Ecoslops - 1er Semestre 2021


Paris, le 20 Septembre 2021 – 08h00

Ecoslops (Euronext, FR0011490648 - ALESA), la cleantech qui fait entrer le pétrole dans l’économie circulaire, annonce ses résultats non audités pour le premier semestre de l’exercice en cours, arrêtés au 30 juin 2021 par le Conseil d’Administration lors de sa séance du 17 septembre 2021.

Vincent Favier, Président Directeur Général d’Ecoslops, déclare :

Au cours du premier semestre 2021, Ecoslops a enregistré un retour graduel à la normale de son activité au Portugal. L’unité de Marseille, qui permet de doubler la capacité de production en Europe, a été achevée avec succès et est désormais en mode Exploitation depuis le début du mois de juillet 2021. Parallèlement, la construction de la première unité de la Scarabox est en cours. Cette solution innovante de revalorisation des déchets, adaptée aux pays émergents, marque l’entrée de la société sur un nouveau marché ainsi qu'un virage stratégique vers une activité équilibrée entre l'exploitation d'unités en propre (P2R) et la vente d’équipements et de services clés en main (Scarabox).

Sur un plan opérationnel, le semestre se traduit par :

-        L’activité de l’unité de Sines, bien que globalement comparable à celle du premier semestre 2020, masque une forte reprise sur le deuxième trimestre. Le premier trimestre a en effet été pénalisé par le renouvellement et l'extension du permis d’exploiter (obtenu le 25 février 2021) et par des travaux planifiés de maintenance décennale sur certains bacs. Le second trimestre marque lui un retour rapide à la normale des opérations, en ligne avec les volumes et les prix de 2019, meilleure année réalisée par l’usine depuis son lancement en 2015. L’unité P2R de Sinès a produit sur le semestre écoulé 8.071 tonnes (dont 66% au second trimestre) et vendu 6.816 tonnes (dont 68% au second semestre), contre respectivement 11.872 et 9.887 tonnes au 30 juin 2020.

-        Les travaux d’achèvement de l’unité de Marseille (détenue à 75% par Ecoslops et 25% par TotalEnergies) se sont poursuivis conformément aux attentes et ont permis une livraison de l’unité le 2 juillet 2021, en présence de Patrick Pouyané, PDG du groupe TotalEnergies. L’été a été mis à profit pour réaliser tous les tests de fonctionnement et de sécurité et a aussi permis de recycler plusieurs centaines de tonnes de résidus issus des fournisseurs locaux et d’atteindre les critères de qualité fixés par les clients. Il a enfin permis de roder les équipes d'Ecoslops Provence et celles de TotalEnergies ainsi que les opérations logistiques et douanières. La phase de réglage et de mise au point devrait s’achever dans les prochaines semaines et permettre ainsi de livrer les premières productions aux clients.

-        La construction de la première Scarabox (à destination du Cameroun) s’est poursuivie. Les études de détail sont achevées, les équipements et éléments de tuyauterie sont en cours de fabrication et les trois modules sont en cours d’assemblage dans les ateliers du sous-traitant situé en région PACA. L’achèvement de la construction et la livraison sont attendus pour la fin de l’année.

Comme expliqué plus haut, le chiffre d’affaires est stable comparé à la même période l’an dernier avec une dynamique très différente entre le premier et le deuxième trimestre. Les produits d’exploitation sont en hausse car ils enregistrent le montant de production stockée liée à la construction de la Scarabox. Hors achats liés à la Scarabox, les charges d'exploitation sont contenues et sous contrôle permettant une amélioration de l’EBITDA et de l’EBIT.

  30/06/2021 30/06/2020 Var. k€
Produits Raffinés 2 022 2 101 (79)
Services Portuaires & Autres 1 073 909 164
Total Chiffre d'Affaires 3 095 3 010 85
       
Produits d'exploitation 4 746 3 415 1 331
       
Charges d'exploitation (6 711) (5 677) (1 034)
       
Résultat d'Exploitation (1 965) (2 262) 297
       
Résultat Financier (837) (232) (605)
       
Résultat Net (2 586) (2 302) (284)
Résultat Net Part du Groupe (2 484) (2 268) (216)
       
EBITDA GROUPE (1 269) (1 477) 208

L’EBITDA Groupe se décompose en +0,1 M€ (respectivement -0,3 et +0,4 M€ au premier et second trimestre) pour l’unité de Sines au Portugal (contre -0,3 M€ à la même période l’an dernier), -0,2 M€ pour l’unité de Marseille (contre 0 l’an dernier) et -1,2 M€ pour les coûts de structure du siège (identiques à l’an dernier).
Le résultat financier prend en compte une provision de 0,4 M€ liée aux royalty fee interests de la Banque Européenne d'Investissement qui entreront en vigueur en juin 2022 sur la base des comptes annuels 2021.

Structure financière :

Au 30 juin 2021, la trésorerie disponible s’élève à 2,7 M€, vs 8,0 M€ au 31 décembre 2020.
La dette brute s’élève à 27,5 M€ et les capitaux propres à 13,7 M€. Il faut noter qu’à cette date aucun acompte sur la vente de la Scarabox n’a été perçu. La société anticipe une facturation de cette dernière sur le second semestre, dès que le financement bancaire du client aura été mis en place.

