L’association RYBREVANT®▼ (amivantamab) plus chimiothérapie démontre un taux de réponse globale de 49 pour cent dans le cancer colorectal métastatique


La durée médiane de la réponse atteint 7,4 mois avec le traitement combiné chez les patients atteints d’une forme agressive de la maladie1

De nouveaux résultats démontrent l’efficacité de l’amivantamab au-delà du cancer du poumon1

BEERSE, BELGIQUE, 16 sept. 2024 (GLOBE NEWSWIRE) --  Janssen-Cilag International NV, une société Johnson & Johnson, a annoncé ce jour de nouvelles données issues de l’étude OrigAMI-1 de phase 1b/2, Ces données révèlent que l’amivantamab associé à une chimiothérapie (mFOLFOX6 [FOLFOX] ou FOLFIRI) démontrait une activité antitumorale prometteuse, rapide et durable chez des patients atteints d’un cancer colorectal métastatique (CCRm) présentant des mutations des gènes RAS/BRAF de type sauvage (WT) n’ayant reçu aucun traitement anti-récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR) auparavant.1 Ces données ont été présentées lors d’une mini-présentation orale au Congrès 2024 de l’European Society of Medical Oncology (ESMO), se tenant à Barcelone, Espagne, du 13 au 17 septembre.1

« L’étude OrigAMI-1 est la première étude à révéler que l’amivantamab associé à une chimiothérapie pouvait apporter des bénéfices cliniquement significatifs aux patients atteints de cancer colorectal métastatique n’ayant reçu aucun traitement ciblant l’EGFR en première ou deuxième ligne de traitement », a déclaré le Dr Filippo Pietrantonio, Oncologue Médical à la Fondazione IRCCS Istituto Nazionale dei Tumori de Milan, Italie, et auteur de la présentation*. Nous avons notamment constaté que 21 pour cent des patients avaient subi une intervention chirurgicale à visée curative, ce qui indique que l’amivantamab est prometteur pour les patients dans ce contexte ».

Dans l’étude, les patients recevant l’amivantamab associé à une chimiothérapie en étaient à leur première (26 pour cent) ou deuxième ligne de traitement (74 pour cent) pour le CCRm et n’avaient reçu aucun traitement anti-EGFR spécifique auparavant.1 Les patients recevant FOLFOX étaient naïfs d’oxaliplatine et les patients recevant FOLFIRI étaient naïfs d’irinotécan.2 La réponse a été évaluée par l’investigateur selon les critères RECIST v1.1.2 † Quarante-trois patients ont été traités par amivantamab en association avec FOLFOX (20 patients) ou FOLFIRI (23 patients).1 La période de suivi médiane était de 7,3 mois pour l’amivantamab plus FOLFOX et l’amivantamab plus FOLFIRI.1

Les patients traités par amivantamab plus chimiothérapie ont obtenu un taux de réponse globale (TRG) de 49 pour cent (intervalle de confiance [IC] à 95 pour cent, 33–65), une durée de réponse médiane de 7,4 mois (IC à 95 pour cent, 5,6–non estimable [NE]) et une survie sans progression médiane de 7,5 mois (IC à 95 pour cent, 7,4–NE).1 Un contrôle de la maladie a été observé chez 88 pour cent des patients (IC à 95 pour cent, 75–96).1 Une activité antitumorale intrahépatique cliniquement significative a été observée chez les patients présentant des métastases hépatiques traités par l’association amivantamab plus chimiothérapie, démontrant une réduction significative des tumeurs hépatiques (TRG de 53 pour cent, taux de contrôle de la maladie de 93 pour cent).1 Notamment, neuf patients (21 pour cent) ont pu bénéficier d’une intervention chirurgicale à visée curative en raison d’une forte activité antitumorale.1 

