Résultats annuels 2021/2022 de bonne facture
Forte progression des résultats portée par la nette reprise de l’activité
- Chiffre d’affaires : 388,8 M€ (+52,0 %)
- EBITDA : 75,6 M€ (+483,5 %)
- ROC : 23,1 M€ (vs -46,4 M€ en N-1)
- Résultat net : 37,1 M€ (vs -55,9 M€ en N-1)
- Situation financière solide (gearing de 0,1x et effet de levier de 0,7x)
- Poursuite du programme d’investissements sur le parc existant et confiance dans les perspectives
Paris, le 24 janvier 2023, à 18h
Lors de sa réunion du 24 janvier 2023, le conseil de surveillance a examiné les comptes consolidés annuels de l’exercice écoulé (clos au 31 octobre 2022) en cours d’audit, après avoir pris connaissance du rapport de gestion du directoire du Groupe Partouche.
Chiffre d’affaires en forte progression grâce à la reprise d’activité
L’exercice 2021-2022 se décline en deux parties. Tout d’abord, jusqu’à la mi-mars 2022, les restrictions sanitaires liées à l’épidémie de Covid-19, et principalement le pass vaccinal, ont pénalisé le Groupe. Puis, la levée totale de celles-ci ont permis au Groupe de retrouver un dynamisme très satisfaisant.
La hausse de +81,8 % du Produit Brut des Jeux (PBJ) par rapport à l’exercice 2021 est la conséquence directe de la fermeture des établissements du Groupe en France et à l’étranger sur un peu plus de la moitié de l’exercice 2021. Et ce, en dépit de la sortie du périmètre consolidé du casino d’Ostende fin juillet 2021 (et corrélativement de ses activités de jeux online et de paris sportifs rattachés, très dynamiques) et de la cession des parts du casino de Crans-Montana le 31 janvier 2022.
Ainsi, le PBJ s’est inscrit en hausse sur l’exercice pour atteindre 636,7 M€, contre 350,2 M€ en 2021. Il a profité de la croissance du PBJ des machines à sous (+122,6 %) et du PBJ des jeux traditionnels (+8,9 %), ce dernier progressant notamment de +158,9 % en France.
Le Produit Net des Jeux (PNJ) est globalement en hausse à 305,5 M€.
En parallèle, le chiffre d’affaires hors PNJ affiche une hausse de 44,9 M€ à 86,1 M€.
Le chiffre d’affaires consolidé 2022 du Groupe progresse de +52,0 % pour atteindre 388,8 M€.
Retour à une belle performance financière
La très bonne performance opérationnelle permet de générer un EBITDA (IFRS 16) de 75,6 M€ sur la période (contre 13,0 M€ en 2021). La marge d’Ebitda sur chiffre d’affaires ressort à 19,4 %, en amélioration de 14,3 points par rapport à 2021.
Le résultat opérationnel courant (ROC) redevient positif et s’élève à 23,1 M€, grâce à l’ouverture de tous les établissements sur l’ensemble de l’exercice, et principalement du secteur casinotier.
Les achats et charges externes reculent de 9,1 M€ (-6,9 %), principalement impactés par :
- l’évolution à la baisse des charges de sous-traitance (-48,7 M€), principalement liée à l’absence des charges attachées à l’exploitation des licences online en Belgique en 2022 (-53,8 M€ de charges), suite à l’arrêt d’activité en juillet 2021 (casino online et paris sportifs) ;
- en sens inverse, on constate dans les autres établissements un accroissement des coûts de sous-traitance (gardiennage, nettoyage) compte tenu de la réouverture des établissements (+3,9 M€) ;
- les achats de matières, les frais de publicité / marketing et les coûts d’entretien et de maintenance en hausse de respectivement +17,2 M€ (+82,9 %), +11,8 M€ (+128,4 %) et +2,5 M€ (+33,3 %) en lien direct avec la réouverture des établissements et la hausse du chiffre d’affaires des activités annexes ;
- la progression des honoraires, des frais de publicité et des charges de sous-traitance relatifs au déploiement des jeux online en Suisse (+0,7 M€, +2,5 M€ et +0,4 M€ respectivement).
Les impôts et taxes sont en augmentation passant de 10,9 M€ en 2021 à 17,3 M€ en 2022, soit +58,7 %, du fait de la reprise d’activité.
