Le CHMP recommande RYBREVANT®▼ (amivantamab) en association avec une chimiothérapie pour le traitement des patients adultes atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) avancé présentant des mutations de l’EGFR après échec d’un traitement antérieur


Les patients présentant des mutations de l’EGFR de type ex19del ou L858R, les mutations les plus courantes de l’EGFR dans le CPNPC, doivent aujourd’hui composer avec un pronostic défavorable et des options de traitement limitées après progression de la maladie sous osimertinib1,2,3,4

Dans l’étude MARIPOSA-2, l’amivantamab en association avec une chimiothérapie a réduit de manière significative le risque de progression de la maladie ou de décès de 52 pour cent par rapport à une chimiothérapie seule, et il s’agit là du premier schéma thérapeutique à montrer une amélioration de la survie sans progression dans cette population de patients5

BEERSE, BELGIQUE, 05 août 2024 (GLOBE NEWSWIRE) -- Janssen-Cilag International NV, une société de Johnson & Johnson, a annoncé aujourd’hui que le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’Agence européenne des médicaments (EMA) a recommandé l’approbation d’une extension d’indication de type II pour RYBREVANT®▼ (amivantamab) en association avec une chimiothérapie (carboplatine et pémétrexed) pour le traitement des patients adultes atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) avancé avec délétions de l’exon 19 (ex19del) du récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR) ou mutations de substitution de l’exon 21 L858R (L858R), après échec d’un traitement antérieur comprenant un inhibiteur de tyrosine kinase (ITK) de l’EGFR.6

« Les mécanismes de résistance après progression de la maladie sous osimertinib sont divers et polyclonaux, la moitié d’entre eux étant des altérations basées sur l’EGFR et le MET. Aucune thérapie ciblée n’a été approuvée pour le traitement post-osimertinib, sans compter que les résultats de la chimiothérapie à base de platine, la norme actuelle de soins, sont médiocres », a déclaré Antonio Passaro, M.D., Ph.D., Oncologue Médical, Division d’Oncologie Thoracique à l’Institut Européen d’Oncologie de Milan, Italie.* « L’association de l’amivantamab et d’une chimiothérapie offre un nouvel espoir et une nouvelle norme de soins pour ces patients, avec des améliorations observées dans les taux de réponse, la survie sans progression et l’efficacité intracrânienne, même chez les patients ayant des métastases cérébrales non traitées auparavant ».

« Les mutations du gène de l’EGFR sont les mutations oncogéniques les plus communément activatrices du CBNPC, les mutations ex19del ou L858R représentant jusqu’à 90 pour cent de toutes les mutations de l’EGFR », a déclaré Henar Hevia, Ph.D., Senior Director, EMEA Therapeutic Area Lead, Oncology, chez Johnson & Johnson Innovative Medicine. « Chez Johnson & Johnson, notre engagement à transformer le traitement du cancer du poumon avec des thérapies innovantes est inébranlable, et nous sommes fiers de faire un nouveau pas en avant pour les patients qui ont besoin de nouvelles options thérapeutiques ciblées ».

La recommandation du CHMP concernant l’amivantamab est étayée par les données de l’étude de phase 3 MARIPOSA-2 (NCT04988295), qui évalue l’efficacité et le profil de sécurité d’emploi de l’amivantamab en association avec une chimiothérapie chez les patients atteints d’un CBNPC localement avancé ou métastatique avec substitution EGFR ex19del ou L858R, dont la maladie a progressé sous traitement par osimertinib ou après.5 Le bras amivantamab plus chimiothérapie a atteint son critère d’évaluation principal, réduisant significativement le risque de progression de la maladie ou de décès de 52 pour cent par rapport à une chimiothérapie seule, avec une survie médiane sans progression (SSP) de 6,3 mois, contre 4,2 mois (rapport de risque [RR] = 0,48 ; intervalle de confiance à 95 pour cent [IC] : 0,36-0,64 ; P < 0,001).5 En outre, l’association amivantamab plus chimiothérapie a permis d’obtenir un taux de réponse objective (TRO) de 64 pour cent, contre 36 pour cent avec une chimiothérapie seule.5