« Environ 20 pour cent des patients sont atteints d’un cancer colorectal métastatique lors du diagnostic et 40 pour cent d’entre eux présentent une récidive de leur cancer avec des métastases après le traitement initial, d’où la nécessité de disposer de nouvelles options thérapeutiques ciblées », a déclaré Henar Hevia, titulaire d’un doctorat, Directrice Principale, Responsable du Service Thérapeutique de l’Oncologie pour la région EMEA chez Johnson & Johnson Innovative Medicine. « Les derniers résultats de l’étude OrigAMI-1 démontrent l’efficacité de ce traitement combiné à base d’amivantamab, avec son mécanisme d’action multicible, pour répondre à un important besoin non satisfait dans le cancer colorectal métastatique. »

Le profil d’innocuité de l’amivantamab associé à FOLFOX/FOLFIRI était gérable et cohérent avec chacun des composants individuels, sans toxicité additive.1 Aucun nouveau signal de sécurité n’a été observé.1 Les événements indésirables les plus fréquents liés au traitement étaient la neutropénie, les éruptions cutanées, les stomatites, les réactions liées à la perfusion (RLP) et la diarrhée.1 Toutes les RLP ont été de grade 1 ou 2 et aucune RLP de grade 3 ou supérieur n’a été rapportée.1 Les arrêts de traitement liés à l’amivantamab ont été de 10 pour cent pour l’amivantamab associé à FOLFOX et de 9 pour cent pour l’amivantamab associé à FOLFIRI.1

« La confirmation de l’activité de l’amivantamab au-delà du cancer du poumon, compte tenu de son approche multicible unique d’inhibition de l’EGFR et de MET, constitue une avancée potentiellement cruciale pour les patients atteints d’un cancer colorectal métastatique n’ayant jamais reçu d’inhibiteur de l’EGFR », a déclaré Le Dr Kiran Patel, Vice-Président du Développement Clinique pour les Tumeurs Solides chez Johnson & Johnson Innovative Medicine. « Le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent dans le monde, représentant environ 10 pour cent de tous les cas de cancer et la deuxième cause de décès liés au cancer. Notre engagement à faire progresser les soins en cancérologie nous pousse à évaluer toutes les possibilités en termes d’amélioration des résultats pour les patients, et ces résultats soulignent le potentiel de l’amivantamab à aider encore plus de patients atteints de cancer. »

Des essais d’enregistrement pivots de la phase 3 visant à évaluer les schémas thérapeutiques à base d’amivantamab en tant que traitement de première et de deuxième ligne du cancer colorectal sont prévus. 

À propos de l’étude OrigAMI-1
L’étude OrigAMI-1 (NCT05379595) est une étude en ouverte de la phase 1b/2 visant à évaluer l’efficacité et l’innocuité de l’amivantamab associé au mFOLFOX6 ou au FOLFIRI dans les CCRm RAS/BRAF WT naïfs d’anti-EGFR.2 Les patients éligibles étaient WT pour les gènes KRAS, NRAS et BRAF sur la base d’un test d’ADN tumoral circulant.2 De plus, les patients ne devaient pas présenter d’amplification du gène ERBB2/HER2. Dans les cohortes amivantamab et chimiothérapie, les patients étaient soit naïfs de traitement, soit avaient déjà reçu au moins une ligne de traitement dans un contexte métastatique (aucun traitement par inhibiteur de l’EGFR).2 Le critère d’évaluation principal des cohortes d’association était de caractériser l’innocuité et de confirmer la dose d’amivantamab associée au mFOLFOX6 ou au FOLFIRI.2 La réponse a été évaluée par l’investigateur selon les critères RECIST v1.1.2†

À propos de l’amivantamab
L’amivantamab est un anticorps bispécifique EGFR-MET entièrement humain qui agit en ciblant les tumeurs présentant des mutations activatrices et résistantes de l’EGFR et des mutations et amplifications de MET, et en exploitant le système immunitaire.3,4,5,6

La Commission européenne (CE) a accordé une autorisation de mise sur le marché à l’amivantamab dans les indications suivantes :7