Les charges de personnel s’élèvent à 168,0 M€, en hausse de +63,8 M€ (+61,2 %), soit un niveau plus normatif après deux années de mesures d’aide aux entreprises mises en place par le gouvernement face à la crise sanitaire, notamment le recours au régime d’activité partielle dont le Groupe a bénéficié. Par ailleurs, la participation versée aux salariés progresse de +4,1 M€.
L’évolution des amortissements et dépréciations sur immobilisations, en baisse de -8,3 % à 51,5 M€, reflète les effets de périmètre et le ralentissement de la politique d'investissements habituellement soutenue de ces dernières années, mais entravée par la crise sanitaire.
Les autres produits et charges opérationnels courants représentent une charge nette de 6,9 M€, contre un produit net de 0,2 M€ sur l’exercice précédent, les aides complémentaires « fermeture » d’un montant de 4,9 M€ obtenues du gouvernement sur l’exercice afin de lutter contre les conséquences de la crise sanitaire étant plus réduites que les « aides aux coûts fixes » obtenues en 2021 à hauteur de 10,0 M€. Par ailleurs, les charges rattachées aux cahiers des charges des casinos sont en hausse (+4,1 M€ de charges), corrélativement au PBJ. En sens inverse, on notera une évolution favorable des variations de provisions.
Le résultat opérationnel non courant est un produit de +17,6 M€ contre +0,9 M€ en 2021 qui s’explique par :
- le dénouement des litiges avec l’ONSS (litiges avec la sécurité sociale belge au titre de majorations de cotisations sociales imposées à tort aux casinos au cours d’exercices antérieurs) générant un profit non récurrent de 3,4 M€ contre 11,8 M€ en N-1 d’une part, et à l’indemnisation de 9,5 M€ au titre de l’arrêt d’activité obtenue de notre ex-partenaire online en Belgique en N-1 d’autre part ;
- un résultat sur cession de participations consolidées de 14,1 M€ suite à la cession portant sur l’intégralité des 57% de parts du Casino de Crans-Montana détenues par Groupe Partouche ;
- l’absence de dépréciation des écarts d’acquisition au titre de l’exercice 2022, contre un montant de 18,5 M€ en 2021, reflet de l’évolution de la crise sanitaire.
En conséquence, le résultat opérationnel s’élève à 40,7 M€ sur l’année, contre une perte de 45,5 M€ en 2021.
Au final, Groupe Partouche dégage un bénéfice de 37,1 M€ (dont 34,2 M€ en part du Groupe), contre - 55,9 M€ en 2021 après prise en compte des éléments suivants :
- un résultat financier qui s’établit à -2,3 M€ (contre -3,8 M€ en 2021). Du fait de la réouverture des casinos de part et d’autre de la frontière franco-suisse et de la hausse du franc suisse sur l’exercice 2022, les gains de change enregistrent une hausse de 1,5 M€ par rapport à l’exercice précédent. Par ailleurs, le coût de l’endettement financier est stable malgré la forte baisse de l’endettement brut du Groupe sous l’effet de la hausse du taux d’intérêt moyen annuel ;
- une charge d’impôts (CVAE incluse) en baisse significative (-1,2 M€ contre -6,6 M€ en 2021).
Une structure financière de nouveau solide
L’actif du bilan s’élève à 798,3 M€, en hausse de 2,0 M€. Les principales variations sont les suivantes :
- hausse du poste « immobilisations corporelles » à hauteur de 56,6 M€ résultant notamment de retraitements IFRS 16 de nouveaux contrats de baux immobiliers liés à des renouvellements de délégations de service public (DSP) ;
- à l’inverse, la baisse du poste « clients et autres débiteurs » en raison d’une part, de l’apurement des créances résiduelles relatives à l’activité online belge et à son arrêt en juillet 2021 et d’autre part, de la présence au 31 octobre 2021 d’une créance de 5,5 M€ liée à l’indemnité à recevoir de la Mairie de Saint-Amand-les-Eaux suite à la restitution du bien immobilier du casino à la commune dans le cadre du renouvellement de la DSP (créance encaissée en 2022) ;
- la diminution de la trésorerie (-11,9 M€) corrélée au remboursement du deuxième Prêt Garanti par l'État d'un montant de 59,5 M€, atténué par l’encaissement du produit de cession des parts de Crans-Montana par Groupe Partouche et le bon dynamisme de l’activité à compter de la levée de l’ensemble des restrictions sanitaires.