Ainsi, l’endettement net au 30 juin 2021 est de 24,8 M€, à comparer à un endettement net de 18,6 M€ au 31 décembre 2020, reflet notamment de la période d’investissements sur le site de Marseille (2,7 M€ sur le premier semestre) et de la construction de la première unité Scarabox (1,4 M€ décaissés sur le semestre).

Le tableau de flux de trésorerie se présente ainsi au 30 juin 2021 :


 
1er SEMESTRE 2021
EBITDA (1 268)
Subvention virée au résultat (63)
Production stockée (1 379)
Variation du BFR 243
Trésorerie générée par l’activité (2 467)
Acquisitions d’immobilisations (2 014)
Variation du BFR (fournisseurs d’immos) (926)
Trésorerie générée par les investissements (2 940)
C/C Actionnaires E. Provence 753
Variation d’emprunts 62
Intérêts (711)
Trésorerie générée par les fin. 104
Impôt 0
Variation de trésorerie (5 303)

 

 
Trésorerie d’ouverture 7 955
Trésorerie de clôture 2 652
Variation (5 303)

Développement au cours du semestre

Nouveaux projets P2R

Le Groupe a continué de travailler sur les projets de Singapour, d'Anvers et du Canal de Suez malgré des restrictions de déplacement pénalisantes. A ce stade, le projet de Singapour nous paraît le plus prometteur pour plusieurs raisons :

  • Le port de Singapour est la première place mondiale pour le soutage (livraisons de carburants marins) représentant près de 20% du marché mondial à lui seul
  • En conséquence, c’est aussi la première place mondiale pour la collecte de résidus maritimes, environ 150.000-200.000 tonnes par an (autant que l’ensemble des ports européens réunis)
  • Cette collecte est réalisée par deux sociétés locales qui maitrisent la totalité des flux, à la différence de l’Europe où les résidus sont collectés par des dizaines d’acteurs de petites taille disséminés sur le continent
  • La réglementation locale impose comme en Europe de commercialiser des produits à la qualité identique à celle des raffineries traditionnelles, ce qui n’est atteignable qu’avec la technologie du P2R
  • La capacité annuelle visée du P2R de Singapour serait d’au moins 90.000 T, permettant de générer d’importantes économies d’échelle et de maximiser la rentabilité
  • Ecoslops a développé une très bonne connaissance du marché local et développé une approche partenariale avec un acteur majeur présent à Singapour

Le projet d’Anvers a été lui aussi poursuivi. La conception et les études générales ont été finalisées et sont mutualisées avec le projet de Singapour.

Le projet du Canal de Suez est lui aussi bien avancé techniquement et attend quant à lui l’approbation des autorités égyptiennes sur le mode de financement exact de cette infrastructure.

Comme précédemment annoncé, Ecoslops sélectionnera le ou les projets les plus rentables et solides et privilégiera l'association avec des partenaires locaux bien implantés de manière à réduire les besoins de financement en fonds propres et à sécuriser les aspects liés à la construction et à l'exploitation (accès aux gisements de résidus, personnel qualifié, licences d'exploitation, etc.)

Scarabox

L’activité a été intense sur le semestre avec de nombreux contacts commerciaux noués à l’occasion de l’annonce de la première vente de cette unité, destinée à recycler les résidus pétroliers et les huiles de vidange usagées en combustible 100% circulaire.
Pour la première fois, un procédé innovant et adapté permettra de traiter ces sources de pollution endémiques dans les pays émergents. L’accueil de cette solution, dans ces pays, par les grands groupes de distribution pétroliers et les grands utilisateurs locaux d'huiles de lubrification (groupes miniers, de transport, ...) est très favorable et laisse présager de nombreuses opportunités d'implantations. Ecoslops travaille activement à nouer des partenariats avec ces groupes pour accélérer le développement international de la Scarabox.

En parallèle des actions commerciales, la société poursuit ses efforts de R&D de manière à conserver son avance technique et à conforter sa place de leader innovant.

Perspectives et événements postérieurs

A Sines, le deuxième semestre devrait se situer parmi les meilleurs réalisés depuis 2015 et permettre d’atteindre 21.000T produites sur l’année (soit près de 25.000T en année pleine). L’amélioration du mix produit et des prix de vente sont des moteurs importants de marges pour le second semestre.

Le retour à la normale des opérations au Portugal, le démarrage commercial de Marseille et la livraison de la première Scarabox doivent permettre une forte accélération du chiffre d’affaires 2021, attendu à plus de 12M€ comparé à moins de 6M€ l’an dernier. Même si le lancement de l’usine de Marseille pèsera sur la rentabilité en 2021, le groupe attend une marge d’EBITDA consolidée positive sur le deuxième semestre.

A PROPOS D’ECOSLOPS
Ecoslops est cotée sur Euronext Growth à Paris 
Code ISIN : FR0011490648 - Mnémonique : ALESA / éligible PEA-PME. 
Contact Relations investisseurs : info.esa@ecoslops.com - +33 (0)1 83 64 47 43

Ecoslops fait entrer le pétrole dans l’économie circulaire grâce à une technologie innovante, permettant de produire du carburant et du bitume léger à partir de résidus pétroliers et d’huiles de vidange. La solution proposée par Ecoslops repose sur un procédé industriel unique de micro-raffinage de ces résidus pour les transformer en produits commerciaux de 2ème génération aux standards internationaux. Ecoslops offre aux infrastructures portuaires, aux collecteurs de résidus ainsi qu’aux armateurs une solution économique et plus respectueuse de l’environnement. 
www.ecoslops.com

 

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