  • En association avec le carboplatine et le pémétrexed, pour le traitement de première intention des patients adultes atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) avancé présentant des mutations d’insertion de l’exon 20 de l’EGFR
  • En monothérapie, pour le traitement des patients adultes atteints d’un CPNPC avancé présentant des mutations activatrices de l’exon 20 de l’EGFR, après échec d’un traitement à base de platine
  • En association avec le carboplatine et le pémétrexed, pour le traitement des patients adultes atteints d’un CPNPC avancé avec délétions de l’exon 19 de l’EGFR (ex19del) ou substitutions L858R, après échec d’un traitement antérieur comprenant un ITK de l’EGFR

En février 2024, une demande d’extension d’indication de type II a été soumise à l’EMA sur la base de l’étude MARIPOSA, pour l’amivantamab en association avec le lazertinib dans le traitement de première ligne des patients adultes atteints de CPNPC avancé présentant des mutations communes de l’ex19del ou de la substitution L858R de l’EGFR.8 En mai 2024, une demande d’extension de l’autorisation de mise sur le marché de l’amivantamab a été déposée en vue d’obtenir l’autorisation d’utiliser une formulation sous-cutanée (SC) de l’amivantamab en association avec le lazertinib pour le traitement de première ligne des patients adultes atteints de CPNPC avancé avec mutations EGFR ex19del ou L858R, et pour l’utilisation de l’amivantamab par voie SC en monothérapie chez les patients adultes atteints de CPNPC avancé avec mutations activatrices d’insertion de l’exon 20 de l’EGFR après échec d’un traitement à base de platine.9

Pour une liste complète des effets indésirables et des informations sur la posologie et l’administration, les contre-indications et les autres précautions d’emploi de l’amivantamab, veuillez vous référer au Résumé des caractéristiques du produit.7

▼ Conformément à la réglementation de l’EMA relative aux nouveaux médicaments, l’amivantamab fait l’objet d’une surveillance supplémentaire.   

À propos du cancer colorectal
Le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent dans le monde et le deuxième en Europe, avec plus de 538 000 personnes diagnostiquées en 2022.10,11 Bien qu’il touche principalement les personnes âgées, des recherches récentes suggèrent que le cancer colorectal est désormais diagnostiqué chez les adultes âgés de moins de 50 ans à des taux record.12

Le cancer colorectal gauche, qui représente environ 65 pour cent des cas, présente souvent des caractéristiques distinctes qui influencent les stratégies thérapeutiques.13 Environ la moitié des patients atteints d’un cancer colorectal présentent des mutations des gènes RAS, le gène KRAS étant la mutation la plus fréquente.14,15 Alors que les tumeurs dont les gènes RAS et BRAF sont normaux répondent généralement mieux aux inhibiteurs de l’EGFR, celles qui présentent des mutations RAS et BRAF sont associées à des résultats plus défavorables.14,16,17,18

À propos de Johnson & Johnson
Chez Johnson & Johnson, nous pensons que la santé est essentielle. Notre force d’innovation en matière de soins de santé nous permet de construire un monde où les maladies complexes sont prévenues, traitées et guéries, où les traitements sont plus intelligents et moins invasifs et où les solutions sont personnalisées. Grâce à notre expertise en matière d’innovation au service de la médecine et de technologie médicale, nous sommes particulièrement bien placés pour apporter un souffle nouveau à l’ensemble des solutions de santé d’aujourd’hui afin de réaliser les percées de demain et d’avoir un impact majeur sur la santé de l’humanité.

Pour en savoir plus, consultez le site www.janssen.com/emea. Suivez-nous sur www.linkedin.com/company/jnj-innovative-medicine-emea. Janssen Research & Development, LLC, Janssen-Cilag, S.A. et Janssen-Cilag International NV sont des sociétés de Johnson & Johnson.

