sur le résultat exigible plus élevé d'environ 1,7 million de dollars.
Les variations hors trésorerie du fonds de roulement, du passif d'impôt exigible et des intérêts à payer représentent la variation d'un trimestre à l'autre des actifs courants tels que les débiteurs et les stocks, et des passifs courants tels que les créditeurs. Les variations de ces éléments sont principalement attribuables aux calendriers de recouvrement des débiteurs, à la réception du sucre brut et du règlement des passifs. Les variations à la hausse ou à la baisse de ces comptes ne constituent donc pas des liquidités disponibles aux fins de distribution. Ces variations à la hausse ou à la baisse sont financées à même les liquidités disponibles et la facilité de crédit de 200,0 millions de dollars dont dispose la Société. Les augmentations et les diminutions de la dette bancaire à court terme sont également attribuables au moment où surviennent les événements susmentionnés et, par conséquent, ne constituent pas des flux de trésorerie disponibles.
L'incidence hors trésorerie combinée de 1,4 million de dollars du trimestre et de 14,9 millions de dollars depuis l'ouverture de l'exercice de l'évaluation à la valeur de marché et des instruments financiers ne rend pas compte d'éléments de trésorerie, puisque ces contrats seront réglés à la suite de la réalisation des transactions physiques, ce qui explique la nécessité d'ajustement des flux de trésorerie disponibles.
Les dépenses d'investissement, déduction faite des dépenses d'investissement en capital, ont augmenté de 1,3 million de dollars au cours du trimestre et de près de 0,4 million de dollars depuis l'ouverture de l'exercice, essentiellement en raison du calendrier des projets d'investissement. Les dépenses d'investissement en capital sont rajoutées aux flux de trésorerie disponibles puisque ces projets d'investissement ne sont pas essentiels aux activités opérationnelles des raffineries, mais sont entrepris en raison des économies opérationnelles substantielles qu'ils permettront de réaliser une fois achevés.
Au cours du deuxième trimestre, un montant de 0,1 million de dollars a été ajouté à la trésorerie après l'exercice des options sur actions par un cadre de la Société, contre 0,3 million de dollars au trimestre correspondant de l'exercice 2011. Depuis l'ouverture de l'exercice, un montant de 9 mille dollars a été comptabilisé comme entrée de trésorerie pour le rachat de débentures convertibles subordonnées non garanties de troisième série (les « débentures de troisième série ») dans le cadre de l'offre publique de rachat dans le cours normal des activités.
Au cours du premier trimestre de l'exercice 2012, la Société a émis des débentures convertibles subordonnées non garanties de cinquième série (les « débentures de cinquième série »), à l'égard desquelles des charges financières différées d'environ 2,7 millions de dollars ont été engagées.
Dans sa nouvelle forme juridique, laquelle est en vigueur depuis le 1er janvier 2011, la Société déclare et verse un dividende trimestriel de 8,5 cents par action ordinaire, pour un montant total de 8,0 millions de dollars pour chaque trimestre de 2012, tandis qu'une distribution d'intérêts de 11,5 cents par part a été déclarée au premier trimestre de l'exercice 2011 dans sa structure de fiducie de revenu et qu'un dividende de près de 7,5 millions de dollars a été déclaré au cours du deuxième trimestre de 2011.
Obligations contractuelles
Aucun changement important ne touche le tableau des obligations contractuelles présenté dans le rapport de gestion faisant partie du rapport annuel de la Société au 1er octobre 2011.
Au 31 mars 2012, la Société avait des engagements d'achat totalisant 1 074 000 tonnes métriques de sucre brut, dont 57 000 tonnes métriques avaient un prix établi, soit un engagement total de 33,5 millions de dollars.
Ressources en capital
Lantic dispose de marges de crédit autorisées de 200,0 millions de dollars pour financer ses activités opérationnelles. À la clôture du trimestre, un montant de 70,0 millions de dollars avait été prélevé sur la facilité de fonds de roulement et la Société disposait de 27,1 millions de dollars dans la trésorerie et équivalents de trésorerie.
Les besoins en liquidités pour le fonds de roulement et d'autres dépenses d'investissement devraient être comblés à même les sources de crédit disponibles et les fonds provenant des activités opérationnelles.
Titres en circulation
Au cours du trimestre, 25 000 actions ordinaires ont été émises à la suite de l'exercice d'options sur actions par un cadre. De plus, au cours du premier trimestre, 5 148 427 actions ordinaires ont été émises à la suite de la conversion d'une tranche de 26,3 millions de dollars des débentures de troisième série. En date du 2 mai 2012, 94 015 760 actions ordinaires étaient en circulation.
