OTTAWA, 16 mai 2022 (GLOBE NEWSWIRE) -- Les syndicats du Canada font bien remarquer que le Parti conservateur brille par son absence dans la défense des travailleurs et travailleuses qui voient leur pouvoir d’achat fondre à mesure que leurs salaires n’augmentent qu’à la moitié du taux d’inflation.
« Les travailleurs et travailleuses s’inquiètent de voir la hausse des prix de l’épicerie, de l’essence et des nécessités familiales gruger une part de leur paye qui augmente chaque mois. Les conservateurs adorent parler de l’inflation, mais ils passent sous silence le fait que la rapacité des entreprises alimente une flambée des prix ou que les salaires accusent de plus en plus de retard », déclare Bea Bruske, présidente du Congrès du travail du Canada (CTC). « Les candidats à la direction du Parti conservateur ne font que répéter le discours de l’austérité fondée sur les bas salaires que nous entendons les conservateurs et leurs copains des milieux financiers prononcer depuis des décennies. »
Il existe des preuves que l’inflation est attribuable non pas au maintien des dépenses publiques pour aider les Canadiennes et Canadiens à survivre aux temps durs que nous vivons mais bien aux événements mondiaux qui perturbent les chaînes d’approvisionnement, à l’exploitation de la pandémie et à l’augmentation du coût de la vie que cause le dépérissement de notre secteur manufacturier.
« Les salaires équitables, les bons emplois et l’investissement dans notre infrastructure et nos chaînes d’approvisionnement sont des éléments essentiels de la solution. Ils aideront les Canadiennes et les Canadiens à se procurer les nécessités familiales et renforceront notre capacité de résister à l’instabilité internationale », poursuit madame Bruske. « Pourtant, le Parti conservateur et les personnes qui rivalisent pour le diriger ne font que semer la peur au sujet des dépenses publiques. »
Madame Bruske ajoute que si les conservateurs faisant campagne pour diriger le parti veulent parler de la réduction des dépenses publiques, ils doivent indiquer honnêtement les services et les soutiens qu’ils projettent de couper.
« Les candidats conservateurs s’en prennent à la Banque du Canada, préconisant l’élimination de la gestion de l’offre, et présentent des suggestions bizarres au sujet de cryptomonnaies en même temps qu’ils condamnent haut et fort les dépenses publiques », conclut madame Bruske. « Pourtant, ils ne disent pas ce qu’ils prévoient couper. Les conservateurs doivent donner l’heure juste à la population canadienne. Prévoient-ils réduire les soins de santé, l’assurance-emploi et d’autres services cruciaux dont les gens dépendent, comme ils ont fait la dernière fois qu’ils ont formé le gouvernement?”
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