Mises en garde concernant les déclarations prospectives
Le présent communiqué de presse contient des « déclarations prospectives », telles que définies dans le Private Securities Litigation Reform Act de 1995, concernant le développement des produits et les bénéfices potentiels ainsi que l’impact du traitement par amivantamab. Il est conseillé au lecteur de ne pas s’y fier indûment. Ces déclarations reposent sur les attentes actuelles d’événements futurs. Si les hypothèses sous-jacentes s’avèrent inexactes ou si des risques ou des incertitudes connus ou inconnus se matérialisent, les résultats réels pourraient différer sensiblement des attentes et des projections de Janssen Research & Development, LLC, Janssen Biotech, Inc., Janssen-Cilag, S.A. et Janssen-Cilag International NV, et/ou Johnson & Johnson. Les risques et incertitudes incluent, de manière non exhaustive, les défis et incertitudes inhérents à la recherche et au développement de produits, y compris l’incertitude du succès clinique et de l’obtention des autorisations réglementaires ; l’incertitude du succès commercial ; les difficultés et retards de fabrication ; la concurrence, y compris les avancées technologiques, les nouveaux produits et les brevets obtenus par les concurrents ; les contestations de brevets ; les problèmes d’efficacité ou de sécurité des produits entraînant des rappels de produits ou des mesures réglementaires ; les changements de comportement et les habitudes de dépenses des acheteurs de produits et services de soins de santé ; les modifications des lois et réglementations applicables, y compris les réformes mondiales des soins de santé ; et les tendances à la maîtrise des coûts des soins de santé. Une liste et des descriptions supplémentaires de ces risques, incertitudes et autres facteurs peuvent figurer dans le rapport annuel de Johnson & Johnson sur le formulaire 10-K pour l’exercice clos le 31 décembre 2023, y compris dans les rubriques intitulées « Mise en garde concernant les déclarations prospectives » et « Rubrique 1A. Facteurs de risque » et dans les rapports trimestriels ultérieurs de Johnson & Johnson sur le formulaire 10-Q et autres documents déposés auprès de la Securities and Exchange Commission. Des exemplaires de ces documents sont disponibles en ligne à l’adresse http://www.sec.gov/, http://www.jnj.com/ ou sur demande auprès de Johnson & Johnson. Ni Janssen Research & Development, LLC, Janssen-Cilag, S.A. et Janssen-Cilag International NV, ni Johnson & Johnson ne s’engagent à mettre à jour les déclarations prospectives à la suite de nouvelles informations ou d’événements ou développements futurs.  

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* Le Dr Filippo Pietrantonio a fourni des services de consultation, de conseil et de porte-parole à Johnson & Johnson ; il n’a reçu aucune rémunération pour des travaux en lien avec les médias. 

 RECIST (version 1.1) fait référence aux critères d’évaluation de la réponse dans les tumeurs solides, qui constituent un moyen standard de mesurer la réponse des tumeurs solides au traitement et se fondent sur le fait que les tumeurs rétrécissent, restent les mêmes ou grossissent.

