La Commission Européenne approuve RYBREVANT®▼ (amivantamab) en association avec une chimiothérapie pour le traitement des patients adultes atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules avancé et porteurs d’une mutation de l’EGFR, après échec d’un traitement antérieur


Les patients présentant des mutations ex19del ou L858R de l’EGFR, les mutations de l’EGFR les plus courantes dans le CPNPC, ont jusqu’à présent été confrontés à un mauvais pronostic et à des options thérapeutiques limitées après la progression de la maladie sous ITK de l’EGFR1,2,3,4

L’amivantamab en association avec une chimiothérapie est le premier schéma thérapeutique à avoir démontré une amélioration significative de la survie sans progression par rapport à une chimiothérapie seule chez cette population de patients5

BEERSE, BELGIQUE, 30 août 2024 (GLOBE NEWSWIRE) -- Janssen-Cilag International NV, une société de Johnson & Johnson, a annoncé ce jour l’approbation par la Commission Européenne (CE) d’une extension d’indication de Type II pour RYBREVANT®▼ (amivantamab) en association avec une chimiothérapie (carboplatine et pémétrexed), dans le cadre du traitement des adultes atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) avancé présentant des délétions de l’exon 19 (ex19del) ou une substitution de l’exon 21 L858R (L858R) du récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR), après échec d’un traitement antérieur comprenant un inhibiteur de tyrosine kinase (ITK) de l’EGFR.

« Bien que de nombreux progrès aient été réalisés dans le domaine du traitement du cancer du poumon ces dix dernières années, la résistance aux traitements actuels reste un défi majeur pour les patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules avancé ou métastatique présentant des mutations de l’EGFR, ce qui souligne les besoins critiques en matière d’innovation », a déclaré Antonio Passaro, M.D., Ph.D., Oncologue Médical au Service d’Oncologie Thoracique de l’Institut Européen d’Oncologie de Milan, Italie. « L’ajout de l’anticorps bispécifique amivantamab à la chimiothérapie offre une nouvelle option thérapeutique majeure pour les patients présentant des mutations ex19del ou L858R de l’EGFR, et dont la maladie progresse pendant ou après un traitement par osimertinib. Dans ce contexte, cette association a marqué une nouvelle étape dans le taux de réponse global et a réduit de plus de moitié le risque de progression de la maladie ou de décès par rapport à une chimiothérapie standard seule. Elle a également révélé des améliorations significatives de la survie sans progression intracrânienne. » 

« L’autorisation de l’amivantamab en association avec la chimiothérapie répond à un besoin non satisfait majeur pour les personnes dont la maladie a progressé après un traitement par un ITK de l’EGFR et qui, jusqu’à présent, ne disposaient que d’options thérapeutiques limitées », a déclaré Henar Hevia, Ph.D., Directrice Principale, Responsable du Service Thérapeutique de l’Oncologie pour la région EMEA chez Johnson & Johnson Innovative Medicine. « Cette étape importante confirme le rôle essentiel de la médecine de précision, qui contribue à améliorer les résultats pour les patients atteints de cancer du poumon. »

L’extension de l’indication de l’amivantamab se fonde sur les résultats de l’étude de la Phase 3 MARIPOSA-2 (NCT04988295), qui évalue l’efficacité et le profil d’innocuité de l’amivantamab et de la chimiothérapie chez les patients atteints d’un CPNPC localement avancé ou métastatique porteurs d’une délétion ex19del ou d’une substitution L858R de l’EGFR, et dont la maladie a progressé pendant ou après un traitement par osimertinib.5 Le bras amivantamab plus chimiothérapie a atteint son critère d’évaluation principal, à savoir une réduction significative du risque de progression de la maladie ou de décès de 52 pour cent, par rapport à la chimiothérapie seule, avec une survie sans progression (SSP) médiane de 6,3 mois, contre 4,2 mois (rapport de risque [RR]=0,48 ; intervalle de confiance [IC] à 95 pour cent, 0,36-0,64 ; P<0,001).5 De plus, l’amivantamab associé à la chimiothérapie a permis d’obtenir un taux de réponse objective (TRO) de 64 pour cent, contre 36 pour cent pour la chimiothérapie seule.5