Les données de l’étude MARIPOSA-2 ont également démontré que les traitements combinés à base d’amivantamab peuvent fournir une activité intracrânienne, ce qui est essentiel pour une maladie dans laquelle près de 30 pour cent des patients développent des métastases cérébrales.7,8 Plus précisément, l’amivantamab plus chimiothérapie a réduit le risque de progression intracrânienne ou de décès de 45 pour cent par rapport à la chimiothérapie seule, avec une SSP intracrânienne médiane de 12,5 mois contre 8,3 mois (RR = 0,55 ; IC à 95 pour cent : 0,38–0,79 ; P=0.001).5

Le profil de sécurité d’emploi de l’amivantamab plus chimiothérapie est cohérent avec celui de ses composants individuels.5 Des événements indésirables (EI) de grade 3 ou plus, principalement dus à des toxicités hématologiques, ont été rapportés par 72 pour cent des patients traités par l’amivantamab en association avec la chimiothérapie, et par 48 pour cent des patients traités par chimiothérapie seule.5 Les EI de grade 3 ou plus les plus fréquents étaient la neutropénie, la thrombocytopénie, l’anémie et la leucopénie 5. Des hémorragies de grade 3 ou 4 ont été observées chez 1 pour cent des patients traités par l’association amivantamab/chimiothérapie, et chez aucun patient traité par chimiothérapie 5. Des EI graves apparus au cours du traitement ont été observés chez 32 pour cent des patients traités par amivantamab plus chimiothérapie et chez 20 pour cent des patients traités par chimiothérapie.5 Les réactions liées à la perfusion dans le groupe amivantamab plus chimiothérapie ont été de 58 pour cent (tous grades confondus).5 Les EI liés au traitement ayant entraîné le décès ont été peu fréquents dans tous les groupes (2 contre 1 pour cent), respectivement dans le groupe amivantamab plus chimiothérapie et dans le groupe chimiothérapie seule.5

« L’avis positif rendu aujourd’hui par le CHMP est une bonne nouvelle et démontre les résultats de notre engagement profond à transformer les résultats pour les patients atteints d’un CPNPC », a déclaré Kiran Patel, M.D., Vice-Président, Clinical Development, Solid Tumours, chez Johnson & Johnson Innovative Medicine. « L’amivantamab a déjà montré des résultats positifs dans le traitement de patients présentant d’autres mutations de l’EGFR, et nous sommes désormais impatients à l’idée des prochaines étapes visant à le rendre disponible à d’autres patients présentant des mutations communes de l’EGFR après une progression sous osimertinib ».

Les résultats de l’étude MARIPOSA-2 ont été présentés lors d’un symposium présidentiel au congrès 2023 de l’European Society for Medical Oncology (ESMO) et publiés simultanément dans Annals of Oncology.5,7

À propos de l’étude MAIRPOSA-2  

L’étude MARIPOSA-2 (NCT04988295), qui a inclus 657 patients, est une étude de Phase 3 randomisée en ouvert évaluant l’efficacité et la sécurité d’emploi de deux schémas d’association d’amivantamab (avec ou sans lazertinib) et chimiothérapie.5 Les patients atteints d’un CPNPC avec substitution ex19del ou L858R de l’EGFR localement avancé ou métastatique et dont la maladie avait progressé sous osimertinib ou après un traitement par osimertinib ont été randomisés afin de recevoir un traitement par amivantamab plus chimiothérapie, amivantamab plus chimiothérapie avec lazertinib ou chimiothérapie seule.5 Les deux critères d’évaluation principaux ont été utilisés pour comparer la SSP (selon les critères RECIST v1.1) évaluée en relecture centralisée par un comité indépendant pour chaque bras expérimental par rapport à la chimiothérapie seule.5 Les critères d’évaluation secondaires comprenaient la réponse objective évaluée en relecture centralisée par un comité indépendant, la survie globale (SG), la durée de réponse (DR), le délai jusqu’au traitement suivant, la SSP2 et la SSP intracrânienne.5