1 Pietrantonio, et al. Amivantamab plus FOLFOX or FOLFIRI in metastatic colorectal cancer: Results from OrigAMI-1, a phase 1b/2 study. 2024 European Society for Medical Oncology. 14 septembre 2024.
2 ClinicalTrials.gov. A Study of Amivantamab Monotherapy and in Addition to Standard-of-Care Chemotherapy in Participants With Advanced or Metastatic Colorectal Cancer (OrigAMI-1). https://clinicaltrials.gov/study/NCT05379595?tab=history&a=1. Consulté en : septembre 2024.
3 Grugan KD, et al. Fc-mediated activity of EGFR x c-Met bispecific antibody JNJ-61186372 enhanced killing of lung cancer cells. MAbs 2017;9(1):114-126.
4 Moores SL, et al. A Novel Bispecific Antibody Targeting EGFR and cMet Is Effective against EGFR Inhibitor-Resistant Lung Tumors. Cancer Res 2016;76(13)(suppl 27216193):3942-3953.
5 Yun J, et al. Antitumor Activity of Amivantamab (JNJ-61186372), an EGFR–MET Bispecific Antibody, in Diverse Models of EGFR Exon 20 Insertion–Driven NSCLC. Cancer Discov 2020;10(8):1194-1209.
6 Vijayaraghavan S, et al. Amivantamab (JNJ-61186372), an Fc Enhanced EGFR/cMet Bispecific Antibody, Induces Receptor Downmodulation and Antitumor Activity by Monocyte/Macrophage Trogocytosis. Mol Cancer Ther 2020;19(10):2044-2056.
7 Agence européenne des médicaments. Résumé des caractéristiques du produit de l’amivantamab. Août 2024. Disponible à l’adresse : https://www.ema.europa.eu/en/documents/product-information/rybrevant-epar-product-information_en.pdf. Consulté en : septembre 2024.
8 Janssen.com/EMEA. Janssen Submits Type II Extension of Indication Application to the European Medicines Agency Seeking Approval of RYBREVANT®▼ (amivantamab), in combination with Lazertinib, for the First-Line Treatment of Patients with EGFR Mutated Non-Small Cell Lung Cancer. Disponible à l’adresse : https://www.janssen.com/emea/sites/www_janssen_com_emea/files/amivantamab_mariposa_ema_filing_release_2024_2.pdf. Consulté en : septembre 2024.
9 Janssen EMEA. Johnson & Johnson submits application to the European Medicines Agency seeking approval of subcutaneous formulation of RYBREVANT®▼ (amivantamab) for the treatment of patients with EGFR-mutated non-small cell lung cancer. Disponible à l’adresse : https://www.janssen.com/sites/www_janssen_com_emea/files/jj_asco_paloma-3_-_ema_filing_press_release.pdf Consulté en : septembre 2024.
10 Organisation mondiale de la Santé. Colorectal Cancer. 2022. Disponible à l’adresse : https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/colorectal-cancer. Consulté en : septembre 2024.
11 Globocan. Europe Cancer Factsheet 2022. Disponible à l’adresse : https://gco.iarc.who.int/media/globocan/factsheets/populations/908-europe-fact-sheet.pdf. Consulté en : septembre 2024.
12 Virostko J, et al. Recent trends in the age at diagnosis of colorectal cancer in the US National Cancer Data Base, 2004-2015. Cancer, 2019;125: 3828-3835. https://doi.org/10.1002/cncr.32347.
13 Bellio H, et al. Targeting BRAF and RAS in Colorectal Cancer. Cancers (Basel). 2021 May 3;13(9):2201. doi : 10.3390/cancers13092201.
14 Janssen JBE, et al. Mutant RAS and the tumor microenvironment as dual therapeutic targets for advanced colorectal cancer. Cancer Treat Rev. 2022 Sep;109:102433. 
15 Dinu D, et al. Prognostic significance of KRAS gene mutations in colorectal cancer--preliminary study. J Med Life. 2014 Oct
Dec;7(4):581-7. 
16 Christopher H. Lieu et al., Integrating Biomarkers and Targeted Therapy Into Colorectal Cancer Management. Am Soc Clin Oncol Educ Book 39, 207-215(2019). DOI :10.1200/EDBK_240839.
17 Clarke CN, et al. RAF mutant colorectal cancer as a distinct subset of colorectal cancer: clinical characteristics, clinical behavior, and response to targeted therapies. J Gastrointest Oncol. 2015 Dec;6(6):660-7. 
18 Randon G, et al. Negative Ultraselection of Patients With RAS/BRAF Wild-Type, Microsatellite-Stable Metastatic Colorectal Cancer Receiving Anti-EGFR-Based Therapy. JCO Precis Oncol. 2022 Apr;6:e2200037.

CP-474252
Septembre 2024


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