Les données de l’étude MARIPOSA-2 ont également démontré que l’amivantamab en association avec la chimiothérapie présente une activité intracrânienne, cruciale pour une maladie dans laquelle près de 30 pour cent des patients développent des métastases cérébrales.6,7 L’amivantamab associé à la chimiothérapie a réduit le risque de progression intracrânienne ou de décès de 45 pour cent par rapport à la chimiothérapie seule, avec une survie sans progression intracrânienne médiane de 12,5 mois contre 8,3 mois (RR=0,55 ; IC à 95 pour cent, 0,38-0,79).5

Le profil d’innocuité de l’amivantamab associé à la chimiothérapie s’est révélé cohérent avec celui de ses composants individuels.5 Des effets indésirables (EI) de Grade 3 ou plus, principalement dus à des toxicités hématologiques, ont été rapportés par 72 pour cent des patients traités par amivantamab associé à la chimiothérapie, et par 48 pour cent des patients traités par chimiothérapie seule.5 Parmi les EI de Grade 3 ou plus les plus fréquents figuraient la neutropénie, la thrombocytopénie, l’anémie et la leucopénie.5 Des hémorragies de Grade 3 ou 4 ont été observées chez 1 pour cent des patients traités par amivantamab plus chimiothérapie, et chez aucun patient traité par chimiothérapie.5 Des EI graves apparus au cours du traitement ont été observés chez 32 pour cent des patients traités par amivantamab plus chimiothérapie et chez 20 pour cent des patients traités par chimiothérapie.5 Les réactions liées à la perfusion dans le bras amivantamab plus chimiothérapie étaient de 58 pour cent (tous grades confondus).5 Les EI liés au traitement ayant entraîné le décès ont été peu fréquents dans tous les bras (2 pour cent pour le bras amivantamab plus chimiothérapie contre 1 pour cent pour le bras chimiothérapie seule).5

« Cette autorisation marque une nouvelle avancée de notre mission visant à transformer le paysage thérapeutique pour les personnes atteintes d’un cancer du poumon », a déclaré Kiran Patel, M.D., Vice-Président, Responsable du Développement Clinique et des Tumeurs Solides chez Johnson & Johnson Innovative Medicine. « Cette nouvelle autorisation de mise sur le marché pour l’amivantamab souligne notre engagement à renforcer notre portefeuille de produits contre le cancer du poumon et à redéfinir les traitements de référence grâce à la médecine de précision. »

Les résultats de l’étude MARIPOSA-2 ont été présentés lors d’un Symposium Présidentiel au Congrès 2023 de l’European Society for Medical Oncology (ESMO) et publiés à la même occasion dans les Annals of Oncology.5,8

À propos de MARIPOSA-2
MARIPOSA-2 (NCT04988295), dans laquelle 657 patients ont été inclus, est une étude de la Phase 3 randomisée et ouverte évaluant l’efficacité et l’innocuité de deux schémas d’association d’amivantamab (avec et sans lazertinib) et de chimiothérapie.5 Les patients atteints d’un CPNPC localement avancé ou métastatique avec mutation ex19del ou L858R de l’EGFR et dont la maladie avait progressé après un traitement par osimertinib ont été randomisés afin de recevoir soit l’amivantamab plus chimiothérapie, l’amivantamab plus chimiothérapie avec lazertinib, soit la chimiothérapie seule.5 Les deux critères d’évaluation principaux ont été utilisés pour comparer la SSP (selon les critères RECIST v1.1) évaluée par une relecture centralisée par un comité indépendant en aveugle (BICR) pour chaque bras expérimental par rapport à la chimiothérapie seule.5 Les critères d’évaluation secondaires comprenaient la réponse objective évaluée par BICR, la survie globale (SG), la durée de réponse (DR), le délai jusqu’au traitement suivant, la SSP2 et la SSP intracrânienne.5

Tous les participants à l’étude ont fait l’objet de plusieurs examens d’imagerie cérébrale pour évaluer avec précision les paramètres intracrâniens et l’activité sur le SNC de l’amivantamab et d’un doublet de chimiothérapie à base de platine, avec ou sans lazertinib.5 Dans la mesure où les métastases cérébrales peuvent constituer un fardeau important et entraîner des résultats médiocres pour les patients, cet aspect du plan de l’étude fournit des informations essentielles dans un domaine où les besoins ne sont pas satisfaits.7

À propos de l’amivantamab
L’amivantamab est un anticorps bispécifique ciblant anti EGFR-MET entièrement humain dont l’action cible les tumeurs présentant des mutations activatrices et résistantes de l’EGFR ainsi que des mutations et amplifications MET, et exploite le système immunitaire.9,10,11,12