Tous les participants de l’étude ont passé plusieurs examens d’imagerie cérébrale afin de permettre une évaluation solide des critères d’évaluation intracrâniens et d’évaluer l’activité de l’amivantamab et le doublet de chimiothérapie sur le SNC, avec ou sans lazertinib.5 Dans la mesure où les métastases cérébrales peuvent donner lieu à un fardeau important et se solder par des issues défavorables pour les patients, cet aspect du plan de l’étude fournit des informations essentielles dans un domaine à forts besoins non satisfaits.8

À propos de l’amivantamab

L’amivantamab est un anticorps bispécifique anti EGFR-MET entièrement humain dont l’action cible les tumeurs présentant des mutations activatrices et résistantes de l’EGFR ainsi que des mutations et amplifications MET, et exploite le système immunitaire.9,10,11,12

La Commission européenne (CE) a accordé une autorisation de mise sur le marché conditionnelle à l’amivantamab en décembre 2021 pour le traitement des patients adultes atteints d’un CPNPC avancé présentant des mutations d’insertion de l’exon 20 de l’EGFR activatrices, après l’échec d’un traitement à base de platine.9 En juin 2024, la CE a accordé une autorisation de mise sur le marché complète pour l’utilisation de l’amivantamab en association avec une chimiothérapie à base de carboplatine et de pémétrexed, pour le traitement de première intention des patients adultes atteints d’un CPNPC avancé avec des mutations d’insertion de l’exon 20 de l’EGFR, sur la base de l’étude PAPILLON.6 L’amivantamab est le premier traitement approuvé au sein de l’Espace économique européen ciblant spécifiquement des mutations d’insertion de l’exon 20 de l’EGFR dans le CPNPC13.

En février 2024, une demande d’extension pour une indication de type II a été soumise à l’EMA sur la base de l’étude MARIPOSA portant sur l’amivantamab en association avec le lazertinib, dans le traitement de première ligne des patients adultes atteints d’un CPNPC présentant des mutations de substitution de type ex19del ou L858R de l’EGFR.13 En mai 2024, une demande d’extension de l’autorisation de mise sur le marché de l’amivantamab a été déposée en vue d’obtenir l’autorisation d’utiliser une formulation sous-cutanée (SC) de l’amivantamab en association avec le lazertinib pour le traitement de première intention des patients adultes atteints d’un CPNPC avancé présentant des mutations EGFR ex19del ou L858R, et pour l’utilisation de l’amivantamab SC en monothérapie chez les patients adultes atteints d’un CPNPC avancé présentant des mutations d’insertion de l’exon 20 de l’EGFR activateur après échec d’un traitement à base de platine.14

Pour obtenir une liste complète des effets indésirables et des informations concernant la posologie et l’administration, les contre-indications et les autres précautions d’emploi de l’amivantamab, veuillez consulter le Résumé des caractéristiques du produit.9

▼ Conformément à la réglementation de l’EMA relative aux nouveaux médicaments, l’amivantamab fait l’objet d’une surveillance supplémentaire.

À propos du lazertinib

Le lazertinib est un inhibiteur de la tyrosine kinase du gène R-EGF de troisième génération, administré par voie orale et pénétrant dans le cerveau, qui cible à la fois la mutation T790M et les mutations activatrices de l’EGFR tout en épargnant l’EGFR de type sauvage.15 Une analyse de l’efficacité et de la sécurité d’emploi du lazertinib dans le cadre de l’étude LASER301 de Phase 3 a été publiée dans The Journal of Clinical Oncology en 2023.15 En 2018, Janssen Biotech, Inc. a conclu un accord de licence et de collaboration avec Yuhan Corporation pour le développement du lazertinib.