Au passif, les capitaux propres du Groupe, intérêts minoritaires inclus, progressent de 38,6 M€ à 354,0 M€.
La dette financière diminue de 9,7 M€, à 277,7 M€ au 31 octobre 2022, sous l’effet conjugué des principaux éléments suivants :
- le remboursement du deuxième Prêt Garanti par l'État à hauteur de 59,5 M€ et d'autres emprunts bancaires pour 13,6 M€ ;
- le règlement des quatre échéances trimestrielles du crédit syndiqué à hauteur de 10,8 M€ ;
- la mise en place de nouveaux crédits pour 21,6 M€ ;
- l’impact net du traitement des contrats de location selon la norme IFRS 16 pour 51,9 M€ (notamment en augmentation, les souscriptions de nouveaux contrats immobiliers retrouvés en augmentation des actifs non courants, et en diminution le paiement des échéances de l’exercice).
La dette financière nette ressort à 46,3 M€ (en baisse de 40,7 M€). La structure financière du Groupe s’améliore et redevient extrêmement saine, avec des ratios de levier (Endettement net / EBITDA) et de gearing (Endettement net / Capitaux propres) respectivement à 0,7x (contre 2,3x en N-21) et 0,1x (contre 0,3x un an plus tôt pour ce dernier).
Confiance dans les perspectives
Poursuite des investissements sur le parc existant
Après deux années de pandémie et d’arrêt des investissements, le Groupe poursuit la relance de son programme entamé sur l’exercice précédent afin d’enrichir son offre et de rénover son parc de casinos pour améliorer ses performances, ainsi :
- des travaux d’ampleur sont engagés au casino d’Annemasse et vont notamment permettre d’ouvrir l’aile gauche, de construire une extension sur l’avant et de créer deux salles extérieures ;
- le casino Le Lyon Vert à La Tour-de-Salvagny entreprend une grande restructuration des espaces existants et la création d’une importante extension sur deux niveaux (rez-de-chaussée et 1er étage) ;
- le Pasino de Saint-Amand-les-Eaux engage des travaux d’envergure pour devenir un établissement parmi les plus vastes de France proposant à terme une restauration « food-court » ouverte à tous et une salle de spectacle complétement repensée. Hors concession et à proximité immédiate du casino, l’hôtel ouvrant sur le nouveau parvis verra sa capacité augmenter. De plus, la création d’une salle d’expériences digitales immersives permettra l’organisation de multiples événements pérennes ou éphémères et expositions ;
- d’autres réaménagements d’établissements seront initiés sur l’exercice 2023 dans les casinos de Vichy, Divonne, Contrexéville, Middelkerke ainsi que dans l’hôtel 3.14 à Cannes.
Fort des résultats obtenus depuis la levée des contraintes sanitaires grâce à la pertinence de sa stratégie d’offre de produits innovante, Groupe Partouche est confiant quant à ses perspectives. Le Groupe poursuit le programme d’investissements visant à renforcer l’activité de ses établissements tout en maintenant une situation financière saine et solide.
Prochains rendez-vous :
- CA du premier trimestre (nov. 2022-janv. 2023) : mardi 14 mars 2023 (après Bourse)
- Assemblée Générale : mercredi 22 mars 2023
Fondé en 1973, le Groupe Partouche a su se développer afin de devenir un leader européen dans son secteur d'activité. Coté en Bourse, il exploite des casinos, un club de jeux, des hôtels, des restaurants, des centres thermaux et des golfs. Le Groupe exploite 41 casinos et emploie près de 3 900 collaborateurs. Il est reconnu pour ses innovations et ses expérimentations des jeux de demain, ce qui lui permet d'aborder l'avenir avec confiance en visant le renforcement de son leadership et la poursuite de la progression de sa rentabilité.