Le 16 décembre 2011, la Société a émis des débentures convertibles à 5,75 % de cinquième série pour un total de 60 millions de dollars échéant le 31 décembre 2018. Les intérêts sont payables semestriellement à terme échu les 30 juin et 31 décembre de chaque année à compter du 29 juin 2012. Les débentures de cinquième série sont convertibles au gré du porteur à un prix de conversion de 7,20 $ l'action ordinaire à tout moment avant l'échéance et ne peuvent être rachetées avant le 31 décembre 2014.
À compter du 31 décembre 2014, mais avant le 31 décembre 2016, ces débentures ne pourront être rachetées par la Société à un prix égal au capital majoré de l'intérêt couru que si, pendant 20 jours de bourse consécutifs, le cours moyen pondéré de l'action ordinaire est égal à au moins 125 % du prix de conversion de 7,20 $. Après le 31 décembre 2016, les débentures pourront être rachetées à un prix égal au capital majoré de l'intérêt couru et impayé.
Le 19 décembre 2011, le produit net de l'émission des débentures de cinquième série a été affecté au rachat des débentures convertibles à 5,9 % de troisième série totalisant 51,7 millions de dollars, majorés de l'intérêt couru. Des débentures de troisième série totalisant 26,3 millions de dollars avaient été converties en 5 148 427 actions ordinaires au prix de conversion de 5,10 $ avant le rachat des débentures de troisième série en date du 19 décembre 2012.
Le 28 décembre 2011, la Société a annoncé qu'elle avait reçu l'approbation de la Bourse de Toronto de procéder à une offre publique de rachat dans le cours normal des activités visant jusqu'à 5 000 000 d'actions ordinaires et de débentures convertibles subordonnées non garanties de quatrième série totalisant 4,99 millions de dollars. L'offre a débuté le 30 décembre 2011 et se poursuivra jusqu'au 29 décembre 2012.
Estimations comptables et méthodes comptables critiques
Les états financiers consolidés intermédiaires non audités ont été établis conformément à l'IAS 34, Information financière intermédiaire. L'établissement de ces états financiers exige des estimations et des jugements qui ont une incidence sur les montants déclarés des actifs, des passifs, des produits et des charges, et sur les informations connexes à l'égard des actifs et des passifs éventuels. La liste complète des méthodes comptables pertinentes figure à la note 3 afférente aux états financiers consolidés intermédiaires non audités.
La Société estime que les estimations comptables les plus critiques se répercutant sur ses résultats financiers ainsi qu'ils sont établis dans la présente et les plus susceptibles d'avoir l'incidence la plus marquée sur les états financiers dans l'éventualité où ces estimations changeraient de façon importante sont les suivantes.
- Juste valeur des instruments financiers dérivés
Les instruments financiers dérivés sont inscrits à la juste valeur dans l'état de la situation financière, et les modifications de leur juste valeur sont portées au compte de résultat. Les estimations de la juste valeur sont établies en fonction des cotations publiées sur un marché actif ou au moyen d'autres techniques d'évaluation. Les instruments financiers pour lesquels des cotations observables publiées sur un marché actif ne sont pas disponibles comportent un degré élevé d'incertitude.
- Durées d'utilité des immobilisations corporelles
La Société revoit annuellement son estimation de la durée d'utilité des immobilisations corporelles et rajuste l'amortissement sur une base prospective, au besoin.
- Dépréciation du goodwill
La Société effectue une série d'estimations lors du calcul du montant recouvrable d'une unité génératrice de trésorerie comportant un goodwill en utilisant les flux de trésorerie futurs actualisés ou d'autres méthodes d'évaluation. Ces estimations tiennent compte de la prime de contrôle dans l'établissement de la juste valeur diminuée du coût des ventes.
- Pertes de valeur sur des actifs
La Société doit évaluer la possibilité que les valeurs comptables d'actifs corporels et incorporels ne puissent pas être recouvrées. La direction doit effectuer des évaluations subjectives en faisant un lien entre la perte de valeur possible sur des actifs et la performance économique future afin d'établir le montant de la perte de valeur sur des actifs qui devrait être comptabilisé, le cas échéant.
- Charge d'impôt sur le résultat
Le calcul de la charge d'impôt sur le résultat requiert du jugement sur l'interprétation de la règlementation fiscale. Les actifs d'impôt différé sont comptabilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs auxquels ces éléments pourront être utilisés.
- Régimes de retraite
Le coût des régimes de retraite à prestations définies est établi au moyen des évaluations actuarielles, dans le cadre desquelles sont prises en compte des hypothèses à l'égard des taux d'actualisation, du taux de rendement à long terme attendu des actifs des régimes, des hausses salariales futures, des taux de mortalité et des augmentations de prestations futures. En raison de la nature à long terme des régimes, ces estimations comportent un degré élevé d'incertitude.