À propos du cancer du poumon non à petites cellules

En Europe, on estime que 484 306 personnes ont reçu un diagnostic de cancer du poumon en 202216 Le CPNPC représente 85 pour cent de tous les cas de cancer.17 Le cancer du poumon est le cancer le plus meurtrier en Europe, avec plus de décès que le cancer du sein et le cancer de la prostate combinés.16

Les principaux sous-types de CPNPC sont l’adénocarcinome, le carcinome épidermoïde et le carcinome à grandes cellules.17 Parmi les mutations « driver » les plus fréquentes dans le CPNPC figurent les altérations de l’EGFR, un récepteur à activité tyrosine kinase contrôlant la croissance et la division cellulaires.17,18 Les mutations de l’EGFR sont présentes chez 10 à 15 pour cent des patients occidentaux atteints d’un CPNPC avec une histologie d’adénocarcinome et chez 40 à 50 pour cent des patients asiatiques.19,20,21,22 Les mutations ex19del de l’EGFR ou L858R de l’EGFR sont les mutations de l’EGFR les plus fréquentes.23 Le taux de survie à cinq ans pour toutes les personnes atteintes d’un CPNPC avancé présentant des mutations de l’EGFR et traitées par des ITK de l’EGFR est inférieur à 20 pour cent.24

À propos de Johnson & Johnson

Chez Johnson & Johnson, nous pensons que la santé est essentielle. Notre force d’innovation en matière de soins de santé nous permet de construire un monde où les maladies complexes sont prévenues, traitées et guéries, où les traitements sont plus intelligents et moins invasifs, et où les solutions sont personnalisées. Grâce à notre expertise en matière d’innovation au service de la médecine et de la technologie médicale, nous sommes particulièrement bien placés pour apporter un souffle nouveau à l’ensemble des solutions de santé d’aujourd’hui afin de réaliser les percées de demain et d’avoir un impact profond sur la santé de l’humanité.

Pour en savoir plus, consultez le site www.janssen.com/emea. Suivez-nous sur http://www.linkedin.com/company/jnj-innovative-medicine-emea. Janssen Pharmaceutica NV et Janssen-Cilag International NV sont des sociétés de Johnson & Johnson.

Mises en garde concernant les déclarations prospectives
Le présent communiqué de presse contient des « déclarations prospectives », telles que définies dans le Private Securities Litigation Reform Act de 1995, concernant le développement des produits et les bénéfices potentiels ainsi que l’impact du traitement par amivantamab. Il est conseillé au lecteur de ne pas s’y fier indûment. Ces énoncés reposent sur les attentes actuelles d’événements futurs. Si les hypothèses sous-jacentes se révélaient inexactes ou si des risques ou incertitudes connus ou inconnus se matérialisaient, les résultats réels pourraient différer sensiblement des attentes et des projections de Janssen Pharmaceutica NV, Janssen-Cilag International NV et/ou Johnson & Johnson. Les risques et incertitudes comprennent, sans s’y limiter, les défis et incertitudes inhérents à la recherche et au développement de produits, y compris l’incertitude du succès clinique et de l’obtention des autorisations réglementaires, l’incertitude du succès commercial, la concurrence, y compris les progrès technologiques, les nouveaux produits et les brevets obtenus par les concurrents, les contestations de brevets, les changements dans le comportement et les habitudes de dépenses des acheteurs de produits et services de soins de santé, les changements dans les lois et réglementations applicables, y compris les réformes mondiales des soins de santé, et les tendances en matière de maîtrise des coûts des soins de santé. Une liste et des descriptions supplémentaires de ces risques, incertitudes et autres facteurs peuvent figurer dans le rapport annuel de Johnson & Johnson sur le formulaire 10-K pour l’exercice clos le 31 décembre 2023, y compris dans les sections intitulées « Mise en garde concernant les déclarations prospectives » et « Rubrique 1A. Facteurs de risque » et dans les rapports trimestriels ultérieurs de Johnson & Johnson sur le formulaire 10-Q et autres documents déposés auprès de la Securities and Exchange Commission. Des exemplaires de ces documents sont disponibles en ligne à l’adresse http://www.sec.gov/http://www.jnj.com/ ou sur demande auprès de Johnson & Johnson. Ni Janssen Pharmaceutica NV, ni Janssen-Cilag International NV, voire Johnson & Johnson n’ont l’obligation de mettre à jour de quelconques déclarations prospectives à la suite de nouvelles informations ou d’événements ou développements futurs.