Introduit en bourse en 1995, Groupe Partouche est coté sur Euronext Paris, compartiment B. ISIN : FR0012612646 - Reuters PARP.PA - Bloomberg : PARP:FP
INFORMATIONS FINANCIERES
Groupe Partouche Tél : 01.47.64.33.45
Valérie Fort, directrice financière info-finance@partouche.com
Annexes
1- Compte de résultat consolidé
(En M€) au 31 octobre | 2022 | 2021 | ÉCART | Var. |
Chiffre d'affaires | 388,8 | 255,7 | +133,1 | +52,0% |
Achats et charges externes | (122,0) | (131,1) | +9,1 | (6,9%) |
Impôts et taxes | (17,3) | (10,9) | (6,4) | +58,7% |
Charges de personnel | (168,0) | (104,2) | (63,8) | +61,2% |
Amortissements et dépréciations sur immobilisations | (51,5) | (56,1) | +4,7 | (8,3%) |
Autres produits et charges opérationnels courants | (6,9) | 0,2 | (7,1) | +3065,2% |
Résultat opérationnel courant | 23,1 | (46,4) | +69,5 | n/a |
Autres produits et charges opérationnels non courants | 3,5 | 19,4 | (16,0) | - |
Résultat sur cession de participations consolidées | 14,1 | - | - | - |
Dépréciation des actifs non courants | - | (18,5) | (18,5) | - |
Résultat opérationnel non courant | 17,6 | 0,9 | +16,7 | - |
Résultat opérationnel | 40,7 | (45,5) | +86,2 | n/a |
Résultat financier | (2,3) | (3,8) | +1,5 | - |
Résultat avant impôt | 38,4 | (49,3) | +87,7 | - |
Impôts sur les bénéfices et de CVAE | (1,2) | (6,6) | +5,4 | - |
Résultat après impôt | 37,3 | (55,8) | +93,1 | - |
Quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence | (0,1) | (0,0) | (0,1) | |
Résultat net total | 37,1 | (55,9) | +93,0 | n/a |
Dont part du Groupe | 34,2 | (51,9) | +86,1 | - |
EBITDA (IFRS 16) | 75,6 | 13,0 | +62,7 | +483,5% |
Marge EBITDA / CA | 19,4% | 5,1% | +1430 bps |
2- Analyse du résultat opérationnel courant sectoriel
Pour une meilleure lisibilité de sa performance sectorielle, Groupe Partouche présente le contributif sectoriel avant élimination intragroupe (ELIM.).
en M€ au 31 octobre | TOTAL GROUPE | CASINOS | HÔTELS | AUTRES | ELIM. | |||||
2022 | 2021 | 2022 | 2021 | 2022 | 2021 | 2022 | 2021 | 2022 | 2021 | |
Chiffre d’affaires | 388,8 | 255,7 | 352,4 | 207,8 | 27,9 | 6,8 | 43,4 | 69,8 | (34,9) | (28,7) |
Achats et charges externes | (122,0) | (131,1) | (110,4) | (97,9) | (12,5) | (4,1) | (22,7) | (48,1) | 23,6 | 19,1 |
Impôts et taxes | (17,3) | (10,9) | (23,7) | (17,2) | (1,6) | (0,7) | (2,5) | (2,2) | 10,6 | 9,1 |
Charges de personnel | (168,0) | (104,2) | (139,2) | (84,7) | (11,5) | (2,9) | (16,8) | (16,5) | (0,5) | (0,1) |
Amort. et dépréc. sur immo. | (51,5) | (56,1) | (40,3) | (45,7) | (3,1) | (1,5) | (8,1) | (8,9) | 0,0 | 0,0 |
Autres prod. & ch. opé. courants | (6,9) | 0,2 | (8,9) | (0,9) | 1,1 | 0,1 | (0,2) | 0,3 | 1,2 | 0,7 |
Résultat opérationnel courant | 23,1 | (46,4) | 29,8 | (38,5) | 0,3 | (2,2) | (6,9) | (5,6) | 0,0 | 0,0 |
Le ROC du secteur casinotier redevient positif et atteint 29,8 M€, en hausse de +68,3 M€, porté par la réouverture des casinos du Groupe. L’activité de ce secteur s’inscrit en hausse avec une variation du chiffre d’affaires de 114,5 M€ (+69,6 %). S’agissant de l’ensemble des charges opérationnelles, elles progressent de +76,2 M€ et comprennent notamment une augmentation des charges de personnel (+54,5 M€, soit +64,3 %) en raison de la fin de l’activité partielle de l'essentiel des collaborateurs du Groupe qui avait prévalu au cours des fermetures d'exploitation de l’exercice 2021. À l’inverse, les amortissements et dépréciations sur immobilisations reculent de 5,4 M€, traduisant le ralentissement du programme de rénovation du parc de casinos au cours des précédents exercices, en raison de la crise sanitaire.