Transition aux IFRS
L'incidence de la conversion aux IFRS sur la Société a été minime, et s'est donc traduite par un nombre restreint d'ajustements. Des rapprochements détaillés des modifications apportées au compte consolidé de résultat et à l'état consolidé de la situation financière pour le trimestre et le semestre clos le 2 avril 2011 figurent à la note 18 afférente aux états financiers intermédiaires non audités ci-joints.
La transition aux IFRS n'a pas eu d'incidence importante sur les opérations, les décisions stratégiques, les flux de trésorerie et le programme d'investissements de Rogers. La transition ne s'est pas répercutée sur le système de technologie de l'information de la Société et n'a pas eu d'incidence importante sur le contrôle interne à l'égard de la situation financière. Les différences liées aux IFRS exigeaient que des changements soient apportés à la présentation de l'information de sorte que les notes afférentes aux états financiers consolidés fournissent une information plus détaillée. Les contrôles et les procédures de communication de l'information de la Société ont été adaptés pour tenir compte des modifications touchant les pratiques de comptabilisation, d'évaluation et de communication de l'information.
Modifications comptables futures
Un certain nombre de nouvelles normes, de normes et d'interprétations modifiées ne s'appliquent pas encore à l'exercice clos le 29 septembre 2012, et n'ont pas été appliquées aux fins de l'établissement des états financiers consolidés intermédiaires résumés non audités.
Aucune d'entre elles ne devrait avoir une incidence importante sur les états financiers consolidés de la Société, sauf, possiblement, l'IFRS 9, Instruments financiers, qui deviendra obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2015. Son application anticipée est permise. L'IFRS 9 est une nouvelle norme destinée à remplacer l'IAS 39, Instruments financiers : Comptabilisation et évaluation. Cette norme porte plus précisément sur les aspects suivants :
- le classement et l'évaluation des actifs financiers;
- l'établissement de deux principales catégories d'évaluation des actifs financiers : au coût amorti et à la juste valeur;
- la directive selon laquelle le classement dépend du modèle d'entreprise de l'entité et des caractéristiques contractuelles des flux de trésorerie de l'actif financier;
- l'élimination des catégories actuelles : détenu jusqu'à l'échéance et disponible à la vente, ainsi que prêts et créances.
Certaines modifications ont également été apportées à l'égard de l'option de la juste valeur pour les passifs financiers et la comptabilité pour certains dérivés liés aux instruments de capitaux propres non cotés.
En 2011, l'IASB a publié l'IFRS 10, États financiers consolidés, qui entrera en vigueur pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013. L'IFRS 10 est une nouvelle norme énonçant que le concept du contrôle constitue le facteur déterminant pour établir s'il y a lieu d'inclure une entité dans les états financiers consolidés d'une société mère. L'IFRS 10 remplace la SIC-12, Consolidations - Entités ad hoc, et certaines parties de l'IAS 27, États financiers consolidés et individuels.
En 2011, les modifications apportées à l'IAS 19, Avantages du personnel, ont été publiées. La norme révisée comporte de nombreuses modifications, notamment des lignes directrices plus précises à l'égard de l'évaluation des actifs d'un régime et des obligations au titre des prestations définies, ainsi que de nouvelles exigences de communication de l'information relatives aux régimes à prestations définies. L'application rétrospective de cette norme entrera en vigueur pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013. L'adoption anticipée est permise.
La Société poursuit l'examen de ces normes et de ces modifications afin d'en établir les incidences sur les états financiers consolidés.
Facteurs de risque
Les facteurs de risque liés aux affaires et aux activités de la Société sont exposés dans le rapport de gestion contenu dans notre rapport annuel pour l'exercice clos le 1er octobre 2011. Ce document est disponible dans le site Web de SEDAR à l'adresse www.sedar.com ainsi que dans nos sites Web à l'adresse www.lantic.ca et à l'adresse www.rogerssugar.com.
Perspectives
Le 29 septembre 2011, le département de l'agriculture des États-Unis a annoncé l'ouverture d'un contingent spécial de sucre raffiné de 136 078 tonnes métriques pour la période s'échelonnant du 3 octobre 2011 au 30 novembre 2011 en raison d'un resserrement du marché du sucre raffiné aux États-Unis. De ce total, 25 000 tonnes métriques ont été attribuées spécialement au Canada, et les 111 078 tonnes métriques restantes ont été attribuées aux fournisseurs mondiaux selon le principe de premier arrivé, premier servi. La Société a réussi à expédier, grâce à ses raffineries de sucre de canne, approximativement 10 000 tonnes métriques pour le 25 octobre 2011, date de fermeture du contingent global. Étant l'unique producteur de sucre raffiné d'origine canadienne, Taber a été en mesure d'expédier quelque 17 600 tonnes métriques avant la date de fermeture du 30 novembre 2011, pour un volume total expédié d'environ 27 600 tonnes métriques. Les réserves dans le marché aux États-Unis demeurent basses, ce qui pourrait susciter d'autres possibilités en matière de volume d'exportation au cours de l'exercice.