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RECIST (version 1.1) fait référence aux critères d’évaluation de la réponse dans les tumeurs solides, qui constituent un moyen standard de mesurer la réponse des tumeurs solides au traitement et se fondent sur le fait que les tumeurs rétrécissent, restent les mêmes ou grossissent.

* Le Dr Passaro a été un consultant de Janssen-Cilag International NV ; il n’a pas été rémunéré pour un quelconque travail médiatique.

Références



1 Rotow JK, et al. Real-World Genomic Profile of EGFR Second-Site Mutations and Other Osimertinib Resistance Mechanisms and Clinical Landscape of NSCLC Post-Osimertinib. J Thorac Oncol. 2024 Feb;19(2):227-239.

2 Batra U, et al. Differential clinicopathological features, treatments and outcomes in patients with Exon 19 deletion and Exon 21 L858R EGFR mutation-positive adenocarcinoma non-small-cell lung cancer. BMJ Open Respir Res. 2023 Jun;10(1):e001492.

3 Soria JC, et al. Gefitinib plus chemotherapy versus placebo plus chemotherapy in EGFR-mutation-positive non-small-cell lung cancer after progression on first-line gefitinib (IMPRESS): a phase 3 randomised trial. Lancet Oncol 2015;16(8):990-998.

4 Araki T, et al. Current treatment strategies for EGFR-mutated non-small cell lung cancer: from first line to beyond osimertinib resistance. Jpn J Clin Oncol. 2023 Jun 29;53(7):547-561.

5 Passaro A, et al. Amivantamab plus chemotherapy with and without lazertinib in EGFR-mutant advanced NSCLC after disease progression on osimertinib: primary results from the phase III MARIPOSA-2 study. Annals of Oncology 2024;35(1):77-90.

6 European Medicines Agency. Faits marquants de la réunion du Comité des médicaments à usage humain (CMUH) du 22 au 25 juillet 2024. Disponible à l’adresse : https://www.ema.europa.eu/en/news/meeting-highlights-committee-medicinal-products-human-use-chmp-22-25-july-2024. Consulté en juillet 2024.

7 Passaro P, et al. Amivantamab Plus Chemotherapy (With or Without Lazertinib) vs Chemotherapy Alone in EGFR-mutated, Advanced Non-small Cell Lung Cancer (NSCLC) After Progression on Osimertinib: MARIPOSA-2, a Phase 3, Global, Randomized, Controlled Trial. Congrès de l’European Society for Medical Oncology 2023. 23 octobre 2023.

8 Fuchs J, et al. Resection of isolated brain metastases in non-small cell lung cancer (NSCLC) patients – evaluation of outcome and prognostic factors: A retrospective multicenter study. PLoS ONE 16(6):e0253601. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0253601.

9 Grugan KD, et al. Fc-mediated activity of EGFR x c-Met bispecific antibody JNJ-61186372 enhanced killing of lung cancer cells. MAbs 2017;9(1):114-126.

10 Moores SL, et al. A Novel Bispecific Antibody Targeting EGFR and cMet Is Effective against EGFR Inhibitor-Resistant Lung Tumors. Cancer Res 2016;76(13)(suppl 27216193):3942-3953.