La Commission Européenne (CE) a accordé une autorisation de mise sur le marché de l’amivantamab selon les indications suivantes :13

  • En association avec le carboplatine et le pémétrexed, pour le traitement de première intention des patients adultes atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) avancé présentant des mutations activatrices de l’exon 20 de l’EGFR
  • En monothérapie, pour le traitement des patients adultes atteints d’un CPNPC avancé présentant des mutations activatrices de l’exon 20 de l’EGFR, après échec d’un traitement à base de platine
  • En association avec le carboplatine et le pémétrexed, pour le traitement des patients adultes atteints d’un CPNPC avancé avec délétions de l’exon 19 de l’EGFR (ex19del) ou substitutions L858R, après échec d’un traitement antérieur comprenant un ITK de l’EGFR

En février 2024, une demande d’extension pour une indication de Type II a été soumise à l’EMA sur la base de l’étude MARIPOSA portant sur l’amivantamab en association avec le lazertinib dans le traitement de première ligne des patients adultes atteints d’un CPNPC avancé présentant des mutations communes de type délétion ex19del ou substitution L858R de l’EGFR.14 En mai 2024, une demande d’extension de l’autorisation de mise sur le marché de l’amivantamab a été déposée en vue d’obtenir l’autorisation d’utiliser une formulation sous-cutanée (SC) de l’amivantamab en association avec le lazertinib pour le traitement de première intention des patients adultes atteints d’un CPNPC avancé présentant des mutations ex19del ou L858R de l’EGFR, et pour l’utilisation de l’amivantamab SC en monothérapie chez les patients adultes atteints d’un CPNPC avancé présentant des mutations activatrices d’insertion de l’exon 20 de l’EGFR après échec d’un traitement à base de platine.15

Pour obtenir la liste complète des effets indésirables et des informations concernant la posologie et l’administration, les contre-indications et les autres précautions d’emploi de l’amivantamab, veuillez consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit.13

▼ Conformément à la réglementation de l’EMA relative aux nouveaux médicaments, l’amivantamab fait l’objet d’une surveillance supplémentaire.  

À propos du lazertinib
Le lazertinib est un ITK de l’EGFR de troisième génération, administré par voie orale et pénétrant dans le cerveau, qui cible à la fois la mutation T790M et les mutations activatrices de l’EGFR, tout en épargnant l’EGFR de type sauvage.16 Une analyse de l’efficacité et de l’innocuité du lazertinib tirée de l’étude de la Phase 3 LASER301 a été publiée dans The Journal of Clinical Oncology en 2023.16 En 2018, Janssen Biotech, Inc. a conclu un accord de licence et de collaboration avec Yuhan Corporation pour le développement du lazertinib.

À propos du cancer du poumon non à petites cellules
On estime qu’en Europe, un cancer du poumon a été diagnostiqué chez 484 306 personnes en 2022.17 Le CPNPC représente 85 pour cent de tous les cas de cancer du poumon.18 Le cancer du poumon est le cancer le plus meurtrier en Europe, et responsable de plus de décès que le cancer du sein et le cancer de la prostate réunis.17

Les principaux sous-types de CPNPC sont l’adénocarcinome, le carcinome épidermoïde et le carcinome à grandes cellules.18 Parmi les mutations motrices les plus courantes du CPNPC figurent les altérations de l’EGFR, un récepteur à activité tyrosine kinase contrôlant la croissance et la division cellulaires.18,19 Les mutations de l’EGFR sont présentes chez 10 à 15 pour cent des patients occidentaux atteints d’un CPNPC avec une histologie d’adénocarcinome, et surviennent chez 40 à 50 pour cent des patients asiatiques.20,21,22,23 Les mutations ex19del ou L858R de l’EGFR sont les mutations de l’EGFR les plus courantes.24 Le taux de survie à cinq ans des patients atteints d’un CPNPC avancé présentant des mutations de l’EGFR et traités par des inhibiteurs de tyrosine kinase (ITK) de l’EGFR est inférieur à 20 pour cent.25

À propos de Johnson & Johnson
Chez Johnson & Johnson, nous donnons la priorité à la santé. Notre force d’innovation en matière de soins de santé nous permet de construire un monde où les maladies complexes sont prévenues, traitées et guéries, où les traitements sont plus intelligents et moins invasifs et où les solutions sont personnalisées. Grâce à notre expertise dans le domaine de la médecine innovante et des technologies médicales, nous sommes les plus à même d’apporter des innovations à l’ensemble des solutions de santé d’aujourd’hui pour faire advenir les avancées de demain et avoir un impact majeur sur la santé de l’humanité.