Le ROC du secteur hôtelier, qui redevient positif, bénéficie d’une part, de la reprise d’activité liée à la fin des restrictions instaurées pour faire face à la crise sanitaire du Covid et d’autre part, d’un effet de base favorable lié à la restructuration de certains pôles, et progresse ainsi de +2,5 M€ pour atteindre 0,3 M€.
Enfin, le ROC déficitaire du secteur « Autres » se détériore ; il s’établit à -6,9 M€ sur l’exercice, contre -5,6 M€ pour l’exercice précédent. On notera notamment l’impact des sorties de périmètre du restaurant Le Laurent (+2,0 M€) et des paris sportifs en Belgique (-2,5 M€).
3- Synthèse de l’endettement net
(En M€) au 31 octobre | 2022 | 2021 |
Capitaux propres | 354,0 | 315,4 |
Endettement brut (*) | 176,4 | 239,1 |
Trésorerie nette des prélèvements | 130,1 | 152,1 |
Endettement net | 46,3 | 87,0 |
Ratio Endettement net / Capitaux propres (« gearing ») | 0,1x | 0,3x |
Ratio Endettement net / EBITDA (« ratio de levier ») | 0,7x (**) | N/A (***) |
(*) La notion d’endettement brut comprend les emprunts obligataires, emprunts bancaires et crédit-baux retraités, les intérêts courus, les emprunts et dettes financières divers, les concours bancaires et les instruments financiers.
(**) L’EBITDA consolidé utilisé pour le calcul de l’« effet de levier » est calculé sur une période de 12 mois glissants, selon l’ancienne norme IAS 17 (c’est-à-dire avant application de la norme IFRS 16), à savoir 63,9 M€ au 31/10/2022.
(***) Les partenaires obligataires et bancaires ont renoncé au calcul du « ratio de levier » prévus à la date d’arrêté du 31 octobre 2021 en raison d’un EBITDA négatif sur la période.
4- Lexique
Le « Produit Brut des Jeux » correspond au résultat des différents jeux opérés, après le paiement des gains des joueurs. Cette somme est débitée de « prélèvements » (État, communes, CSG, CRDS).
Le « Produit Brut des Jeux » devient après prélèvements le « Produit Net des Jeux », soit une composante du chiffre d’affaires.
Le « chiffre d’affaires hors PNJ » englobe l’ensemble des activités hors-jeux, notamment la restauration, l’hôtellerie, la billetterie des spectacles, les spas, etc.
Le « Résultat Opérationnel Courant » (ROC) regroupe l’ensemble des charges et produits directement liés aux activités du Groupe dans la mesure où ces éléments sont récurrents, usuels ou habituels du cycle d’exploitation ou qu’ils résultent d’événements ou de décisions ponctuels liés aux activités du Groupe.
Le « Résultat Opérationnel Non Courant » (RONC) comprend tous les évènements non récurrents et inhabituels du cycle d’exploitation : il comprend donc les dépréciations des actifs immobilisés (Impairments), le résultat de cession de participations consolidées, le résultat de cession d’élément d’actif, les autres produits et les autres charges opérationnels divers non courants non liés au cycle d’exploitation habituel.
L’Ebitda consolidé est composé du solde des produits et charges composant le résultat opérationnel courant, à l’exclusion des amortissements (dotations et reprises) et des provisions (dotations et reprises) liés au cycle d’exploitation et des éléments ponctuels liés aux activités du Groupe inclus dans le résultat opérationnel courant mais exclu de l’Ebitda de par leur caractère non récurrent.
1 Pour mémoire, compte tenu des conséquences de la crise sanitaire sur l’activité et les résultats du Groupe sur l’exercice précédent, le calcul du ratio de levier au 31 octobre 2021, comme celui du 30 avril 2021, n’avait pas été possible compte tenu d’un EBITDA négatif. Cependant, les partenaires bancaires du Groupe, ainsi que l’investisseur institutionnel porteur de l’EuroPP, lui avaient renouvelé leur confiance et avaient renoncé à chacun des calculs du ratio de levier et à la remise de chacun des certificats correspondant aux calculs du ratio de levier aux dates ci-dessus.
Pièce jointe