11 Yun J, et al. Antitumor Activity of Amivantamab (JNJ-61186372), an EGFR–MET Bispecific Antibody, in Diverse Models of EGFR Exon 20 Insertion–Driven NSCLC. Cancer Discov 2020;10(8):1194-1209.

12 Vijayaraghavan S, et al. Amivantamab (JNJ-61186372), an Fc Enhanced EGFR/cMet Bispecific Antibody, Induces Receptor Downmodulation and Antitumor Activity by Monocyte/Macrophage Trogocytosis. Mol Cancer Ther 2020;19(10):2044-2056.

13 Janssen.com/EMEA. Janssen Submits Type II Extension of Indication Application to the European Medicines Agency Seeking Approval of RYBREVANT®▼ (amivantamab), in combination with Lazertinib, for the First-Line Treatment of Patients with EGFR Mutated Non-Small Cell Lung Cancer. https://www.janssen.com/emea/sites/www_janssen_com_emea/files/amivantamab_mariposa_ema_filing_release_2024_2.pdf. Consulté en juillet 2024.

14 Janssen.com/EMEA. Johnson & Johnson submits application to the European Medicines Agency seeking approval of subcutaneous formulation of RYBREVANT®▼ (amivantamab) for the treatment of patients with EGFR-mutated non-small cell lung cancer. Disponible à l’adresse suivante : https://www.globenewswire.com/news-release/2024/05/31/2891769/0/en/Johnson-Johnson-submits-application-to-the-European-Medicines-Agency-seeking-approval-of-subcutaneous-formulation-of-RYBREVANT-amivantamab-for-the-treatment-of-patients-with-EGFR-m.html. Consulté en juillet 2024.

15 Cho, BC, et al. Lazertinib versus gefitinib as first-line treatment in patients with EGFR-mutated advanced nonsmall-cell lung cancer: Results From LASER301. J Clin Oncol. 2023;41(26):4208-4217.

16 Global Cancer Observatory. Cancer Today. Disponible à l’adresse : https://gco.iarc.fr/en. Consulté en juillet 2024.

17 Zappa C, et al. Non-small cell lung cancer: current treatment and future advances. Transl Lung Cancer Res 2016;5(3):288–300.

18 Wee P, Wang Z. Epidermal Growth Factor Receptor Cell Proliferation Signaling Pathways. Cancers 2017;9(5):52.

19 Pennell NA, et al. A phase II trial of adjuvant erlotinib in patients with resected epidermal growth factor receptor-mutant non-small cell lung cancer. J Clin Oncol 2019;37(2):97-104.

20 Burnett H, et al. Epidemiological and clinical burden of EGFR exon 20 insertion in advanced non-small cell lung cancer: a systematic literature review. Extrait présenté à l’occasion de la Réunion annuelle de la Conférence mondiale sur le cancer du poumon (Singapour) ; 29 janvier 2021.

21 Zhang YL, et al. The prevalence of EGFR mutation in patients with non-small cell lung cancer: a systematic review and meta-analysis. Oncotarget. 2016;7(48):78985-78993.

22 Midha A, et al. EGFR mutation incidence in non-small-cell lung cancer of adenocarcinoma histology: a systematic review and global map by ethnicity. Am J Cancer Res 2015;5(9):2892-2911.

23 American Lung Association. EGFR and Lung Cancer. Disponible à l’adresse : https://www.lung.org/lung-health-diseases/lung-disease-lookup/lung-cancer/symptoms-diagnosis/biomarker-testing/egfr. Consulté en juillet 2024.

24 Lin JJ, et al. Five-Year Survival in EGFR-Mutant Metastatic Lung Adenocarcinoma Treated with EGFR-TKIs. J Thorac Oncol 2016;11(4):556-65.

CP-463953
Juillet 2024

 

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