Pour en savoir plus, consultez le site www.janssen.com/emea. Suivez-nous sur www.linkedin.com/company/jnj-innovative-medicine-emea. Janssen Research & Development, LLC, Janssen Pharmaceutica NV, Janssen-Cilag, S.A. et Janssen-Cilag International NV sont des sociétés du groupe Johnson & Johnson.

Mises en garde concernant les déclarations prospectives
Le présent communiqué de presse contient des « déclarations prospectives », telles que définies dans le Private Securities Litigation Reform Act de 1995, concernant le développement des produits et les bénéfices potentiels ainsi que l’impact du traitement par amivantamab. Il est conseillé au lecteur de ne pas s’y fier indûment. Ces déclarations reposent sur les attentes actuelles d’événements futurs. Si les hypothèses sous-jacentes s’avèrent inexactes ou si des risques ou incertitudes connus ou inconnus venaient à se présenter, les conséquences réelles pourraient différer sensiblement des attentes et projections de Janssen Pharmaceutica NV, Janssen-Cilag International NV, Janssen-Cilag, S.A, Janssen Research & Development ou Johnson & Johnson. Les risques et incertitudes comprennent, sans s’y limiter, les défis et incertitudes inhérents à la recherche et au développement de produits, y compris l’incertitude du succès clinique et de l’obtention des autorisations réglementaires, l’incertitude du succès commercial, la concurrence, y compris les progrès technologiques, les nouveaux produits et les brevets obtenus par les concurrents, les contestations de brevets, les changements dans le comportement et les habitudes de dépenses des acheteurs de produits et services de soins de santé, les changements dans les lois et réglementations applicables, y compris les réformes mondiales des soins de santé, et les tendances en matière de maîtrise des coûts des soins de santé. Une liste et des descriptions supplémentaires de ces risques, incertitudes et autres facteurs peuvent figurer dans le rapport annuel de Johnson & Johnson sur le formulaire 10-K pour l’exercice clos le 31 décembre 2023, y compris dans les sections intitulées « Mise en garde concernant les déclarations prospectives » et « Rubrique 1A. Facteurs de risque » et dans les rapports trimestriels ultérieurs de Johnson & Johnson sur le formulaire 10-Q et autres documents déposés auprès de la Securities and Exchange Commission. Des exemplaires de ces documents sont disponibles en ligne à l’adresse http://www.sec.gov/, http://www.jnj.com/ ou sur demande auprès de Johnson & Johnson. Ni Janssen Pharmaceutica NV, Janssen-Cilag International NV, Janssen-Cilag, S.A, Janssen Research & Development ou Johnson & Johnson ne s’engagent à mettre à jour les déclarations prospectives à la suite de nouvelles informations ou d’événements ou développements futurs.

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RECIST (version 1.1) fait référence aux critères d’évaluation de la réponse dans les tumeurs solides, qui constituent un moyen standard de mesurer la réponse des tumeurs solides au traitement et se fondent sur le fait que les tumeurs rétrécissent, restent les mêmes ou grossissent.

* Le Dr Passaro a été consultant pour Janssen-Cilag International NV ; il n’a pas été rémunéré pour son travail dans les médias.

Références


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8 Passaro P, et al. Amivantamab Plus Chemotherapy (With or Without Lazertinib) vs Chemotherapy Alone in EGFR-mutated, Advanced Non-small Cell Lung Cancer (NSCLC) After Progression on Osimertinib: MARIPOSA-2, a Phase 3, Global, Randomized, Controlled Trial. Congrès de l’European Society for Medical Oncology 2023. 23 octobre 2023.
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14 Janssen.com/EMEA. Janssen Submits Type II Extension of Indication Application to the European Medicines Agency Seeking Approval of RYBREVANT®▼ (amivantamab), in combination with Lazertinib, for the First-Line Treatment of Patients with EGFR Mutated Non-Small Cell Lung Cancer. Disponible à l’adresse : https://www.janssen.com/emea/sites/www_janssen_com_emea/files/amivantamab_mariposa_ema_filing_release_2024_2.pdf. Consulté en août 2024.
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CP-471622
Août 2024

 

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