En raison de la perte de volume des ventes industrielles et des produits liquides, le volume de ventes total devrait être légèrement inférieur à celui de la période correspondante de l'exercice précédent, puisque cette perte de volume sera contrebalancée en partie par des ventes à l'exportation dans le cadre du contingent spécial attribué par les États-Unis qui s'élèvent à quelque 28 000 tonnes métriques. Une perte de près de 30 000 tonnes métriques a été enregistrée pour le volume des ventes industrielles et des produits liquides par suite de la négociation de contrats avec les principaux clients en décembre 2011 et du déplacement de la production de produits contenant du sucre vers des usines à l'étranger par certains clients. Comme la majorité des contrats avec les principaux clients ont déjà été conclus pour l'exercice 2012, un tel volume ne pourra pas être compensé pour le présent exercice. Toutefois, la Société a déjà conclu des contrats pour augmenter le volume avec de nouveaux comptes et des comptes existants pour l'exercice 2013, puisque de regagner des volumes au niveau national demeure une priorité élevée.
À Taber, la campagne de coupe de betteraves sucrées s'est terminée à la fin de janvier 2012. Selon nos estimations, la production totale de betterave sucrée s'établira à approximativement 120 000 tonnes métriques lorsque la campagne de jus concentré épais aura pris fin au printemps 2012, soit quelque 34 000 tonnes métriques de plus que la production de l'exercice précédent. Ce volume total surpasse nos ventes estimatives actuelles pour Taber, incluant les ventes dans le cadre du contingent spécial de près de 17 600 tonnes métriques et les ventes prévues de quelque 15 000 tonnes métriques au Mexique. Les stocks supplémentaires de sucre raffiné tiré des betteraves seront mis en entrepôt ou vendus en fonction d'occasions supplémentaires qui pourraient se présenter aux États-Unis ou au Mexique au cours des prochains trimestres.
Un nouveau contrat de trois ans a été signé avec les producteurs de betteraves à sucre de l'Alberta. Cette nouvelle entente entraînera une stabilité au niveau de la production de betteraves à sucre au cours des trois prochaines années. Ce printemps, l'ensemencement est prévu sur une superficie totale de 30 000 acres, ce qui devrait permettre de produire environ 100 000 tonnes métriques de betteraves à sucre dans des conditions normales de croissance, de récolte et de traitement.
Une nouvelle convention collective de cinq ans a été signée avec les employés syndiqués de l'usine de Taber, remplaçant celle qui venait à échéance le 31 mars 2012. La nouvelle convention a été signée à des taux concurrentiels pour le sud de l'Alberta.
Une importante proportion des besoins en gaz naturel de l'exercice 2012 a fait l'objet d'opérations de couverture à des prix moyens comparables à ceux de l'exercice 2011. Tout volume qui ne fait pas l'objet d'opérations de couverture devrait profiter des prix actuellement peu élevés du gaz naturel, et ainsi accroître notre marge brute ajustée. En outre, nous avons pris certaines positions sur le marché à terme pour les exercices 2013 à 2015. Certaines de ces positions sont prises à des prix supérieurs à ceux pratiqués sur le marché à l'heure actuelle, mais à des prix identiques, ou encore plus avantageux, que ceux de l'exercice 2011. Nous continuerons à surveiller de près la dynamique du marché du gaz naturel dans le but de minimiser nos coûts de gaz naturel.
Le 1er novembre 2010, le Tribunal canadien du commerce extérieur (le « TCCE ») a reconduit pour cinq années supplémentaires les droits antidumping à l'égard des importations de sucre raffiné en provenance des États-Unis, mais a retiré ces droits visant les importations de sucre raffiné provenant des pays de l'Union européenne. Après examen des motifs du retrait de ces droits invoqués par le TCCE, l'Institut canadien du sucre, représentant l'industrie canadienne du raffinage du sucre, a porté cette décision en appel le 1er décembre 2010. La décision relative à cet appel devrait être attendue au printemps 2012. Il n'est aucunement certain que la décision du TCCE sera infirmée.
Les états financiers complets sont disponibles à l'adresse suivante : http://media3.marketwire.com/docs/rsif_fin0502.pdf
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